Subissant une forte dégradation depuis plusieurs années, l’école catholique Saint-Dominique B de Moanda est en passe de connaître une cure de jouvence. Comilog y entreprend depuis quelques mois des travaux de réhabilitation.

Un bâtiment de l’EPC Saint-Dominique de Moanda en attente de réfection. © Gabonreview

Un bâtiment de l’EPC Saint-Dominique de Moanda en attente de réfection. © Gabonreview

 

L’école privée catholique Saint-Dominique B de Moanda, dans la province du Haut-Ogooué, devrait connaître une nouvelle jeunesse dans les mois qui viennent. C’est en tout cas ce qu’ont promis les responsables de la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), le 1er décembre 2016, à la faveur d’une cérémonie de remise de 150 tables-bancs et d’outils nécessaires à la salubrité et à la sécurité des 329 jeunes élèves inscrits dans l’établissement cette année.

Le bâtiment rénové, présenté lors de la remise des dons à l’établissement. © Gabonreview

Le bâtiment rénové, présenté lors de la remise des dons à l’établissement. © Gabonreview

L’EPC Saint-Dominique B de Moanda, construite en 1955, soit 61 ans après, n’était plus que l’ombre d’elle-même. La principale raison évoquée par Jean Michel Abourou Eyalou, le chef de secteur scolaire catholique du Haut-Ogooué sud, un maigre budget ne permettant pas de concilier le financement des nombreux besoins liés au fonctionnement, l’entretien des bâtiments et à la sécurité de l’école dont la véritable capacité d’accueil est de 250 élèves. Depuis, cette école qui, selon ses responsables, a formé plusieurs cadres de la ville et du pays, donnait un spectacle pour le moins désolant. «Cette école était devenue la plus vétuste de la ville du manganèse», a reconnu le chef de secteur, qui n’a pas manqué de remercier le «bienfaiteur» de l’école, non sans glisser un nouvel appel à l’aide en vue de la réhabilitation de l’école A, aussi bien dégradée, sinon plus que l’école B.

Celle-ci a connu de malheureux épisodes dans son histoire, notamment la destruction des toitures des bâtiments à cause des intempéries, la détérioration des tables-bancs, bien trop vétustes, et la décrépitude des murs des quatre bâtiments que compte l’établissement, qui menaçaient de tomber à tout moment. Sa réhabilitation par Comilog ravive l’espoir chez les responsables, les enseignants et surtout les élèves. L’exploitant de manganèse a consenti à investir plus de 23,7 millions de francs CFA pour la réfection de la charpente d’un des bâtiments, la réfection d’une des toitures, l’achat de 150 tables-bancs et de 9 nouveaux tableaux pour le primaire et le pré-primaire, la construction des toilettes modernes, l’achat d’une débroussailleuse et le financement des travaux d’assainissement des lieux. Ce budget prend également en compte le financement de la réfection d’un bâtiment de l’école Saint-Dominique A, estimé à 2,7 millions de francs.

Profitant de l’occasion, Comilog n’a pas manqué de réaffirmer son attachement à l’éducation et à la formation, en rappelant que dans la même localité, elle dispose d’un groupe scolaire (Henry Sylvoz, créé en 1962) allant de la maternelle à la classe de Terminale.

 

 
GR
 

8 Commentaires

  1. mabiala8 dit :

    un grand merci a comilog, enfin des entreprises qui pensent au pays avant leurs interets

  2. Herve ongali dit :

    Merci comilog. C’est vraiment gentil de refectionner cette ecole ou j’ai effectué mon primaire dans les annees 80. Comilog tu es une entreprise citoyenne. Merci et merci encore.

  3. Pas Possible dit :

    la rentrée c’est pour quand alors, sinon les élèves apprennent ou pendant la cure de jouvence… c’est terrible cette république. Plus taré je marche sur l’eau

  4. SEMA dit :

    Mettons en parallèle, d’un côté le chiffre d’affaire de COMILOG-ERAMET, et de l’autre l’impact environnemental et sur les riverains (le lit de toute une rivière occupé par les déchets, les affections,pour ne citer que cela),les conditions de travail, les salaires, l’état de la ville de Moanda et revenez nous dire « Merci Comilog ». C’est à croire nous sommes tous niais!

    • Charles Mouket dit :

      Sema on voit que vois que tu ne suis pas. Comilog depuis 2011 réhabilite la Moulili. Les conditions de travail sont correcttes. Pas 1 licenciement économique depuis sa création 1953, meme dans le moments difficiles. 2000 salariés dont + de 98% de gabonais. Ce n’est pas à une société de gerer une ville => inculte !

    • Charles Mouket dit :

      Chers Compatriotes,

      Au lieu d’être dans la critique stérile en continue, sachons encourager les bonnes initiatives. C’est çà aussi la démocratie.

  5. Obame dit :

    Nous avons un ministère de l’éducation nationale dont la mission est de s’assurer que nos enfants apprennent dans des conditions descentes.
    Mais, comme l’état a démissionné de ses responsabilités on en arrive à te telles situations.
    ‘L’éducation est à la base de tout développement ,même les pays dits développés en font une priorités, mais chez nous on a d’autre priorités : les courses de bateaux, les carnavales, la CAN …
    C’est juste pathétique.

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