24 heures après leur mouvement d’humeur au cours duquel ils réclamaient de meilleures de conditions de travail, le 13 décembre à Libreville, les élèves de cet établissement d’enseignements secondaire ont reçu plusieurs centaines de tables-bancs.

Des élèves du Lycée Paul Indjendjet Gondjout à la sortie des cours. © D.R.

 

Suite au mouvement d’humeur des élèves lycée Paul Indjendjet Gondjout, le 13 décembre à Libreville, le gouvernement a décidé de satisfaire leur principale revendication. L’établissement d’enseignement secondaire a ainsi été doté de 1200 tables-bancs 24 heures plus tard.

En effet, les élèves de l’établissement public réclamaient de meilleures conditions d’études. Dans certaines salles de classes, les élèves sont quatre, voire cinq sur un table-blanc, au lieu de deux comme cela est communément admis.

Excédés, ils sont donc montés au créneau et ont entamé un mouvement d’humeur, érigeant des barricades sur la voie publique, obstruant ainsi la circulation des véhicules. Un mouvement d’humeur qui a finalement tourné à l’affrontement entre les manifestants et les forces de l’ordre, avec des échanges de pierres et de gaz lacrymogènes entre les deux parties.

Un mal pour un bien, serait-on tenté de dire, vu que les élèves ont finalement obtenu gain de cause. Toutefois, cette situation est désolante pour le pays, d’autant que ce cas n’est pas le seul répertorié. La situation étant bien pire à l’intérieur du pays, où des élèves sont assis à même le sol, faute de tables-bancs.

Une situation d’autant plus incompréhensible que le pays regorge d’essences de bois et unités manufacturières à même de doter en table-bancs, l’ensemble des établissements scolaires du pays. Pour beaucoup, cette situation est voulue et entretenue par le gouvernement. Car il a fallu aux élèves du lycée Paul Indjendjet Gondjout de manifester pour que leur établissement soit doté en tables-bancs. Un exemple qui pourrait bien faire école.

 
GR
 

3 Commentaires

  1. Nkembo dit :

    Preuve que les élèves sont plus crédibles,mieux écoutés que Mombo et son acolyte à la barbe poivrée?
    Je suis de passage

    • Matho dit :

      Passe et va loin! Ici c’est la preuve que le pouvoir considère que Mombo et la « barbe poivrées » comme tu dis sont des adversaires politiques et dans cette logique toute victoire de leurs revendications est douloureuse et ressentie comme une défaite, une humiliation car comment expliquer qu’en à peine 24 heures des tables bancs soient disponibles alors que les syndicalistes les demandent depuis des mois?

  2. CANTON LEYOU dit :

    L’amateurisme est le leitmotive et le credo de nos gouvernants. Des réactions TOUJOURS après des mouvements d’humeurs, ils ne savent pas PRÉVOIR, ANTICIPER et PROJETER, c’est un chagrin et le dernier de leur soucis. Gouverner ou administrer pour eux, c’est IMPROVISER, RÉAGIR après mouvements d’humeurs. C’est à croire s’ils savent pourquoi ILS sont là?
    Patriotiquement.

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