Le Fonds d’aide à l’insertion et à la réinsertion professionnelle (FIR) a été présenté aux agents de la Zone économique à régime privilégié (Zerp) de Nkok, le 16 février, à travers le Contrat d’apprentissage jeunesse (CAJ).

Hans Landry Ivala (à gauche) et Gabriel Ntougou (au centre). © Gabonreview

 

Comptant parmi les principales recommandations des Assises sociales d’avril 2014, le Contrat d’apprentissage jeunesse (CAJ) a été présenté, le 16 février, aux agents de la Zone économique à régime privilégié (Zerp). Un exercice auquel s’est prêté le secrétaire exécutif du Fonds d’aide à l’insertion et à la réinsertion professionnelles (FIR).

Selon Hans Landry Ivala, «le programme d’insertion et de réinsertion professionnelle à travers le CAJ, déployé dans plusieurs entreprises du pays, de plus de 50 salariés, permet aux jeunes de suivre une formation générale, théorique et pratique». L’objectif est de permettre aux bénéficiaires d’acquérir une qualification professionnelle sanctionnée par un certificat ou un titre professionnel.

Le personnel de la ZERP de Nkok, le 16 février 2017. © Gabonreview

Le choix de la Zerp pour la présentation de ce dispositif de réduction du taux de chômage, relève du caractère particulier de ce pôle d’activités économiques, abritant plusieurs entreprises opérationnelles et en voie de démarrage. «Cette convention est une aubaine pour la Zone économique spéciale. C’est une zone qui connaît actuellement un boom important. Il faut comprendre que la Zerp de Nkok comprend 81 entreprises actives pour 25 en production, 22 en construction et le reste ayant acquis les parcelles avancent dans les cours de leur négociation», a confié l’administrateur directeur général de la Zerp Nkok,

«La zone comprend 1400 emplois directs et indirects dont 80% nationaux et l’entrée de nouvelles entreprises en production nécessitera une main-d’œuvre beaucoup plus importante», a poursuivi Gabriel Ntougou.

Le dispositif du CAJ, dont les objectifs sont d’améliorer l’employabilité des primo demandeurs d’emploi, en vue de faciliter leur insertion et de mettre à la disposition des entreprises un personnel diplômé à moindre coût, intègre entre autres : une convention à caractère négociable, un montant des indemnités à la discrétion des employeurs (minimum 80 mille francs), une fiscalité inexistante, une déclaration obligatoire à la CNAMGS et une couverture sociale au titre des risques et accidents de travail obligatoire à la CNSS.

«Il y a énormément d’entreprises qui sont demandeurs de main-d’œuvre et nous pensons que pour lutter contre le chômage qui touche le maximum de jeunes, soit 26% pour la tranche entre 25 et 34 ans et 35% pour la tranche entre 16 et 24 ans ;ill faut effectivement que nous mettions en branle le CAJ qui leur permet une flexibilité pour acquérir une expérience professionnelle, en vue d’obtenir un emploi définitif», a indiqué Hans Landry Ivala.

«Tout jeune gabonais âgé entre 16 et 35 ans peut être éligible au CAJ. Il doit répondre d’abord aux besoins exprimés par l’employeur. Les entreprises émettent leurs besoins, elles demandent des profils recherchés et nous, nous fouillons dans nos bases de données, nous recherchons des profils qui répondent aux besoins et tout jeune inscrit dans la base de données de l’ONE peut bénéficier de ce contrat d’apprentissage jeunesse», a précisé le secrétaire exécutif du FIR.

 
GR
 

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