Comme pour tenter d’apaiser les tensions, alors que la grève lancée il y a quelques jours par la Dynamique unitaire semble suivie, le Premier ministre a nié tout projet de revoir à la baisse les salaires des fonctionnaires.

Emmanuel Issoze Ngondet, le 10 janvier, à la présentation des vœux du gouvernement à son endroit. © Primature-Gabon

 

Contrairement à la rumeur distillée depuis ces derniers jours par la Dynamique unitaire, la structure associative regroupant les syndicats de l’administration publique, «le gouvernement n’envisage pas du tout de réduire les salaires des agents publics dans sa stratégie de maîtrise de la masse salariale». C’est en tout cas l’engagement pris par Emmanuel Issoze Ngondet, le 10 janvier, à la faveur de la présentation des vœux du gouvernement à son endroit. Et s’il a assuré que des «mécanismes adaptés» seront, au contraire, mis en place pour la création de nouveaux emplois, le Premier ministre n’a pas moins reconnu que le principal défi du gouvernement «est de contenir dès maintenant l’évolution exponentielle de (la dépense publique)». Ce qui laisse présager, soutiennent les syndicalistes, que des mesures d’austérité visant principalement les fonctionnaires devraient arriver.

A en croire le chef du gouvernement, ces mesures devraient plutôt viser prioritairement les mieux rémunérés. Emmanuel Issoze Ngondet n’a d’ailleurs pas caché que le gouvernement envisage de «réexaminer le niveau très élevé de rémunérations de certaines catégories d’agents publics et des structures sous tutelle». Lesquels exactement ? Le Premier ministre n’en a pas dit plus. Toutefois, à la direction générale du Budget et des Finances publiques (DGBFIP), l’augmentation, chaque année, de la masse salariale ne manque pas d’inquiéter, d’autant qu’elle englouti à elle seule 52% des recettes fiscales à ce jour, et participe pour beaucoup dans la détérioration des équilibres budgétaires ces dernières années.

En attendant les réformes promises par le Premier ministre pour le secteur de la santé et de l’éducation, deux des secteurs qui recrutent le plus, le ministère de la Fonction publique a lancé, le 10 janvier, une campagne d’information et de sensibilisation à l’endroit des directeurs centraux des ressources humaines (DCRH). Celle-ci est axée sur la nécessité d’arrimer les recrutements des agents civils de l’Etat aux véritables besoins du pays.

 
GR
 

15 Commentaires

  1. Jean . jacques dit :

    Temps que ce vieillard ping est en circulation or il doit être au gros bouquet entrain de manger la boite sardine et bhasser les moustiques.Mais il est dehors ce genre d’infos vont tjrs circulées.Tout l’argent que OBO a laissé permet de payer les gabonais pendant 100 ans et augmenter les salaires.

  2. Jean-Marcel BOULINGUI dit :

    Après avoir lu l’article, je ne sais honnêtement pas s’il y aura ou non des baisses de salaires. Entre le titre de l’article et la déclaration d’Issoze qui dit que les hauts salaires seront touchés, il y a un peu de confusion dans mon esprit. Aidez-moi à comprendre.

  3. Gaboma du Gabon dit :

    Pas de baisse de salaire, peut être mais les primes et vacations connaissent un sort contraire. AUSTERITE, vous avez dit AUSTERITE.

  4. Mankwel dit :

    ISSOZET joue sur les mots ainsi que la Dynamique Unitaire : peut être que le salaire de base des fonctionnaires ne va pas être touché mais si on supprime ou diminue les primes (sur-salaire) effectivement il y a baisse de la rémunération globale de l’agent et donc de son pouvoir d’achat. En fait je pense que le « papier » qui a circulé sur whatsapp la semaine dernière où on parlait de 25% en moins sur les salaires des fonctionnaires est une fuite organisée par l’administration publique pour tâter un peu la tendance des syndicats au cas où.
    Comme ils ont senti avec la montée au créneau de la Dynamique Unitaire, le PM fait un rétropédalage sur ce qui est prévu. Parce que là là, Idris Déby lui même a tout dit la zone CEMAC n’a pas le choix: soit on fait une vrai cure d’amaigrissement des dépenses publiques soit on dévalue le Franc CFA XAF.
    Et le Gabon est le plus mal barré des pays de la zone à cause de cette satané CAN qu’on a décidé d’organiser sur 1 coup de tête de ABO!
    les lendemains de fête vont être dur pour les émergents!
    Au fait est-ce qu’il y aura encore l’Emergence en 2025 Mister Président?

