Le programme «Ame d’entrepreneur» a récemment lancé ses activités par la sélection de cinq pensionnaires.

Les promoteurs du programme, le 2 juillet 2016. © Gabonreview

Les promoteurs du programme, le 2 juillet 2016. © Gabonreview

 

Après sa présentation, le 8 juin dernier, Ame d’entrepreneur a officiellement été lancée le 2 juillet à Libreville. Financé par un collectif de jeunes investisseurs à hauteur de 5 millions de francs, ce programme, qui entend accompagner les porteurs d’activités génératrices de revenus dans plusieurs domaines, a dernièrement sélectionné ses premiers pensionnaires. Sur les 116 personnes inscrites à la suite de l’appel à candidatures lancé par l’ONG Educaf avec l’appui de l’accélérateur Ogooué-Labs, ce ne sont finalement que cinq qui ont été retenues. Selon les organisateurs, 40 avaient été auditionnés bien avant. Or, initialement, ce programme envisageait d’accompagner dix «porteurs de motivation». Il est donc prévu que les cinq restants soient sélectionnés au terme d’un nouvel appel à candidatures.

Quelques participants. © Gabonreview

Quelques participants. © Gabonreview

Pour les cinq pensionnaires devant lancer le programme, c’est le «pragmatisme» de leurs différents projets qui a convaincu le jury. Il s’agit notamment de projets inscrits dans le développement web et mobile, l’entretien des espaces verts, la transformation des produits alimentaires, la restauration rapide ainsi que l’infographie et montage vidéo. «Les critères ont été objectifs. La particularité de la sélection du programme est que ce sont les investisseurs qui se prononcent sur les porteurs de projets qu’ils souhaitent accompagner», a indiqué le président de l’ONG Educaf.

Pour leur part, les porteurs de projets ont dit avoir été motivés par le besoin de «contribuer au développement du pays par l’éradication de la pauvreté». Pour le porte-parole du groupe d’investisseurs, «Ame d’entrepreneur» est une façon de permettre aux jeunes de réaliser leurs rêves. «Pour certains, ils ont commencé à œuvrer à très petite échelle. Nous allons les aider à grandir très vite. C’est le but de l’accélérateur. Mais surtout, on prend des participations dans ces entreprises. Ce qui veut dire qu’on devient des partenaires. Et de ce fait, on partage le risque», a expliqué Sylvère Boussamba.

Le 6 juillet prochain, l’accompagnement des bénéficiaires débutera officiellement, pour une période de douze mois. Durant cette phase, il n’est pas exclu que d’autres investisseurs s’impliquent dans des projets prometteurs.

 

 
GR
 

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