Afin d’encourager les entreprises à recruter en cette période de vaches maigres, l’Office nationale de l’emploi (ONE) propose le Contrat d’apprentissage jeunesse (CAJ) : un mécanisme d’insertion professionnelle qui s’apparente au Contrat à durée déterminée (CDD).

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Crise économique oblige, les entreprises peinent à recruter au grand dam des demandeurs d’emploi. Face à cette situation, l’Office nationale de l’emploi (ONE) propose aux opérateurs économiques un mécanisme d’insertion professionnelle : le Contrat d’apprentissage jeunesse (CAJ).

«Ce dispositif CAJ est un mécanisme de recrutement qui s’apparente au Contrat à durée déterminée (CDD)», a expliqué la responsable d’équipe professionnelle à l’ONE. «La particularité de ce dispositif, c’est qu’il permet aux employeurs d’observer le déploiement des compétences des candidats recrutés d’abord en stage (Caj, ndlr) avant de proposer à ces derniers un contrat plus soutenu qu’est le CDD ou CDI (Contrat à durée déterminée, ndlr)», a détaillé Nadine Bingoh.

Concrètement, le Caj permet aux entreprises d’accueillir des jeunes répondant à un certain nombre de critères : âgés de 16 à 35 ans, diplômés ou non (avec ou sans qualification), avec ou sans expérience professionnelle (comprises entre zéro et 24 mois).

Pour encourager les entreprises ayant signé une convention Caj avec le gouvernement, ces dernières jouissent de certaines facilités. Il s’agit de la durée de la convention fixée en accord avec l’employeur, ainsi que la durée des contrats passés avec les stagiaires. L’employeur peut maintenir le jeune en stage pour une durée maximum de 2 ans, en cycle renouvelable d’un, trois, six ou 12 mois.

Aussi, la signature de la convention Caj fixe-t-elle, à la discrétion de l’employeur, l’indemnité de stage sur un minimum de 80 000 francs CFA. «Cette indemnité n’est nullement imposable (fiscalité inexistante, ndlr)», a précisé Nadine Bingoh. Tout comme elle permet aussi de décharger l’employeur des actions administratives de déclaration et immatriculation CNSS et CNAMGS des stagiaires. Celles-ci se feront par les services de l’ONE.

Enfin, autre facilité accordée à l’employeur, celui-ci peut arrêter le stage sans obligation d’indemnité ou préavis à l’attention du stagiaire. Même une absence non justifiée peut conduire l’employeur à mettre un terme au stage. A ce jour, plus de 150 entreprises installées sur Libreville, Port-Gentil et Franceville ont signé des conventions Caj depuis 2016.

 
GR
 

6 Commentaires

  1. Shaka Loubedi dit :

    Arretez de blaguer. Ou sont les entreprises? Et combine de jeunes avez vous deja inserés? Que des discours….

  2. Che Guevara dit :

    Attention,il n’appartient pas aux entreprises de former. Une entreprise a besoin de compétences exploitables immédiatement. La période de stage professionnel est une période d’adaptation, pas d’apprentissage.

  3. diogene dit :

    Les jeunes se vendent aux plus bas prix grâce à lONE…
    D’une part, lors d’une embauche, il existe déjà une période d’essai qui sert à évaluer les compétences de la nouvelle recrue, durant cette période le salarié perçoit son salaire et non une indemnité.
    d’autre part, si un employeur peut bénéficier de facilités, il pratiquera ce qui se fait déjà pour les CDD (contrat à durée déterminé), il prend un esclave puis le jette et en reprend un autre, ainsi de suite.
    Avec des ristournes sociales et fiscales, les patrons peuvent pour 80 000 par mois et sans autre frais exploiter sans vergogne une jeunesse touchée de plein fouet par les errances économiques d’un demi siècle de bêtises accumulées .
    BRAVO, la Libye comme si vous y étiez…

    Au fait, vous y êtes, esclaves du Bongoland!

  4. piouf! dit :

    incroyable!! l’Etat devrait d’abord commencé par creer des entreprises au lieu de transformer la jeunesse en main d’oeuvre bon marché pour les entreprises

  5. jean- jacques dit :

    Vraim3ent c’est quelle maudite somme de 80000 pensez un jeune diplomé qui a deja une famille certament peut vivre avec cette somme? arretez et que font les ministeres? pour ces stages ne sont pas aussi impossé dans tous les ministeres, mairies, gouvernaurats. prefectues dans les strutures publiques? reduisz les gros salaires des ministeres c’est tout cet argent permettra de crer les entreprises. ou sont nos riches?pourquoi ils ne crés pas les entreprises? egoistes qu’ils sont c’est le cas de votre vieillard qui a preferé mettre son cabinet d’affaires en Côted’Ivoire pour n’est pas recruter les gabonais quelqu’un commece rêve de devenir Président au Gabon..

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