Les contours de cette plateforme dédiée à la promotion de l’entrepreneuriat féminin, ont été présentés par ses promoteurs, le 3 mars à Libreville.

Vue des intervenants pendant la conférence de presse avec Frédérique Eyang Beyeme (2e en partant de la gauche) et Guy-Aubin Bigoulou Boudounga, le 3 mars 2017 à Libreville. © Gabonreview

 

A cinq jours de l’ouverture du salon «Antô Business», ses promoteurs sont revenus sur les contours de l’événement, ce 3 mars à Libreville. Portée par l’association Golden Women, cette plateforme vise à promouvoir l’entrepreneuriat chez les femmes. «Nous avons pensé à ce salon pour lancer nos activités. Car, il répond concrètement à notre vision, la promotion de l’autonomisation de la femme à travers trois axes : la formation, l’entrepreneuriat et le social», a indiqué la coordonnatrice générale du salon, Frédérique Eyang Beyeme.

Différents plans des intervenants avec, en bas, deux entrepreneures partageant leur expérience. © Gabonreview

«Et pour nous, le lancement de ce salon coïncidant avec la célébration de la journée internationale de la femme, est une occasion de mettre en avant ces trois axes nous tenant à cœur», a-t-elle souligné. Trois cibles sont ainsi visées par cet événement : les femmes déjà initiées à l’entrepreneuriat, celles engagées sur le chemin de l’entrepreneuriat et celles souhaitant s’y lancer, sans pourtant savoir le faire.

Concrètement, cette rencontre permettra notamment aux participants de : développer leur réseau en rencontrant d’autres entrepreneurs ; valoriser les entrepreneures et leurs différents secteurs d’activités ; structurer les entrepreneures ayant des structures informelles ; partager les expériences et valoriser des compétences féminines au Gabon. Les participants profiteront également de conseils et retours d’expérience d’entrepreneures et experts, grâce aux conférences et ateliers dédiées.

Sur ce dernier point, a révélé Frédérique Eyang Beyeme : «16 femmes seront présentes pour partager leurs expériences. Notamment notre marraine, le coordonnateur résident du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) au Gabon, la ministre du Commerce ou encore l’ambassadeur des Etats-Unis au Gabon». A ce panel d’invités s’ajoute également le ministre des PME, «qui partagera la vision du gouvernement en matière d’entrepreneuriat, avec tous les mécanismes mis en place pour promouvoir cette activité au Gabon», a indiqué la coordinatrice du salon «Antô Business».

Plusieurs activités sont prévues durant les 72 heures du salon : des ateliers, des talks, des expositions (stands). A ces activités s’ajoutent également des «Speed Business Meetings» et un «Start Up Challenge» (Concours). Avec, en prime, trois prix (1 million de francs, 500 000 francs et 200 000 francs CFA) décernés à l’issue de l’événement.

Partenaire de cette rencontre, le ministère des PME a indiqué que cette plateforme sera l’occasion de présenter sa stratégie en matière d’accompagnement de l’entrepreneuriat féminin. Une stratégie qui repose sur quatre axes : «Le cadre juridique, la formation, la création d’incubateurs dans différentes activités et la création d’espaces de rencontres d’entrepreneures», a expliqué Guy-Aubin Bigoulou Boudounga.

Echaudée par l’ignorance des entrepreneures de mécanismes d’accompagnement qui leur sont offerts par l’Etat, l’association Golden Women s’est fixée comme objectif de relever le défi de réunir les femmes autour de la question de l’entrepreneuriat. D’où l’organisation du salon «Antô Business», prévu du 8 au 10 mars prochain à Libreville (au siège de Gabon Télévision).

 
GR
 

2 Commentaires

  1. CHARY dit :

    Un salon de entrepreneuriat féminin au GABON??? alors que 0,0001 pour cent des Gabonaises a une entreprise!!!il eut d’abord fallu former, orienter, accompagner et financer( par la création d’une structure financière dédiée) un certain nombre de filles et de femmes Gabonaises, pour qu’elles créaient leurs entreprises, puis organisé un salon, pour mettre en évidence les fruits et perspectives d’une telle dynamique. Mais hélas, dans ce Gabon, tout est faux…ou virtuel.

  2. caprice dit :

    Entre la théorie et pratique il y a une grande différence, toutes ces belles choses existent déjà si on vérifie bien mais elles n’ont jamais été matérialisé, ou si oui c’est pour celles-là qui sont déjà assises, bien assises oh!!!!

Poster un commentaire