Le 13 septembre dernier, le ministre des Affaires étrangères, de la Francophonie et de l’Intégration régionale a entretenu les diplomates accrédités au Gabon sur l’action extérieure du Gabon.

Le ministère des Affaires étrangères du Gabon. © Gabonreview
Le ministère des Affaires étrangères du Gabon. © Gabonreview

 
La «rentrée diplomatique» a eu lieu le 13 septembre dernier au ministère des Affaires étrangères. Initiée par le ministre des Affaires étrangères, de la Francophonie et de l’Intégration régionale, qui la veut pérenne, elle a essentiellement consisté en des échanges avec les ambassadeurs et chefs de délégations des organisations internationales accrédités au Gabon. La présidence gabonaise du Conseil des droits de l’homme des Nations unies, les crises en Afrique, la propagation du virus Ebola sur le continent et l’agenda du président de la République ont, notamment, été au menu des discussions.
Evoquant la présence du Gabon à la présidence de la Commission des droits de l’homme de l’Onu, Emmanuel Issozet Ngondet a dit sa satisfaction quant au soutien des pays africains. Il a souligné que des sessions visant à trouver des solutions aux conflits et crises qui secouent de nombreuses régions du monde ont été organisées. A cet effet, 2 sessions extraordinaires ont été organisées en 6 mois : l’une a porté sur la République centrafricaine et l’autre sur la situation dans les territoires Palestiniens occupées, y compris Jérusalem. A l’issue de ces rencontres, des Commissions indépendantes, chargées de mener les enquêtes internationales sur les violations des Droits de l’homme commises durant l’opération militaire israélienne «Bordure protectrice» dans la bande de Gaza en juin 2014, ont été créés. Les situations au Mali, au Soudan du sud, en Syrie, en Centrafrique, en Corée, en Iran, en Ukraine, en Birmanie et en Erythrée ont également été examinées. Au total, 76 textes dont 70 résolutions, 2 déclarations présidentielles et 4 décisions sont nées de ces sessions.
Se prononçant sur la propagation du virus Ebola, le ministre des Affaires étrangères a refusé tout amalgame, demandant à ses interlocuteurs de donner aux mesures prises par le Gabon leur juste signification. Pour lui, ces mesures n’ont pas pour but de stigmatiser ou frustrer les pays frères. Elles visent, ni plus ni moins, à sécuriser le peuple gabonais et empêcher l’entrée de cette maladie dans le pays. Le Gabon avait en effet annoncé la «mise en place d’un système de surveillance sanitaire et sécuritaire aux points d’entrée homologués du territoire ouverts à la circulation internationale, la suspension du trafic aéroportuaire et maritime en provenance et à destination des pays affectés, la suspension de la délivrance des visas aux résidents des pays des pays touchés».
Abordant l’agenda du président de la République, le chef de la diplomatie gabonaise est revenu sur la participation d’Ali Bongo Ondimba au Sommet USA-Afrique du début du mois d’août à Washington, sa récente visite en Tunisie et ses prochaines sorties au Sommet sur le changement climatique et sur la protection des éléphants à New-York, le 23 septembre 2014, et à la 69e Assemblée générale des Nations unies.
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. jean-jacques dit :

    M. le Ministre malgré votre formation en Diplomatie, mais on se rend compte que notre diplomatie devant les pays voisin ne fait pas poids, manque d’organisation, et de compétence en commençant d’abord par vous même, la plupart des pays africains ont leurs propres Ambassades (ils ne louent pas) le Gabon n’arrive pas.
    Au niveau des nominations, quelqu’un est nommé il passe des bureaux en bureaux pour avoir ses billets.
    La Turquie qui ouvert leur Ambassadeur au Gabon le Gabon rien. Avec la technologie la planification de fait de manière bien excellente.

Poster un commentaire