Les parties prenantes aux projets d’aménagement hydroélectrique de Ngoulmendjim et Dibwangui se sont retrouvées le 22 janvier 2017 à Libreville, à l’occasion d’un atelier de restitution de la composante «étude d’impact environnemental et social».

La chargée du projet du Bureau d’études Terre Environnement et Aménagement (Trea), Morin Amélie, exposant, le 22 janvier 2018, à Libreville. © Gabonreview

 

Créer une offre d’énergie compétitive, durable et abondante au Gabon d’ici à 2025, tel est l’un des objectifs que se sont fixées les autorités du pays depuis 2009, notamment dans le cadre du Plan stratégique Gabon émergent (PSGE). Pour y parvenir, de nombreux projets ont été initiés. C’est le cas de l’aménagement hydroélectrique de Ngoulmendjim et de la centrale hydroélectrique de Dibwangui.

D’une puissance estimée à 73 mégawatts (MW), l’aménagement hydroélectrique de Ngoulmendjim est situé à 125 kilomètres de Libreville, sur le fleuve Komo. La centrale hydroélectrique de Dibwangui, d’une puissance estimée à 15 MW, est quant à elle située à 152 km de Mouila (Ngounié), sur la rivière Louétsi.

Alain Jean de Dieu Bernard Gnonda et les participants à l’atelier, le 22 janvier 2018, à Libreville. © Gabonreview

Ces deux projets étaient au centre de l’atelier de Libreville dont l’objectif était de présenter l’étude de l’état initial du milieu. Présentée par la chargée du projet du Bureau d’études Terre Environnement et Aménagement (Trea), Morin Amélie, cette étude s’appuie sur l’étude initiale du milieu naturel, dont la durée incompressible est d’un an, afin de prendre en compte l’ensemble des cycles saisonniers.

L’accent a été principalement mis sur l’identification des espèces de la faune et de la flore sensibles et celles à statuts particuliers, conformément à la législation nationale et internationale. Les conclusions de cette étude serviront d’indicateurs de sensibilité et seules les espèces retenues feront l’objet d’attention particulière lors de l’étude d’impact, notamment pour la définition des mesures correctives.

Les travaux de cet atelier font suite à deux conventions de concession signées en octobre 2016 entre le Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS), représentant l’Etat gabonais, et le groupe industriel ERANOVE, garant de la conception, du financement, de la construction et l’exploitation de ces deux centrales hydroélectriques.

Ces projets tiennent compte du déséquilibre entre l’offre et la demande énergétique dans le réseau interconnecté (RIC) de Libreville et de l’intérieur du pays. D’où «l’urgence de leur mise en œuvre à l’effet de développer de nouveaux moyens de production permettant de sécuriser l’alimentation en énergie électrique et ainsi assurer la continuité et la qualité de service dans les provinces de l’Estuaires, du Moyen-Ogooué, de la Ngounié et de la Nyanga», a déclaré à l’ouverture des travaux le secrétaire général du ministère de l’Eau et de l’Energie, Alain Jean de Dieu Bernard Gnonda.

Ces projets permettront de couvrir environ 500. 000 habitants dans l’ensemble de ces localités.

 
GR
 

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