Avec plusieurs chantiers à l’arrêt, dont le dernier en date est celui de l’axe PK5-PK12, la situation est plus que morose dans le secteur du BTP au Gabon.

Ali Bongo sur le chantier de l’aménagement routier de l’axe PK5-PK12, en avril 2017. © DCP-Gabon

 

Les principales entreprises du secteur, parmi lesquelles Socoba, Entraco, Acciona, Mika Services et Sobea, ont procédé depuis début 2017 à un réaménagement de leurs effectifs, pour pouvoir faire face à la conjoncture difficile qu’elles traversent. En arrêtant toutes ses activités au Gabon en novembre 2017, Bouygues Energies Services a laissé sur le carreau plus de 200 collaborateurs qui ne savent plus à quels saints se vouer.

Avec l’arrêt du chantier du PK5-PK12, c’est également l’inquiétude et l’angoisse pour les salariés de Colas Gabon. En effet, faute de paiement, l’entreprise a stoppé toutes ses activités sur ce projet et les employés craignent dorénavant d’être mis en congés techniques, si rien n’est fait pour un redémarrage rapide des travaux.

Il ressort que les contrats de chantier de tous les collaborateurs travaillant sur ce projet (plus de 200) ne pourront pas être renouvelés par l’entreprise. De même, les sous-traitants et autres prestataires, se retrouvant brusquement sans activité, sont également obligés de réduire leurs effectifs.

Les autorités vont-elles laisser ce drame social prendre de l’ampleur sur les PK, quand on sait le nombre de personnes prises en charge par un seul travailleur ?

 
GR
 

5 Commentaires

  1. Patrick ANTCHOUET dit :

    Mensonge, démagogie, tromperie- Telle est la devise du gouvernement.

  2. Ns sommes à l’ère ou les actuels gouvernants de ce pays n’ont plus du respect de la parole donnée.Mensonge,démagogie,duperie, telle est leur devise. Les gabonais ne s’en prendront qu’à eux-mêmes, car tout peuple a le Gouvernement qu’il mérite.

  3. AIRBORNE dit :

    Eh, oui nous nous acheminons inexorablement vers une crise sociale qui ne dit pas son nom. BOUYEGES a deja enleve son corps avec le reste de ses capitaux, Santullo s’en est alle en laissant des milliards non payes, il a ete roule dans la farine et les autorites gabonaises lui cherche ses puces aux fesses.Eh bien, Colas, Entraco, Sobea, Mika et les autres vont d’abord compresser, puis mettre les cles sous le paillasson et se barrer. Je crois que la les gabonais idiots qui soutiennent les autorites merdics comprendront que nous vivons actuellement dans un pays de merde avec des dirigeants corrompus, comme la bien dit Trump. Un pays de merde dirige par des merdics.

  4. Olsen dit :

    Que pensent les gens qui soutienent ce régime de cette situation d’apauvrissement des gabonais? Parlez on vous écoute.

  5. Notre Cause Commune dit :

    Nos autorités doivent prendre leurs responsabilités car c’est un pays qu’ils dirigent et non un village,c’est dommage qu’on se retrouve dans une telle situation économique difficile avec nos richesses et une petite population a peine 1 million 800 mille,or dirigé c’est prévoir donc………, de Robert service, panalpina…….Bouygues en passant par satram/egca, sogatra….. plus de 850 gabonais qui ont perdu de l’emploi se trouvant dans la précarité absolue, et aucune action de la part nos dirigeants et même ceux qui se disent être opposant ne disent rien, comme s’ils sont tous complice de la misère du peuple gabonais.

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