L’Unesco organise depuis le 9 mai 2017 un atelier de formation axé sur l’introduction de la méthodologie de la micro-science à l’endroit des enseignants du secondaire du bassin pédagogique de Libreville.

Les enseignants surpris en pleine formation sur la méthode expérimentale, le 9 mai 2017, au lycée Nelson Mandela. © Gabonreview

 

Les enseignants en atelier de formation sur les microsciences. © Gabonreview

Une quarantaine d’enseignants des sciences de la vie et de la terre et de science physique bénéficient depuis le 9 mai dernier au lycée d’excellence Nelson Mandela, d’un atelier de renforcement de capacité dans les pratiques en sciences physiques, et science de la vie et de la terre. Cette formation s’inscrit dans le cadre de la mise en place du projet mondial des micro-sciences initié par l’Unesco pour la promotion de l’enseignement des sciences.

Les objectifs principaux de ce projet sont entre autres : la promotion de l’expérimentation pratique en sciences en utilisant les micro-sciences comme outil de sensibilisation auprès des décideurs politiques ; l’amélioration des programmes scolaires scientifiques en y insérant l’expérimentation pratique afin de mieux comprendre la science ; l’augmentation de l’intérêt des jeunes pour les sciences de manière à promouvoir l’égalité entre les sexes, la culture scientifique, et le choix d’une carrière scientifique ; le renforcement des capacités en matière d’éducation scientifique et le développement du raisonnement scientifique et de la pratique des sciences chez les élèves…

«Il est urgent de replacer au centre les enseignements et apprentissages des sciences la méthode expérimentale. Le cours de micro science impacte énormément l’élève dans l’intégration de savoir. lorsque l’élève lui même a la capacité de toucher le matériel, d’observer, de poser une hypothèse, d’observer les résultats, de relever et d’interpréter les résultats et de conclure, ils comprennent mieux un savoir que lorsqu’il est donné de façon théorique sur un tableau noir. les notes vont s’améliorer, le nombre d’élèves qui vont s’orienter en sciences va augmenter et nous auront d’avantage de jeunes gens qui embrasseront des métiers scientifiques», a relevé le chef de projet, Clarisse Anguezome Nguema.

Ce projet d’apprentissage actif des sciences offre la possibilité aux élèves des établissements secondaires de faire des travaux pratiques en sciences physiques et biologie, en utilisant des kits livrés avec des manuels explicatifs (matériel d’enseignement et d’apprentissage de l’Unesco) qui décrivent de possibles expériences scientifiques. Ces kits sont de véritables mini-laboratoires. Ils sont sans danger, dans la mesure où les élèves n’utilisent jamais plus de quelques gouttes de produits chimiques pour réaliser leurs expériences.

«Ça fait bien longtemps que nous avons perdu les pratiques nécessaires aux bons enseignements et à la bonne compréhension des études scientifiques dans nos établissements primaires et secondaires. Notre souhait et d’avoir assez de matériels pour que nous puissions les utiliser au sein de nos établissement pendant les enseignements. Les laboratoires sont pratiquement inexistants dans nos établissements», a déploré le participant, Joël Mimbimi Odzigui.

 
GR
 

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