L’Organisation des Nations-unies pour l’Alimentation et l’Agriculture vient de mettre 393 000 dollars à la disposition du gouvernement afin de créer des cordons de sécurité alimentaire autour des centres urbains.

Ranch au Gabon (Siat – Archive) © L. Schoumacher

Ranch au Gabon (Siat – Archive) © L. Schoumacher

 

Dénommé «Appui à la promotion des petits élevages par un meilleur accès à l’aliment pour animaux au Gabon», un projet doté d’un montant de 393 000 dollars (environ 235 800 000 francs) et devant s’étendre sur une période de 16 mois fait actuellement l’objet d’une réflexion partagée entre le gouvernement et l’Organisation des Nations-Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Ce projet vise, entre autres, à donner les moyens à l’administration centrale et aux coopératives de renforcer leurs capacités dans la production des aliments pour bétail, difficilement accessibles aux petits éleveurs.

Le ministre de la Pêche et de l’Élevage a indiqué que ce projet contribuera efficacement à augmenter le taux de couverture des besoins de la population au plan national. «La direction générale de l’Elevage vous apportera un appui technique nécessaire en déployant les agents de l’État dans les fermes», a-t-il promis.

Pour sa part, le représentant par intérim de la FAO a précisé que l’objectif est de créer des bases nécessaires pour valoriser le potentiel de production d’aliments pour animaux au Gabon. L’organisme onusien appuiera directement la DGE, les coopératives et l’Office national des laboratoires agricoles (Onala), afin d’identifier les différentes sources de matières premières, les combiner adéquatement et en assurer la mise à disposition au bénéfice des éleveurs. Il s’agira également de garantir la qualité sanitaire et nutritionnelle pour les animaux.

Les bénéficiaires de ce projet suivront un programme de renforcement des capacités en production, analyse de la qualité et utilisation des aliments pour animaux. Cela inclura la revue du cadre alimentaire, la dynamisation des groupes de production, la vulgarisation des techniques de production, la collecte et le partage d’informations sur les sources ainsi que l’assurance de la qualité des aliments distribués aux animaux. Des résultats sont plus qu’attendus au bout de 16 mois, notamment la baisse des coûts de la viande et des œufs, la fabrication des aliments par les éleveurs, l’augmentation du nombre d’unités de production d’aliments et l’effectivité du laboratoire vétérinaire pour l’analyse des aliments.

 

 
GR
 

4 Commentaires

  1. mourou tabe dit :

    L’agriculture, l’élevage et la pêche sont moins considérés que la construction d’une piste de golf au Gabon. Et pourtant sans manger, on ne peut rien faire. les près de 250 millions pour mettre en place des unités de fabrication des aliments de bétail que la Communauté internationale est obligée de nous donner, parce que le constat est alarmant, devrait nous faire honte. Tous les pays développés ont un socle agricole important. le Gabon veut devenir émergent en étant tributaire de l’étranger à plus de 80% de son alimentation.Il suffira que l’on refuse de nous vendre la nourriture pour que le Gabon s’écroule. Il faut assurer l’autosuffisance des gabonais par une vraie politique de production alimentaire, pas celle de GRAINE qui n’est qu’un moyen détourné pour avoir des terres pour que OLAM plante le palmier à huile et l’hévéa, cela est possible à condition d’en avoir la volonté politique.

  2. matho dit :

    Avant Graine c’etait ministere de l’Agriculture et de l’Elevage,pas de chance pour l’autre à la cravate rouge,voilà un chantier plus concret à piloter.

  3. Meradie ndossi dit :

    Projet graine,pourquoi pas projet élevage? La vision du chef de l’état qui est « Gabon émergent » prend bien des couleurs favorable à notre pays.

  4. Laura dit :

    L’élevage, graine , font parties du PSGE .

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