Remontée contre la note circulaire du ministre de l’Education nationale, l’un des principaux syndicats de l’Education n’est favorable à une sortie de crise qu’à la condition que le Gouvernement se conforme aux conclusions des Etats généraux et celles de la Commission ad hoc du dialogue social d’Angondjé.

Les enseignants engagés dans un bras de fer avec le Gouvernement, n’entendent pas lever la grève sans signal fort. © Gabonreview.

 

La Convention nationale des syndicats du secteur éducation (Conasysed), réunie en Assemblée générale le 6 février 2017, a rejeté l’ensemble des propositions faites par le vice-premier ministre dans sa quête pour un dénouement heureux de la crise qui secoue actuellement le secteur éducation. En proposant sa médiation la semaine dernière, Bruno Ben Moubamba avait suggéré la mise en place d’une commission chargée d’examiner les points de revendication contenus dans les différents cahiers de charges, l’élaboration d’un plan d’urgence et une invitation à participer au dialogue politique prôné par Ali Bongo Ondimba.

En réponse, les deux syndicats ayant pris part à cette réunion, Conasysed et Sena, avaient choisi de se référer à la base avant de se prononcer sur la suite à donner à ces propositions. Chose faite le 6 janvier à Awendjé pour la Conasysed. Au terme d’une Assemblée générale retardée par la forte pluie qui s’est abattue sur la ville, les enseignants ont refusé de considérer les propositions du vice-premier ministre.

Concernant l’éventuelle participation au dialogue politique, les enseignants dont le syndicat appartient à la confédération syndicale Dynamique unitaire (DU), ont clairement marqué leur refus d’y participer. La DU s’étant déjà prononcé pour un niet à participer à ce conclave.

Sur le plan d’urgence et de la mise en place d’une Commission chargée d’examiner les points de revendication, la Conasysed a renvoyé le Gouvernement aux conclusions des Etats généraux de l’éducation de 2010 et les conclusions de la commission ad hoc relative au dialogue social d’Angondjé du 28 novembre 2014 au 16 janvier 2015.

Les enseignants redoutent l’effet « corrosif » des mesures prises par le ministre Florentin Moussavou sur leur détermination. Céder à cette pression, ont estimé de nombreux intervenants, donnerait au Gouvernement une arme redoutable contre les mouvements de grève à venir. Ils attendent des signaux forts de la part du Gouvernement sur la base des conclusions des travaux évoqués.

Auteur : Alain Mouanda

 
GR
 

16 Commentaires

  1. SEMA dit :

    Des Hommes c’est comme ça.

  2. gaboma dit :

    Les enfants d’Ali Bongo apprennent en Angleterre, ceux de la plupart de ses collaborateurs proches sont dans les établissements conventionnés et lycée français quand il ne font leurs études à l’étranger. Les grèves ne touchent ni de près, ni de loin les sorciers qui nous gouvernent. Bien au contraire, nous tombons dans leur piège celui de rendre nos vies encore plus difficiles, compromettre l’avenir de nos enfants quand les leurs sont ailleurs, détruire notre pays (eux ne vivent au Gabon que pour se faire de l’argent, ils ont les moyens d’aller ailleurs: ali bongo et ses enfants sont aussi français) . Nous participons à la destruction de notre propre vie. Soit les syndicats se réunissent pour décréter un blocage total de notre pays jusqu’à la chute du système Bongo qui nous précarise, soit on arrête les grèves dans la santé et l’éducation parce que c’est toujours les petites gens qui en pâtissent et nous tournons à rond depuis des décennies. Au font, ce nous désirons sans franchir le pas, c’est faire mettre fin à cette gouvernance médiocre en faisant partir les des Bongos. Nous détruisons nos propres vies et l’avenir de nos familles avec ces grèves. La famille d’Ali Bongo et celles de ses valets ne seront plus jamais pauvres. Réfléchissons à la façon de faire avancer définitivement notre pays sans que nous ne participions à rendre la vie futur de nos enfants pire que la notre.

