Le Syndicat de l’éducation nationale, a ordonné le 27 février 2017, l’arrêt immédiat des répressions violentes, des interpellations sauvages des élèves, des enseignants, et demande au gouvernement de rétablir les 826 enseignants sanctionnés dans leurs droits.

Le siège du Sena. © Gabonreview

 

A la faveur d’un point presse à leur siège de la Peyrie, le 27 février dernier, les membres du syndicat de l’éducation nationale (Sena), ont fustigé la posture des autorités politiques, face aux revendications des travailleurs, caractérisée par «la menace, l’intimidation et la répression policière». Pour le syndicat, ces violences traduisent une certaine incompétence du pouvoir à gouverner pacifiquement, dans le respect des concitoyens et notamment de la jeunesse.

Les enseignants membres du Sena. © Gabonreview

«Le Sena considère que ces violences policières sont un exemple lamentable qui est donné aux jeunes générations, sur l’exercice du pouvoir en démocratie. Aussi appelle-t-il ses militants, sympathisants et plus largement les parents d’élèves à s’organiser, en soutien et protection des manifestations citoyennes relatives au bien-être éducatif dans notre pays», a déclaré le secrétaire général du Sena, Fridolin Mve Messa.

Promettant une réponse proportionnelle à la réaction du gouvernement, tout au long de sa grève, pour la défense de l’honneur, la dignité, l’école et la profession enseignante ; le Sena envisage de saisir le Conseil d’État, pour la violence du gouvernement à l’encontre de l’école gabonaise. Le syndicat évoque notamment la suspension des soldes de 807 enseignants et la proposition de radiation de 19 autres, en violation de la Constitution de la République gabonaise et au mépris du statut général la fonction publique.

«Nous réitérons également notre exigence de la construction d’établissements scolaires, conformément aux états généraux de l’éducation de 2010, du paiement de la prime d’incitation à la performance du 2ème trimestre 2015, du paiement des cas d’omission de la PIFE de 2015, du paiement des rappels solde, du paiement des vacations du baccalauréat 2016, ENS, ENI, et de l’organisation du concours interne d’entrée à l’Ecole normale supérieure (ENS), renvoyée sine die au moins de juin 2016», a rappelé Fridolin Mve Messa.

 
GR
 

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