La Convention nationale des syndicats du secteur de l’éducation (Conasysed) a suspendu le 13 janvier sa grève d’avertissement, pour permettre au gouvernement de donner satisfaction aux points restés en suspens.

Reprise des cours dès ce lundi 15 janvier sur toute l’étendue du territoire national. © Gabonreview

 

Après deux semaines de paralysie partielle dans certaines écoles du pays, la Convention nationale des syndicats du secteur de l’éducation (Conasysed) a suspendu son mouvement de grève le 13 janvier. Elle appelle à la reprise des cours dès ce lundi 15 janvier, sur toute l’étendue du territoire national.

Cette décision vise, selon le bureau national de la Conasysed, à accorder un nouveau délai au gouvernement pour réhabiliter la Conasysed et donner satisfaction aux points restés en suspens. Ce délai court jusqu’à la fin du mois de février 2018. «Faute de quoi, la grève pourrait être reconduite et d’autres stratégies légales de lutte seront mises en exergue» a-t-il averti.

Si elle fustige l’inaction du gouvernement en faveur d’une rencontre avec les partenaires sociaux, la Conasysed ne nie pas les avancées enregistrées dans le traitement et la résolution de certains points de revendication inscrits dans leur cahier des charges.

Sur ce plan, elle reconnaît «l’obtention du début de paiement des vacations des examens et concours du C.E.P, et incessamment celles concernant le BEPC et le BAC ; l’évolution favorable des dossiers de paiement des arriérés de salaire de 807 plus 19 ; le traitement à la Direction d’académie provinciale (D.A.P) Estuaire des dossiers des affectations et mutations disciplinaires des délégués syndicaux, le maintien de l’exercice du droit syndical et celui du droit de grève dans la révision constitutionnelle(…)».

Cette baisse de tension entre la Conasysed et le gouvernement est perçue par certains observateurs comme une voie de sagesse. Cette accalmie permettrait aux deux parties de travailler sereinement pour sortir l’école gabonaise de l’ornière.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Olsen dit :

    Gouverner c’est prévoir partout sauf au GABON apparament si non pourquoi les mêmes problèmes revienent chaque années.

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