Dans le but de répondre à la demande actuelle, tout en améliorant les conditions de travail des enseignants, le gouvernement projette de construire de nouvelles écoles, d’étendre et de réhabiliter d’anciens bâtiments à Libreville et Port-Gentil.

Le gouvernement projette de construire de nouvelles écoles à Libreville et Port-Gentil. © Gabonreview

 

La rentrée scolaire 2017-2018 devrait se faire dans de nouvelles salles de classes et dans de nouveaux bâtiments pour des élèves du secondaire, du primaire et du pré-primaire de Libreville et de Port-Gentil. C’est en tout cas ce qu’espèrent de nombreux parents dans les deux villes, où les effectifs d’élèves ont connu une forte hausse ces dernières années, sans que les meilleures conditions de leur accueil n’aient souvent été réunies au préalable.

Pour tenter de palier le phénomène d’effectif pléthorique dans les salles de classes, le ministère de l’Education nationale projette de construire de nouvelles écoles, d’étendre et de réhabiliter d’anciens bâtiments dans les deux capitales. Un avis de manifestations d’intérêt a d’ailleurs été lancé il y a quelques jours, dont le délai court jusqu’au 28 février prochain.

Alors que le gouvernement s’est toujours caché derrière la difficile situation économique et financière actuelle pour justifier l’absence de nouvelles écoles à travers le pays, cette fois le ministère de l’Education nationale et l’Agence nationale des grands travaux d’infrastructures (ANGTI), le maître d’ouvrage délégué, assurent, sans jamais dévoiler le montant, qu’il y a de l’argent pour la réalisation de ce projet.

Le Gabon a notamment obtenu un concours financier de l’Agence française de développement (AFD) il y a quelques mois. Cette nouvelle aide financière entre dans le cadre du Programme d’investissement dans le secteur de l’éducation (Pise). Les fonds permettront de financer aussi bien les études architecturales liées au projet que la réalisation proprement dite des travaux ainsi que leur suivi.

Ce projet, indique le ministère de l’Education nationale, inclue des «travaux annexes», notamment l’aménagement des voies d’accès aux futurs bâtiments et le raccordement en eau et en électricité des sites non pourvus. La date de démarrage des travaux sur les chantiers reste toutefois à déterminer, de même que certains, à l’intérieur du pays, voudraient voir les établissements scolaires de leurs localités bénéficier, eux aussi, du programme de réhabilitation ou d’extension initié par le gouvernement.

 
GR
 

6 Commentaires

  1. djouori dit :

    L’AFD aurait pu associer les collectivités locales pour une approche participative. Je crains voir ces écoles, si elles sont construites,être dans les zones qui n’en ont pas besoin. Et qu’en est-il de l’ENS et des ENI? La construction d’école va de pair avec la formation des enseignants de manière annuelle et sans arrêt. La moyenne par classe à l’ENS est de 200 étudiants alors que les micro enseignements exigent environ 20 par classe.

  2. diogene dit :

    Une école pour chaque innocent abattu, une crèche pour chaque militant emprisonné…
    A ce rythme là on va pouvoir en faire profiter nos voisins.

  3. Ozoua dit :

    Il ne s’agit pas de construire des bâtiments austères. Il faut parler d’une éecole gabonaise de nouvelle génération

    Le pouvoir d’achat des gabonais est tendu du fait des dépenses de scolarité dans les écoles privées

  4. expat dit :

    J’espere que ma boite aura la chance d’en construire une.
    et une vrais, pas menuiseries bois foirées et naco qui prennent l eau…

  5. MWANE NYAMBI dit :

    Bonne nouvelle!!! Après le septennat des stades, il est temps de penser au savoir, à l’éducation, à l’instruction.

  6. Milangmissi dit :

    Ils vont écrire des lignes sur budget d’exécution mais les écoles resteront dans nos esprits, comment voulez vous que des gens qui n’ont pas fait des études puissent sacraliser l’école ?
    Chaque fois qu’on présente le premier ministre gabonais, on ne mentionne pas ses études ? Toujours sa carrière de diplomate

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