Au terme de sa récente session extraordinaire, le Conseil national de la démocratie (CND) a fait adopter un code de bonne conduite, en dépit du refus de plusieurs partis d’y souscrire.

Ouverture des travaux, le 11 mai 2016. © Primature-Gabon

Ouverture des travaux, le 11 mai 2016. © Primature-Gabon


 
S’il a dit avoir apprécié le travail des conseillers ainsi que les contributions des formations politiques ayant pris part à la session extraordinaire, tenue à Libreville du 11 au 12 mai dernier, le président du Conseil national de la démocratie (CND) n’en est pas sorti totalement satisfait. Alors que cette rencontre avait pour but de parvenir à la signature d’un code de bonne conduite pour les scrutins à venir, notamment l’élection présidentielle, l’initiative s’est heurtée aux bouderies d’une partie de l’opposition.
A en croire le quotidien L’Union, certains partis ont décidé de claquer la porte des discussions. Raison évoquée : le maintien de l’article 8 alinéa 2 du projet de code. Un article jugé excessivement contraignant voire malsain puisqu’il veut que chaque parti politique affirme officiellement son appartenance, soit à la majorité soit à l’opposition, en fonction des ses alliances. Mieux, le texte indique qu’une copie de cette déclaration est à envoyée au CND ainsi qu’au ministère de l’Intérieur, à la Commission électorale nationale autonome et permanente (Cenap) et au Conseil national de la communication (CNC).
N’empêche, Séraphin Ndaot Rembogo s’est réjoui de la qualité du texte, qui vise à «assurer un climat serein avant, pendant et après toute consultation électorale». Pour le président du CND, en dépit des défections enregistrées, les travaux ont abouti à «un texte de qualité à l’usage des acteurs de la vie politique nationale, impliqués dans le processus électoral». Reste aux acteurs de s’approprier ce code de bonne conduite et de le mettre en pratique.
 

 
GR
 

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