Le conseil des ministres du 12 novembre dernier a consenti au transfert des actifs précédemment dévolus aux administrations et autres entités publiques et privées vers cet établissement public créé en 2011.

La centrale électrique thermique d’Alenakiri, l’un des ouvrages rétrocédés à la Société de patrimoine. © Gabonreview

La centrale électrique thermique d’Alenakiri, l’un des ouvrages rétrocédés à la Société de patrimoine. © Gabonreview

 

Afin de conforter la Société de patrimoine du service public, de l’eau potable, de l’énergie électrique et de l’assainissement dans sa mission de gestionnaire, d’exploitant et de conservateur de l’ensemble des équipements en matière d’énergie électrique, d’eau potable et d’assainissement, le gouvernement a décidé de lui concéder officiellement sept ouvrages hydroélectriques. Il s’agit de la centrale électrique thermique d’Alenakiri, celle de Port-Gentil, la centrale hydro-électrique de Grand-Poubara, les centres transformateurs de Nkok, Moanda et Franceville, le poste relais et lignes Alenakiri-Nkok. Des actifs que la structure publique exploitait déjà, depuis leur mise en service.

Cette décision prise en application des dispositions de l’article 12 du décret du 29 décembre 2011 portant création et organisation de la Société de patrimoine et de service public de l’eau potable, de l’énergie électrique et de l’assainissement n’anéantit en rien l’ambition de la structure de créer prochainement une société de production, de transport et de distribution de l’électricité qui pourrait concurrencer la SEEG, estiment certains.

Avec la Société de patrimoine, l’Etat dit vouloir se donner les moyens d’alimenter toute la population en eau dès 2017 et de porter la capacité de production d’électricité à plus de 1200 MW en 2020.

 

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Yannick dit :

    Je ne comprends pas bien…!! Un concurrent à la SEEG créé par l’État, ok. Mais à qui appartient d’abord cette SEEG là ?? N’est-ce pas à ce même État??

  2. Ledoyen dit :

    La régulation du secteur de l’énergie tout comme la libéralisation de son marché n’est pas chose facile. L’état veux bien jouer un rôle de régulateur et en même temps garant de l’ouverture à la concurrence. Ce qui donne en effet un état ambigu mais je pense que l’état devrait soutenir l’ensemble des jeunes opérateurs car il s’agit d’un secteur d’abord public qui engage en premier lieu les pouvoirs publics.

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