Le Gabon s’est incliné face à la Côte d’Ivoire, le 2 septembre à Libreville, lors de la 3e journée des éliminatoires de la Coupe du Monde 2018. Avec cette défaite, le Gabon a sérieusement compromis ses chances de qualification pour la Russie.

Auteur d’un doublé, Seydou Doumbia a été le bourreau de la défense gabonaise. © D.R.

 

La troisième journée des éliminatoires de la Coupe du Monde 2018 n’a pas souri au Gabon. Jusqu’ici invaincues, les Panthères se sont inclinées 0-3 face aux Eléphants de Côte d’Ivoire, compromettant ainsi leur chance de qualification pour l’épreuve finale en Russie.

Rien ne laissait pourtant présager une telle issue, tant le match a démarré timidement, les deux équipes se montrant très peu entreprenantes sur le plan offensif. La première frayeur de la rencontre est cependant intervenue à la 11e minute par l’intermédiaire de Salomon Kalou. Libre de tout marquage à la réception d’un coup-franc, l’attaquant ivoirien ne parvient pas à ajuster sa reprise de la tête.

Incapables de réagir à cette première alerte, les Gabonais brilleront  par l’imprécision technique, avec de nombreuses pertes de balle en milieu de terrain et une faiblesse dans le pressing. Les Ivoiriens n’en demandaient pas tant. Salomon Kalou, encore lui, sera à la réception d’un centre de Max Alain Gradel, contré par la défense gabonaise. Le corner qui en découlera sera une nouvelle occasion pour les Ivoiriens, avec le défenseur Eric Bailly qui ne trouvera pas le cadre de la tête.

Il aura fallu attendre la 23e minute pour voir la première frappe cadré côté gabonais, avec Denis Bouanga. Six minutes plus tard, les Ivoiriens sur un contre éclair, trouveront leur coéquipier Serge Aurier dont la frappe est détournée en corner. La suite sera sans danger pour la défense gabonaise. Cette dernière a cependant eu des sueurs froides une minute plus tard sur deux frappes détournées par Stéphane Bitsieki, dont une tête à bout portant de Seydou Doumbia. La première période va s’achever sur un score de 0-0, nettement à l’avantage des visiteurs.

Au retour des vestiaires, ce sont les visiteurs qui se signaleront d’entrée avec une frappe de Michaël Seri sur un ballon mal dégagé par la défense gabonaise. Revenus avec de meilleures intentions, les Ivoiriens seront récompensés de leurs efforts. Sur un énième ballon perdu dans leur moitié de terrain, les Gabonais se feront punir par Max Alain Gradel (53’). Bien servi par un coéquipier, l’attaquant se jouera de la défense adverse avec une série de dribbles, avant de tromper Stéphane Bitsieki du pied gauche.

Sonnés par cette ouverture du score méritée, les Gabonais tenteront de réagir sans grande réussite. Bien au contraire, ils brilleront par une baisse de forme en milieu de terrain, bien quadrillé par les Ivoiriens. Ces derniers s’illustreront d’ailleurs par Gervinho, dont la frappe sera stoppée par le portier gabonais (67’). Quatre minutes plus tard, les Gabonais réagissent. Sur un centre venu de la droite de la défense gabonaise, Denis Bouanga ne trouvera pas le cadre. Tout comme Malick Evouna, entré en jeu peu après le retour des vestiaires. Son tir est arrêté par le portier ivoirien (73′). Les visiteurs réagiront juste après, avec plus de réussite. Bien trouvé dans l’espace, Seydou Doumbia doublera la mise pour les siens (77’). 0-2 ! Assommées, les Panthères concèderont un nouveau but. Sur un magnifique travail de Gervinho, côté droit de la défense gabonaise, Seydou Doumbia, bien servi par son coéquipier, parviendra à tromper une nouvelle fois Stéphane Bitsieki (83′).

C’est sur ce score qu’interviendra la fin de la rencontre. Avec cette victoire, la Côte d’Ivoire a pris la tête du groupe C avec sept points, suivi du Maroc avec cinq points. Le Mali et le Gabon sont 3e et 4e de la poule avec un point chacun. Ce dernier a certainement dit adieu au Mondial 2018 en Russie. A moins qu’il ne fasse mentir les pronostics le 5 septembre, lors de la prochaine journée face aux Eléphants, à Bouaké.

 

 
GR
 

13 Commentaires

  1. Franck dit :

    Zut et rezut !!! Les hackers, encore les hackers ivoiriens pour pirater notre système informatique de foot !!! Ça alors, heureusement nous avons notre Tour de garde pour inverser les résultats !!!!
    Les panthères auraient dû disputer ce match à Franceville comme prévu. Pour quelle raison a t’il été finalement programmé à Libreville que diantre ????

  2. OKALIMAMBO dit :

    J’ai vu le match à la télé, une honte. Pas de fond de jeu, nul. Sachez qu’avec des tocards aux affaires, rien ne fonctionnera et cela dans tous les domaines. Si vous voulez la réussite pour le Gabon, renvoyez les voleurs Ali Baba et ses quarante voleurs.

  3. Henry dit :

    Le style de jeu gabonais étaient pas du tout à la hauteur des ivoiriens.On a encore beaucoup à faire pour arriver au niveau de la côte d ivoire.

    Nous avons besoin d une équipe determine et physique qui est prêt à faire face à ses adversaires pas ce que j ai vu.

