Organisé le 22 décembre dernier à Franceville, le conseil rectoral de l’université s’est penché sur la codification et la répartition des heures supplémentaires, mais également sur les sources de financements alternatifs.

Le conseil rectoral pendant sa session de travail avec, en bout de table, son président Bertrand M’Batchi, le 22 mars à Franceville. © Gabonreview

 

L’Université des sciences et techniques de Masuku (USTM) a tenu son conseil rectoral, le 22 mars dernier à Franceville, au cours duquel plusieurs points inscrits à l’ordre du jour ont été examinés : notamment les sources de financements alternatifs, la codification et la répartition des heures supplémentaires.

Les financements alternatifs sont devenus un impératif pour l’université. Sur ce point, les conseilleurs se sont accordés sur initiative commune pour engranger suffisamment de fonds. Celle-ci consiste à vendre leurs savoir-faire auprès des différents ministères et sociétés, afin de les amener à se rapprocher de l’université en vue de construire ensemble des  projets partagés.

Concernant le second point, le conseil rectoral a revisité le texte devant codifier les heures supplémentaires au niveau de l’université, pour corriger les vides juridiques. Certains aspects ont ainsi été passés au peigne fin, afin de rendre le texte plus pertinent, en le débarrassant notamment des aspects superfétatoires. L’examen de ce second point a également porté sur les critères de répartition des enseignements et des encadrements, traduite en heures supplémentaires. «Il y a de nouveaux enseignants qui arrivent, il faudrait que cela se fasse de manière transparente, au moment où l’on parle d’heures supplémentaires. Il faut justifier le bien fondé de ces heures supplémentaires», a expliqué le président du conseil rectoral.

«A ce niveau nous sommes d’accord que le grade doit primer dans la répartition des charges horaires, et qu’il y a une certaine responsabilité dans chaque charge horaire au niveau des grades.  On ne peut pas concevoir qu’un professeur aille faire des travaux pratiques ou des travaux dirigés. Il doit faire des cours magistraux, il doit accompagner à la promotion en grade, il doit participer à une réflexion plus profonde», a poursuivi Bertrand M’Batchi.

Des points annexes ont également été évoqués lors de ce conseil rectoral, comme les innovations au sein de l’USTM. A ce sujet, le recteur de l’USTM a exprimé sa fierté au regard de la notoriété de l’université nationale, en matière de formation de docteurs depuis trois ans. «Nous pouvons répondre à la demande de l’environnement, des sociétés,  avec beaucoup de pertinence et d’efficience», s’est réjoui Bertrand M’Batchi.

«L’expertise est déjà là et prouvée par l’ensemble des étudiants à qui nous sommes entrain d’attribuer le grade de docteur. Nous sommes fiers de notre conseil qui à chaque fois met au tour de la table les responsables administratifs, les enseignants  pour aller de l’avant. Nous insistons sur la recherche des ressources alternatives, c’est une démarche assez innovante», a-t-il ajouté. Dans ce sens, il a sollicité l’appui financier de l’Etat gabonais, afin d’amplifier la formation doctorale, qui demande beaucoup de ressources.

 
GR
 

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