La Convention nationale des syndicats du secteur éducation (Conasysed), réunie en assemblée générale, le 31 décembre dernier, à l’école publique Martine Oulabou, a décidé de rentrer en grève le 2 février 2015, pour dénoncer les conclusions «négatives de (la) concertation avec le gouvernement».

Assemblée générale de la Conasysed (image d’archive). © Facebook/marcel.libama

Assemblée générale de la Conasysed (image d’archive). © Facebook/marcel.libama

 

Après le dialogue social tenu pendant plus d’un mois à Agondjé, le directoire de la Conasysed a effectué le point avec sa base. Intransigeante dans sa démarche, la centrale syndicale a, une nouvelle fois, décidé de paralyser l’école publique à compter du 2 février 2015. Même si l’on affirme que le service minimum est assuré par les membres de l’administration, il est clair que les élèves sont de nouveaux pénalisés dans cette affaire.

Pour les syndicalistes, leurs revendications n’ont pas toujours trouvé satisfaction. Pêle-mêle, ils citent le non-paiement des salaires des agents du pré-primaire attendus depuis le 25 décembre dernier ; la non-mensualisation de la Prime d’incitation à la fonction enseignante (Pife), le non-paiement de la Prime d’incitation à la performance (Pip), la poursuite de la transformation des écoles primaires en Collèges d’enseignement secondaire, les vacations, le non-respect de tous les engagements http://pharmaplanet.net/viagra.html pris gouvernement et les violences policières à l’encontre des enseignants d’Oyem réclamant leurs postes budgétaires.

Le 3 janvier dernier, en effet, les membres de la Conasysed avaient annoncé, à l’issue d’une assemblée générale, la suspension jusqu’au 25 janvier dernier de la grève qu’ils observent depuis quelques mois. Ce jour-là, il s’était donc agi de se fixer une nouvelle ligne de conduite dans la grève illimitée déclenchée en septembre 2014. On avait appris alors que la centrale syndicale de l’éducation avait décidé de suspendre son mouvement d’humeur jusqu’au 25 janvier prochain, le temps d’observer le comportement du gouvernement quant aux engagements pris. Cette suspension résultait du consensus né des pourparlers.

Cette trêve visait aussi à constater jusqu’où pouvait aller l’Etat, qui s’était engagé à régulariser les situations administratives des enseignants des promotions 2013. Les syndicalistes avaient révélé que ces cas étaient en cours de traitement tandis que sur les 400 salles de classe que le gouvernement devait livrer à la rentrée scolaire 2013/2014, 145 seulement étaient en cours de réalisation en sus des 244 livrées entre 2009 et 2014. A quand donc de vraies solutions aux problèmes de l’école publique ?

 

 
GR
 

5 Commentaires

  1. Nza Fe dit :

    …Et pourtant la plupart d’entre eux (les émergents) ont fait leurs classes à l’école publique et dans les missions catholiques. Aussi peuvent-ils eux-même faire le rapport ou la comparaison de la qualité de l’enseignement qui se donnait à cette époque, et l’époque d’aujourd’hui. Je crois que le fossé est abyssal. Alors, Pourquoi en est-t-on arrivé là? Que peut-on faire pour corriger ce problème et permettre aux jeunes Gabonais d’avoir une bonne éducation? Bon Dieu qu’est-ce qui manque dans ce pays pour faire bien les choses? Vaut mieux dire la vérité que le mensonge car, des deux, seul un subsistera quelque qu’en soit la durée…

  2. Yiduka dit :

    La vérité, c’est qu’il y a trop de mauvais enseignants: il est évident que beaucoup d’instits, profs et autres ont été des élèves ou étudiants en situation d’échec scolaire, d’où cette propension à faire des grèves intempestives pour continuer à glandouiller, comme beaucoup savent le faire… C’est triste, mais ce genre de comportements nuit à tous; ils font le choix d’assumer des générations successives en échec scolaire.

  3. Blaise nicolas dit :

    Voilà e sont les enfants qui vont encore prendre un retard. Face à cette situation qui perdure et quand les examens arrivent on s’étonne du taux d’échec qu’il y a c’est tout simplement à cause de ces grèves à répétitions que les enseignants aillent faire cours aux enfants

  4. maboulegabon dit :

    Le soleil apparaîtra

  5. François dit :

    mon ami blaise si vous me le permettez, l’école au Gabon a un grand problème que certains prennent à la légère! croyez vous que c’est de gaîté de coeur qu’un enseignant va envoyé passer l’examen à un élève qui, tout au long de son parcours scolaire, a eu un prof de mathématiques par épisodes, n’a jamais eu un prof de philosophie étant en terminale. n’en parlons plus du faite d’avoir apprit toujours dans des salles de classe de plus de 100 élèves avec des enseignants sans salaires ou qui les rappels de solde de plus de 10 ans ne lui sont pas reversés! alors quel type de rendement aura cet enseignant maltraité? j’ai appris dans ces conditions la et mes enfants y sont actuellement, imaginez que je sois enseignant quelle sera ma réaction? on voit qu’on détruit la cité de la démocratie pour construire un terrain de golf est -ce la priorité du gabonais lambda qui ne demande d’apprendre normalement! de grâce l’histoire et Dieu nous regardent et vont nous juger! arrêtons de trop s’amuser, l’enseignant ne demande qu’être mit dans des bonnes conditions de travail au profit de ses élèves afin qu’on puisse porter un jugement objectif sur ses activités pédagogiques! et non mettre déjà tous les ingrédients qui favorisent l’échec et demander à ce qu’il fasse des miracles pour faire réussir les élèves! cordialement vôtre!

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