L’Université Omar Bongo vient de nouer 2 partenariats avec l’Université fédérale d’Astrakhan et l’Institut de recherche pour le développement (IRD).

Un aperçu de la bibliothèque universitaire centrale (UOB). © jesuisatom.blogspot.com
Un aperçu de la bibliothèque universitaire centrale (UOB). © jesuisatom.blogspot.com

 

L’Université Omar Bongo (UOB) a servi de cadre, le 15 septembre, à la signature de 2 conventions entre cette institution et l’Université fédérale d’Astrakhan, ainsi que l’Institut de recherche pour le développement (IRD). A travers la première convention, le Gabon entend renforcer les liens de coopération dans les domaines de l’éducation et de la recherche scientifique. Un partenariat qui «permettra de procéder aux échanges des étudiants, des professeurs et des chercheurs scientifiques». «Cela va également être le cadre juridique pour l’ouverture des cours de la langue russe à distance à Libreville, afin de permettre aux Gabonais de bien l’apprendre, surtout pour les étudiants qui iront en Russie pour la poursuite de leurs études (…) Actuellement, le nombre de bourses offertes au Gabon par la Russie est passé de 6 à 14», a expliqué l’ambassadeur de la fédération de Russie au Gabon, Dmitry Kourakov.

Le recteur de l’UOB, Marc-Louis Ropivia, pour sa part, a souligné qu’à travers ce partenariat, il est question de redéployer la diplomatie. «Je crois que c’est une dynamique nouvelle qui est en train de s’installer avec la Russie et nous savons que cet accord sera fructueux. En tous cas, nous ferons tout à l’UOB pour que les différents acteurs s’y mettent», a-t-il assuré.

L’accord signé avec l’IRD, quant à lui, s’inscrit dans le cadre d’un consensus adopté en mars 2013 avec nombre d’universités gabonaises comme l’Université de Masuku, l’Ecole nationale des eaux et forêts (Enef), le Centre internationale de la recherche médicale de Franceville (Cirmf) ; et certaines ONG françaises. Ainsi, «l’UOB est aujourd’hui la 18e institution universitaire qui se rattache à un consortium dénommé Ecotrop (Ecole d’écologie tropicale, NDLR) qui est une porte ouverte de terrain pour les étudiants gabonais dans les domaines de la recherche sur l’environnement et le développement durable», s’est félicité Richard Oslisly, archéologue Afrique centrale à l’IRD, avant de poursuivre : «La recherche est le parent pauvre parce que peu de gens s’orientent vers elle et que malgré ce territoire fabuleux sur lequel on peut travailler, nous n’avons pas encore de véritables rouages de travail. A l’heure actuelle, les étudiants font plus dans la théorie que la pratique». Une tendance que Marc-Louis Ropivia entend bien inverser. «Nous promettons d’encourager nos étudiants à s’orienter vers les différents domaines maritimes, de l’environnement et du développement durable», a-t-il conclu.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Bil Ngana dit :

    Quel courageux, ce Marc Ropivia ! Signer une convention avec une université russe au moment où toute la planète occidentale tente d’isoler et noircir ce pays ?! …Au moment où cette Russie joue des coudes pour effectuer un rapprochement avec de Robert Mugabe, le président du Zimbabwé vomi par tout l’Occident ?! Par ailleurs, Marc signe des conventions avec des chercheurs déclarant que « la recherche est le parent pauvre » des politiques de développement en Afrique, sous-entendu au Gabon ??!!! Quel courageux, ce Marc : poser de tels actes (presque délictueux) dans notre pays pourrait contribuer à le faire dériver loin des intérêts vitaux des cabinets de l’Etat ! Quel courageux ! Seulement, pourquoi lui manque-t-il autant de courage lorsqu’il s’agit de trouver des solutions aux problèmes de son université ? Les élèves se plaignent régulièrement des mauvaises conditions dans lesquelles ils sont logés et travaillent ; les enseignants dénoncent de leur côté des travers presque identiques touchant à leur corporation. Comment signer des conventions avec des universités et instituts peu habitués à gérer des grèves avant de résoudre ces problèmes qui plombent l’avenir de nos enfants ?

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