Les 28 et 29 mai dernier à Libreville, 198 jeunes entrepreneurs et porteurs de projets ont été formés au maniement de l’outil permettant de dresser un état des lieux du modèle économique d’une entreprise et d’en apprécier le potentiel.

Un moment de la formation des candidats, le 29 mai à Libreville. © Gabonreview

Un moment de la formation des candidats, le 29 mai à Libreville. © Gabonreview

 

Exactement 198 jeunes entrepreneurs et porteurs de projets, issus de la première sélection du Grand Prix de l’Excellence, ont pris part, du 28 au 29 mai dernier, à Libreville, à une formation au business model canvas (BMC). «Dans la journée d’hier (28 mai, ndlr), nous avons commencé par la présentation du BMC, avec la partie économique. Aujourd’hui, nous avons abordé la partie financière qui s’articule autour de la structure des coûts. Où les entrepreneurs et porteurs de projets trouveront les financements ? Combien cela leur coûtera-t-il ? Combien de charges supporteront-ils ? Quels seront les besoins en fonds de roulement ?», a expliqué un facilitateur.

Cette partie théorique a été suivie de l’étude de cas pratiques, les candidats se constituant pour l’occasion en groupes avec un chef de projet, un responsable financier, un responsable marketing, etc. «Il s’agissait de remplir les conditions imposées par JA Gabon, de sorte à passer les étapes de sélection», a expliqué Sydney Mbadinga, invitant les candidats à faire montre de persévérance. «Ceux qui seront écartés au fil des sélections doivent continuer dans leur quête de financements et comprendre leurs projets en profondeur», a-t-il poursuivi. «Depuis le début de la formation, j’ai appris beaucoup de choses : j’ai notamment vu combien de fois il était important d’avoir des détails en matière de coûts de production, de bénéfices, de chiffres d’affaires…Au finish, lorsqu’on finance un projet, ce n’est pas pour tourner à perte, ou encore mettre la clé sous le paillasson tout de suite», a, pour sa part, indiqué Antoine Mfa Mezui, porteur de projet.

Pour la prochaine étape, les candidats feront face à un jury qui analysera leurs plans d’affaires.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Pascal Bergeron dit :

    Excellent ! J’espère que ce genre d’initiatives sera de plus en plus courant !

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