L’institution financière africaine va débloquer plus de 55,5 milliards de francs CFA pour le projet de renforcement des capacités pour l’employabilité des jeunes et l’amélioration de la protection sociale au Gabon.

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Après la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, la Banque africaine de développement (Bad) a jeté son dévolu sur le Gabon, où elle financera le projet de renforcement des capacités pour l’employabilité des jeunes et l’amélioration de la protection sociale. Une décision prise à l’issue de son dernier conseil d’administration, tenu le 9 décembre.

Evaluée à 84,63 millions d’euros (plus de 55,5 milliards de francs CFA), ce financement accordera une place de choix à l’augmentation et la diversification de l’offre de formation professionnelle et d’enseignement technique et de la santé.

«Il permettra également l’amélioration de la qualité des formations et de la gouvernance des secteurs, et la promotion de l’inclusion sociale», selon une source de l’institution financière africaine, soulignant par ailleurs que le projet a trois composantes. Il s’agit notamment du développement des compétences pour l’employabilité des jeunes, la promotion de la santé et de l’inclusion sociale et l’appui à la gestion.

Ainsi, plus de 720 000 personnes essentiellement des jeunes de 14 à 35 ans représentant 40% de la population gabonaise bénéficieront de ce projet. La Bad a également intégré dans ce projet, le volet de financement qui permettra de financer plus de 80 promoteurs de micro et petites entreprises et d’activités génératrices de revenus dont 50% de femmes.

L’insertion de 250 demandeurs d’emploi du Gabon, est également incluse dans le projet. Par ailleurs, l’initiative permettra de porter le nombre moyen de diplômés des établissements bénéficiaires de 1 700 à 2 600 par an soit un total de 13 000. «Ce financement était devenu nécessaire pour le fait que le Gabon est confronté à un double défi au niveau de l’enseignement technique et professionnel, qui se traduit par le faible taux de scolarisation de 8%», a révélé la Bad, alors que l’Unesco recommande dans les pays émergents un taux se situant entre 20 et 30%.

A l’instar de plusieurs pays africains, le Gabon n’est pas épargné par le problème de l’inadéquation de la formation offerte dans les universités et les besoins du marché du l’emploi.

 
GR
 

7 Commentaires

  1. Allo241 dit :

    Cette enveloppe ira tout droit dans les Popoches des voyous de la République. Zéro pour les jeunes. C est la strict vérité

  2. Allo241 dit :

    Voleur de la République je voulais dire.

  3. Diane B dit :

    Je suis jeune diplômée à la recherche active d’un emploi. Comment faire pour intégrer ce projet ? À qui s’adresser? Quels sont les critères exigés ? Merci

  4. marcel Guisir dit :

    Du gaspillage, tant qu’il n’y aura pas une justice qui permette de mettre aux verrous les gouvernants qui s’enrichissent avec les deniers publics, il ne faut plus financer les projets dans ce pays.
    Sans le moindre doute, le gabonais lamda n’en bénéficiera pas. « Égalité de Chance » du PDG = « encore plus d’inégalité »

  5. piouf! dit :

    encore de l’argent pour le plaisir des émergents

  6. lepuant dit :

    Hoooooooooo!!!!!!!!!quel est l’heureux et vénard voleur qui va encore gérer cette mane !?

  7. C'est dommage dit :

    C’est dommage que cette banque là va encore encourager ses voleurs de la républiques à voler pour nous augmenter encore la dette c’est un arrangement des cons

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