A la faveur d’une récente visite de travail en Chine, Désiré Guedon s’est entretenu avec les responsables de la China Gezhouba groupe corporation (CGGC), en vue du démarrage effectif des travaux sur les sites de Mitzic et Fougamou.  

Désiré Guedon en visite en Chine. © Com. MERH

Désiré Guedon en visite en Chine. © Com. MERH

 

Au point mort depuis plusieurs années, les chantiers de Fe2 sur l’Okano et des chutes de l’impératrice Eugénie sur la Ngounié pourraient redémarrer. Si en 2010, un partenariat public-privé (PPP) avait été signé avec la Compagnie de développement des énergies renouvelables (Coder) en vue de valoriser le potentiel hydroélectrique des deux chutes, quelques années plus tard, accusant le concessionnaire d’immobilisme et de non-respect des obligations contractuelles, l’Etat avait simplement résilié le contrat, avant de lancer, en 2013, un appel d’offres public remporté par la China Gezhouba groupe corporation (CGGC).

Désiré Guedon en visite en Chine. © Com. MERH

Désiré Guedon en visite en Chine. © Com. MERH

Alors que les travaux n’ont pas encore démarré, le ministre de l’Energie et des Ressources Hydrauliques, invité par les responsables de la société chinoise, est allé s’enquérir de la situation. Désiré Guedon s’est entretenu avec la partie chinoise sur les modalités techniques des deux projets. Une visite initiée après celle de son collègue de l’Economie à Pékin. Pour Régis Immongault, il s’agissait de rencontrer les responsables de The Export-Import China Bank of China (Eximbank China) dans le cadre du financement desdits projets.

De fait, l’aménagement hydroélectrique des chutes de l’impératrice Eugénie (88 MW) est destiné à alimenter en énergie les principaux pôles industriels et les localités situées sur l’axe Fougamou-Lambaréné-Libreville, et la centrale hydroélectrique de Fe2 à Mitzic permettra de fournir 36 MW aux principales localités de la province du Woleu-Ntem, en permettant l’arrêt des centrales thermiques actuellement en fonctionnement à Oyem, Bitam, Mitzic et Minvoul. Au cours de sa visite, Désiré Guedon a signé avec la CGGC, un protocole d’accord sur la construction des lignes de transport d’énergie et des ouvrages associés pour l’évacuation de l’énergie de Fougamou vers la capitale, en passant par les principales villes du Moyen-Ogooué et de l’Estuaire.

 

 
GR
 

4 Commentaires

  1. Kombila dit :

    Tous ces frémissements me semblent encourageants pour le développement industriel du Gabon. Et ici, l’énergie constitue un élément fondamental. Je me pose seulement la question de savoir pourquoi, après avoir énoncé tous ces plans d’envergure au début de son mandat, le président Ali les a mis ensuite de côté pour tenter aujourd’hui, de les relancer à quelques mois seulement de la fin de son mandat ?! Les grandes manœuvres électoralistes ont déjà commencé, n’est-ce pas ? D’autre part, au sujet de ces beaux clichés qui encadrent l’article : pourquoi nos dirigeants ne s’inspirent-ils jamais des merveilleux exemples jetés à leurs figures par les dirigeants d’autres pays, qui réalisent de belles infrastructures chez eux, tandis que les nôtres ne cherchent pas à les reproduire au Gabon ? Ces belles images ne nous disent pas, malheureusement, comme l’article lui-même, si ces beaux cadres d’accueil appartiennent à un ministère ou à une simple société semblable à la SEEG. Sauf mauvaise lecture de ma part…

  2. Michaxe dit :

    Je vous souhaite de démarrer et de mener à terme ce chantier

  3. Yeno Wynnie dit :

    Passe au travail plus de paresse

  4. Tout cela n’est que gesticulation et mauvaise manoeuvre qui nous retomberont dessus.Nous devons nous attendre à des poursuites judiciaires de la part des partenaires adjudicataires précédents. Qui avaient pour financiers la société générale et Orabank.à combien Ali veut-il nous faire payer ces barrages? A nous et à nos enfants juste parceque Acrombessi doit toucher 10% de tout ce qui se fait durant leur mandat. Nous examinerons minutieusement tout cela le moment venu.

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