Plus d’une semaine avant la tenue de la rencontre organisée par le journal Libération, le coordonnateur général du Plan stratégique Gabon émergent (PSGE) a récemment tenté d’expliquer comment la mise en œuvre de cette stratégie peut déboucher sur une «croissance inclusive».

Le PSGE prévoit de «tripler le PIB national d’ici à 2025». © legabonemergent.com

Le PSGE prévoit de «tripler le PIB national d’ici à 2025». © legabonemergent.com

 

Convaincus qu’en 2025 le Gabon comptera parmi les pays émergents, au même titre que le Brésil ou l’Afrique du sud, les pouvoirs publics tentent tant bien que mal de mettre en œuvre le Plan stratégique Gabon émergent (PSGE). Une stratégie essentiellement basée sur les potentialités du pays, et dont le principal objectif est d’atteindre une croissance soutenue, alors que les perspectives et prévisions économiques prédisent une nette embellie dans les prochaines années. A cet effet, le responsable du bureau de coordination du Plan stratégique Gabon émergent (BCPSGE) en appelle à «une croissance inclusive et durable». Annoncé parmi les intervenants au forum citoyen organisé par notre confrère Libération les 9 et 10 octobre prochain à Libreville, Yves-Fernand Manfoumbi a récemment signé une tribune sur le site du média français.

Yves Fernand Manfoumbi. © liberation.fr/David Ignaszewski

Yves Fernand Manfoumbi. © liberation.fr/David Ignaszewski

S’il estime que des facteurs tels que l’environnement, les populations locales et la technologie sont fondamentalement liés au développement, il affirme que les pays en développement, à l’instar du Gabon, sont soumis à une plus grande équation, qui vise aussi bien à rattraper leur retard qu’à se surpasser puis s’imposer. C’est tout le sens du PSGE. « (Avant 2009) notre modèle rentier n’était pas viable et ne nous permettait pas de prospérer durablement», fait-il savoir. Or, soutient-il, le Gabon a plus que jamais besoin de changer de paradigme et s’ouvrir au monde pour fiabiliser son économie. «Le Plan stratégique Gabon émergent, dont j’assure la coordination, met en musique des réformes et des projets d’investissements publics, privés, qui tous concourent à la transformation structurelle de notre économie. Cette transformation a un objectif : assurer une prospérité durable aux citoyens gabonais», donne-t-il à lire, non sans dresser un bilan élogieux de la période 2010/2015. «L’économie gabonaise créait en moyenne 3 500 emplois sur la période 2000 à 2009 [quand], entre 2010 et 2015, 12 000 emplois ont été créés en moyenne chaque année», affirme-t-il.

Pourtant, le coordonnateur général du PSGE dit reconnaître qu’il n’existe aucune formule miracle pour atteindre une croissance inclusive. «Il y a un engagement ferme à maintenir au Gabon une société qui donne des repères, qui offre les conditions indispensables à la dignité humaine, qui ouvre les opportunités à tous ceux qui souhaitent y prospérer», indique-t-il toutefois. Pour Yves Fernand Manfoumbi, qui affirme que le Gabon «n’a pas peur d’afficher des objectifs inédits», notamment celui de «tripler le PIB national d’ici à 2025, sans augmenter l’empreinte carbone de (ses) activités», la croissance inclusive passe nécessairement par l’abandon du «réflexe instinctif du repli sur soi et du rejet de l’étranger». «Nous n’avons pas peur de relever ce défi et d’apporter notre contribution à l’histoire du monde. Fort heureusement, l’histoire n’est pas finie, et le Gabon entend en écrire de nouvelles pages. Œuvrer à la croissance inclusive et à la soutenabilité environnementale de notre mode de vie sera au cœur des enjeux de notre siècle. Le Plan stratégique Gabon émergent est une tentative singulière et ambitieuse de répondre à cet enjeu», conclut-il.

 

 
GR
 

3 Commentaires

  1. pauvreGabon dit :

    Inconscience, mythomanie ou démence?

  2. cassandre de Troie dit :

    « Inconscience, mythomanie ou démence? » s’interroge PauvreGabon.On répondre sans se tromper que c’est tout ça à la fois. Mais si vous biffer le mot Gabon et le remplacer par Bénin, Liban, Maroc ou Mali, vous avez la vérité. En réalité, son papier était écrit pour un autre pays, et il a fait du copier coller en prenant soin de mettre Gabon là où était inscrit Bénin.
    Pour lui quoi?

  3. Jean jacques dit :

    M.mafoumbi.il faut faire attention avec tes ailles.tu parle de quoi.comment atteindre la croissance incluisive quand on passe de 35ministres a 40.tov justement pour satisfaire les interets des individus.et la population croupie dans les todis.le partage que Ali avait promis en 2009 lors de la campagne?ex president uruguayen M.MOUDIKA.avait dit ceci:.mais au Gabon les gens font de la politique pour devenir riche par tous les moyens. Si on veut le developpement .ou encourager les PME.PMI.du pays.pourquoi n’est pas donné un tel evenement ã nos Medias locaux.et cet argent que le journal liberation va encaisser pouvait aider un journal du pays qui recrute les gabonais.et agrandir leurs affaires.et les chiffres que vous avancez sur l’emploi.dans quels domaines ses emplois ont été creer?et pourquoi le taux du chômage est élévé pour un petit pays qui moins de 3millions d’hbts.

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