Initialement prévue et annoncée pour les 7 et 8 Janvier 2015, la rencontre des chefs d’État de la Communauté économique et monétaire des États de l’Afrique centrale (Cemac) a été reportée à une date ultérieure.

Cinq des chefs d’Etat de la Cemac. © D.R.

Cinq des chefs d’Etat de la Cemac. © D.R.

 

Reportée une première fois en marge de la troisième édition New York Forum Africa en mai dernier, puis prévue courant octobre 2014, avant d’être reprogrammée pour les 7 et 8 janvier 2015, la rencontre sous-régionale des chefs d’État visant à réfléchir sur les raisons du dysfonctionnement de l’institution et les maux qui minent ses membres, vient de connaître un nouvel ajournement.

Le communiqué visible sur le site internet de la Cemac n’avance ni les raisons du report ni la nouvelle date du sommet des chefs d’État de la sous-région. De nombreuses supputations laissent penser à une incompatibilité entre la date retenue et l’agenda de l’hôte, Ali Bongo, pris par la cérémonie de présentation des vœux.

Attendus notamment pour discuter et s’accorder sur les questions de libre circulation des personnes et des biens, du démarrage de la compagnie Air Cemac ou la crise centrafricaine, les dirigeants du Congo, du Gabon, du Tchad, de la Centrafrique, de la Guinée équatoriale et du Cameroun devaient également prendre à bras-le-corps l’insécurité grandissante aux frontières camerounaises et tchadiennes du fait des exactions de la secte islamiste nigériane Boko Haram.

D’autres points dits « brulants» inscrits à l’ordre de la rencontre devaient également susciter l’intérêt des dirigeants de la sous-région, à savoir, la convertibilité du franc entre les pays de la Cemac et ceux de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), l’avenir de la commission de la Cemac momentanément délocalisée de Bangui à Libreville à cause du conflit en RCA, et la signature d’un Accord de partenariat économique (APE) sous-régional. Vivement que les six chefs d’État accordent leurs agendas et fassent en sorte que cette rencontre aboutisse afin que les problèmes de la Cemac soient traités et que des solutions puissent être trouvées pour enclencher la véritable intégration.

 

 
GR
 

7 Commentaires

  1. Patrick ANTCHOUET dit :

    C’est un bel article. Instructif.

  2. Patrick ANTCHOUET dit :

    L’article sur LA DIPLOMATIE GABONAISE EN PENNE EN AFRIQUE CENTRALE était suffisamment clair il y a quelques jours. Le Gabon a « gaspillé » les bonnes relations en Afrique centrale. Ali Bongo Ondimba doit rassurer ses compatriotes en allant tout au long de l’année 2015 chez ses pairs de la sous-région.

  3. Patrick ANTCHOUET dit :

    Diplomatie gabonaise EN PANNE plutôt. Merci.

  4. messowomekewo dit :

    A regarder de près la photo de nos dirigeants,force est de constater qu’aucun n’a été élu démocratiquement, c’est peut-être pour cela que ça ne marche pas entre-eux,car chacun critique l’autre tout en étant dans la même situation.Ah l’Afrique centrale…

  5. Blaise nicolas dit :

    Moi je pense que la diplomatie gabonaise fait beaucoup d’efforts pour aller de l’avant elle travaille contrairement à ce que beaucoup peuvent penser d’elle #otambiA

  6. Cheguevara dit :

    On se demande à quoi sert cette CEMAC vu que son impact est nul sur les populations depuis sa création. Et puis, quoi attendre d’une brochette de dictateurs repus et toujours aussi assoiffés?

  7. @PMoubala dit :

    Pour mieux sauter il faux bien prendre du recule. C’est la une bonne démarche pour que les choses se fassent bien et il ne faut pas tjr voir le mauvais côté des choses.

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