    Les joueurs marchaient sur le terrain sachant bien qu ils sont largement dominé par un score lourde.la condition physique est à revoir.les joueurs ivoiriens circulaient librement sans être perturbé

  4. pacome honlentan dit :

    Merci aux joueurs de l’équipe du gabon de soutenir ainsi la cause du peuple gabonais.

  5. Le Nantais dit :

    Ils iront encore demander pardon.. Mdr !

  6. medzomekoure dit :

    Vous prétendez pouvoir faire sans les meilleurs ,alors allez-y,on vous regarde. Bande de tocarts que vous etes.

  7. J3ff dit :

    AUBAMEYANG sera-t-il suspendu pour absence , ou va-t-on encore assister au deux poids deux mesures ? ce n’est pas la première fois qu’il ne vient pas en sélection pour jouer un match important . Capitaine exemplaire ?

  8. MONSIEUR A dit :

    Il faut revenir aux jeux scolaires et universitaires si nous voulons réellement atteindre le haut niveau. Nombreux de nos footballeurs actuels n’ont pas fait leur classe: minime, cadet, junior, senior.De plus ils ne se connaissent pratiquement pas avant de se retrouver en sélection nationale.

    Hormis AUBAME YAYA, tous les autres joueurs du National AZINGO provenaient des jeux scolaires et universitaires et étaient très complices. AZINGO (et LES PANTHERES au tout début) avait un fond de jeu réel en milieu de terrain (ONDO Valerie, Jean Claude DOUKA, Anselme DELICAT, Guy-Roger NZAMBA, Guy ANOTHO, SOSSA DI NALO, Brice NKWELE, etc…), et de bons attaquants (Michel MINKO, Samuel RAOUTO, Alain MAKANGA, Pierre AUBAME YAYA, Régis MANON, etc…), sans oublier les défenseurs et gardiens de but (AMEGASSE, LOUBA, NDONG Parfait, ANGOUE Gaston, Germain MENDOME, Hervé ANGOUE, etc…).

    Le GABON actuel a perdu son football, son beau jeu à la Brésilienne. Il faut commencer à la base comme l’on fait les Ivoiriens, les Burkinabés, les Maliens; leurs fonds de jeu sont admirables.

    Nous devons créer des écoles de football (et autres disciplines) aux seins des grands lycées et collèges (en sport-études). Le sport mondial est devenu un emploi au même titre que la médecine, la mécanique, la comptabilité, etc…

  9. MBIRE dit :

    Finalement Mme ASSELE avait tord de declarer forfait lors des jeux de la Francophonie…elle avait que l’equipe de football n’avait pas de niveau. je me demande pour aller à ABIDJAN, c’est pour aller prendre une raclée.

  10. Black Panther coming from bee's forest dit :

    Messieurs souvenez vous des années 80-96, en 1985 je n’etais qu’un gosse quand mon oncle m’emmena au stade Omar Bongo pour suivre les légendaires derby: Petrosoport vs Mbilinga ou encore shell vs fc 105, ou le mythique A.S SOGARA vs Mbilinga à cette époque le championnat national était beau, je n’étais qu’un enfant mais j’étais émerveillé en voyant notre  »sokiss bango (stade omnisport plein à craquer) je me souviens qu’au primaire, durant une partie de foot nous ne prenions pas des surnoms de grands joueurs Etrangers mais nous prenions les grands noms de nos idoles made in Gabon: nos pseudonymes étaient: KASSA NGOMA, BRICE MAKAYA, MBOUGHA NZE, AUBAME YAYA et moi c’était NDONG PARFAIT….rappelez vous! pourquoi ca marchait à l’époque?? en grandissant j’ai fini par comprendre qu’à cette époque, le sport Gabonais était compétitif tout simplement parceque les sociétés privés, publiques et para publiques sponsorisaient le sport notamment notre football, ce qui fait que ces sociétés investissaient de l’argent dans la quete des talents sportifs aussi bien nationaux qu’internationaux et en méditant sur cette époque, le Football Gabonais est un model de réussite et pour preuve l’A.S SOGARA reste à ce jour, le seul club Gabonais à avoir disputé une finale de club champion CAF en 1986, AZINGO National reste à mon avis l’équipe national qui a réalisé la grosse performance en disputant les 1/4 de final d’une CAN 1996…
    AUJOURD’HUI amusons nous un peu à faire le bilan de notre football, je ne prendrais que quelques éléments:
    * l’Etat décide de financer le championnat national à coup de milliards entre 2010-2015 ou en est-on? aucun club n’a fait mieux que l’A.S SOGARA de 1986
    *Nous avons organisé deux CAN (en 2012 et 2017) « les pantheres » jusqu’à ce jour n’ont pas fait mieux « qu’AZINGO » de 1996 durant une CAN…
    un grand champion nègre disait ceci: « On ne devient pas champion dans un gymnase. On devient champion grâce à ce qu’on ressent ; un désir, un rêve, une vision. On doit avoir du talent et de la technique. Mais le talent doit être plus fort que la technique. » MOHAMED ALI
    Laissez le sport aux vrais sportifs de ce pays qui ont fait leur preuve et non aux politiciens d’opérette qui dans leur jeunesse n’ont jamais été des compétiteurs s’il vous plait

  11. MBIRE dit :

    mon frère, actuellement c’est NGUIEN MASUKU contre AS PELICAN, faut voir des tocards qui jouent.

Poster un commentaire