  5. jean -jacques dit :

    natty au moins Ali parle d’emergence mais votre vieillard parle de quoi? les cafards, mettre les gaboanis sà l’abri de ses hackers ivoiriens et conseiller, bourgi? ou quoi. il a fait quoi quelle reforme à UA? zero. Il peut continuer de trop revevr il ne deviendra jamais et jamais president du Gabon. Ping c’est l’eau chaude qui ne brule pas d’habit. il va faire son petit brût jusqu’à l’infini.le tronc d’arbre quelque soit le nombre d’années , il ne deveindra jamais et jamais crocodile.

  6. jean -jacques dit :

    M.le PM svp ne parlez pas de baisse de salaires quel salaire, d’abord les gabonais gagnent pratiquement rien pas des salaires que les gaboanis meritent pour un petit pays qui a à peine 1 600000 hbts. les revenues de nos richesse seulement pour ceux la?qui sont au gouvernement? voila un pays ou on parle d’egalités des chances on retrouve les parents de ceux qui ont pillé ce apays . Faut croire que dans ce pays, pour occuper un poste relevant des hautes fonctions revient à présenter son arbre généalogique. Comme si une reproduction des classes s’opérait sous nos yeux. Le pouvoir exécutif qui est partagé par le Chef de l’Etat et le gouvernement regorge en son sein de nombreux descendants de… peut-on remarquer sans risquer de commettre des délits de patronymes.

    Au sommet de l’Etat, se trouve Ali Bongo Ondimba fils de feu Omar Bongo Ondimba qu’il a remplacé en 2009. Par la suite nous avons une longue file des fils et filles de… qui ne cesse de s’allonger.

    Poursuivons, Biendi Maganga Moussavou, ministre des petites et moyennes entreprises est le fils de Pierre Claver Maganga Moussavou. Nous avons une Nicole Assele, ministre de la jeunesse et des sports, fille de Jean Boniface Assele ainsi que Madeleine Berre née Rogombé fille de Rose Francine Rogombé sans transition nous vous présentons Pascal Houagni Ambourouet, récemment nommé ministre du pétrole et des hydrocarbures, fils de Houagni Ambourouet. Enfin, Estelle Ondo, ministre de l’économie forestière, de la pêche et de l’environnement chargé de la protection et de la gestion durable des écosystèmes, petite fille de Ondo Ndong Owono Engueng pour ne citer que ceux là.

    Comme si la liste n’était pas déjà assez longue, le dernier remaniement ministériel partiel nous ramène Edgard Anicet Mboumbou Miyakou fraîchement nommé ministre délégué auprès du ministre du budget et du financement des pensions, fils de Antoine de Padoue Mboumbou Miyakou, lui même ancien ministre, puis président du Conseil économique et sociale.

    Sont-ils plus compétents que les autres gabonais? Plus diplômés peut-être? Certainement pas! Alors où est donc la fameuse égalité des chances dont certains se sont ordonnés chantres? Sommes-nous face à une reproduction des classes, qui fait que des fils de présidents deviendront des présidents et les fils de ministres des futurs ministres?

    LE GATEAU DOIT SE PARTAGER QUE ENTRE LE PERE LE FILS , OU FILLE PETIT FILS ,ceux qui n’ont pas eux des parents ministres, deputés senateurs, sont laisser pour contre. voila la politique au Gabon. si ping venait aussi au pouvoir il allait faire la meme choses et meme plus,

    IL FAUT BAISSER LES SALAIRES DE MINISTRES , DEPUTÉS ET SENATEURS, ET RENDRE PUBLIC TOUS LEURS SALAIRE QU’ON NE CONNAIT PAS RESTE UN MYTHE, C’EST CE QU’ON APPELLE NEPOTISME POLITIQUE AU GABON.

  7. moussavou dit :

    Je plains également les géniteurs de ce type qui se prénommé Jean jacque

  8. CANTON LEYOU dit :

    Je ne sais pas si ce Jean-Jacques relit souvent ses postes…
    Patriotiquement.

  9. CHARY dit :

    Et oui, ali le biafrais a trahit toutes les promesses qu’il nous a fait et toutes les promesses qu’il s’est fait a lui même; médiocrité, quant tu nous tient…C’est le grand retour des arrangements de corrompus au « salon marocain « , comme avec Ndemezo, ou « entre fils de ».

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