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  3. Samuel dit :

    Ce gouvernement ne veut toujours pas mettre en oeuvre les conclusions des états généraux de l’éducation nationale, mais préfère inviter les syndicats à leur dialogue. Pourquoi certaines personnes pensent qu’elles sont plus intelligentes que d’autres, même si l’argent du pays leur fait perdre la tête. SOUTIEN TOTAL AUX SYNDICATS QUI PRENNENT LES PROBLÈMES DE LEUR CORPORATION À BRAS LE CORPS

  4. Feuille de Manioc dit :

    Moubamba s’est pris un vent des deux côtés ! Les membres de ce syndicat sont des jusqu’au boutistes ! Moubamba n’avait donc pas compris ça et que tout avait déjà été essayé pour dénouer cette crise.

  5. project-investors@outlook.fr dit :

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  6. jean - jacques dit :

    Voila c’est bien fait pour Moubamba, les criminels qui sont sont dans les syndicaux dans notre pays, tu as voulu montrer que c’est toi le roi de l’affaire. La seule solution de tous ses grevistes c’est COUPE LEURS SALAIRES, LA RADIATION TOTALE DES TOUS CEUX QUI NE SERONT PAS AU TRAVAIL. C’est tout les choses des bandits se reglent en banditisme. On verra comme ce vieillard ping qui leur incitent de faire des greves pourra leur trouver du travail.

  7. jean - jacques dit :

    On dirait on ne se comprnd pas pour vous 73 ans ele est agé ou il est vieillard? continuer de refuser la realité , ping ne serait jamais president du Gabon ele plus fort politiquement que le defunt Mamboundou , je dis c’est le jour et la nuit. Votre vieillard c’est leau chaude qui ne brule pas l’Habit. il va faire le bruit le bruit quand ses 80ans vont arrivé ilç n’aura meme plus la force de se le´ver.

  8. le peuple dit :

    Jean Jacques
    Tu crois que les gabonais sont idiots d’avoir choisi Mr Jean Ping comme président de la république?

    Ping est le président de l’alternance pour permettre au Gabon de rentrer dans un air nouveau où un intellectuel moraliste sera au pouvoir non pas pour ne penser qu’au loisir mais pour construire des universités des écoles primaires et secondaires des hôpitaux des routes des entreprises dans toutes l’étendues de notre territoire de redonner à chacun de trois pouvoirs leurs libertés

    nous savons qui est qui dans se pays qui peut quoi qui vaut quoi

    nous avons choisi ping parce que c’est l’homme de la situation et il ya l’influence nécessaire un passé connu qui peut nous aider à accéder à la libération du peuple gabonais de la tyrannie du clan bongo qui nous exaspère et nous met un corde au coup en la serrant de jour en jour comme si c’était nous les étrangers dans notre propre pays.

    MERDE

  9. rdx dit :

    Dite moi jean Jacques où avez vous fait vos etudes?

  10. Garry dit :

    les syndicaux, jean jacques toi aussi b.. c’est b..e

  11. Le Nantais dit :

    Kiéééé jeanjacques machin-chose là, tu es Gabonais même ?

    C’est quoi ton pb ?

    Merde !

  12. jean -jacques dit :

    j’ai fais mes études au Gabon, je sias tres bien que beaucoup d’être vous leur memoires ne fonctinnent plus à cause de la defeite de l’election de l’an passé, je vous rappel que ses greves À repetion ne datent pas de sous l’ere du pdt Ali. depuis obo, qui se souvient de ngouangou, ou le defunt daniel lekambo? aujourd’hui avec toute la haine que votre vieillard a sur les autres il passe son temps a financé le greves pour petuber le pays, je suis pour la ration complete.il faut trater les enseignants bandits comme les banbdits les sages comme les sages.le presiden ali et le premier min. doivent changer des noms pip:prime d’incitation à la performance; pour les fonctions responsables.
    et la PIG: Prime d’Incitation à la Greve ( ceux la il faut suspendre es salaires ).ce sont les hors la loi.

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