Si les apprenants étaient pour la plupart dans leurs lycées et collèges publics, les enseignants n’y étaient pas. Ils ont choisi unanimement de ne pas donner suite au rendez-vous du «patriotisme» souhaité par les autorités et une certaine frange des partenaires sociaux.

Vu d’ensemble du lycée Paul Indjendjet Gondjout le 16 mars 2015. © Gabonreview

Vu d’ensemble du lycée Paul Indjendjet Gondjout le 16 mars 2015. © Gabonreview

 

Le 16 mars courant, la population a cru à l’effectivité de la reprise des cours sur l’ensemble du territoire national, au regard de l’affluence des apprenants dans les carrefours de la capitale et devant certains établissements. Malheureusement, il n’en était rien. Juste des élèves trainant aux abords des structures scolaires. Malgré le versement de la Prime d’incitation à la performance, les enseignants affiliés à la Dynamique unitaire ont décidé du maintien de la grève si toutes leurs revendications ne trouvent pas satisfaction.

Du collège d’enseignement secondaire Ba Oumar, au lycée Léon Mba en passant par le lycée Paul Indjendjet Gondjout, le décor était le même : enseignants absents, salles de classe vides et apprenants déambulant dans la cour. Ces lycéens disent tous s’être fiés aux informations distillés par certains organes de presse et aux messages reçus sur les téléphones portables durant le week-end. «Lorsque ma maman allait au travail, elle a aperçu les lycéens qui allaient à l’école. C’est ainsi qu’elle a décidé de m’appeler pour me dire que les cours avaient repris et que je devais m’apprêter pour m’y rendre», a déclaré Yoann Ngoua, lycéen.

Pour les enseignants, tant que l’État n’aura pas pris ses responsabilités pour répondre positivement à leurs revendications, aucune reprise des cours n’est envisageable. Ils déplorent les intimidations et appel à l’arrêt de la grève dans l’administration publique par le porte-parole de la présidence de la République, accusé d’entrave au droit de grève.

 

 
GR
 

3 Commentaires

  1. Julio bangado dit :

    Il nous font chier….merde

  2. Pondora dit :

    C’est l’avenir de la jeunesse gabonaise qui est traînée dans le boue, ce qui me fait le plus mal c’est qu’ils ne se soucient pas de tout sa les enseignants ils veulent uniquement qu’on leurs versent ce qu’ils demandent mais tout sa demande du temps et le temps les élèves n’en ont pas assez.

  3. Marcel gomez dit :

    C’est triste cette affaire est déjà politique alors que c’était une revendication sociale noble que les gens de mauvaise fois qui n’aime pas le Gabon et la jeunesse Gabonaise pour de cette revendication un moyen pour eux de ce faire un beuzzzzz sous la haute inspiration de leurs amis de l’opposition qui leurs promettent des place dans leurs gouvernements virtuel branché a un câble 3.0 mais mon Dieu c’est triste la jeunesse Gabonaise leurs observeent et leurs dit nous ne vous lass

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