Les deux hôtels particuliers parisiens cités le 17 août dernier par Ali Bongo dans l’ensemble des biens offerts à l’Etat gabonais pour servir à des missions diplomatiques et culturelles pourraient susciter quelques soucis chez le président de la République : les deux enfants d’Omar Bongo, nés de son union avec Edith Lucie, se disent propriétaires de ces biens, et semblent n’avoir pas été consultés par leur frère aîné Ali Bongo.

Yacine Queenie et Omar Denis Bongo Ondimba, les deux «enfants Bongo-Sassou». © dworaczek-bendome.org

Yacine Queenie et Omar Denis Bongo Ondimba, les deux «enfants Bongo-Sassou». © dworaczek-bendome.org

 

Selon le média électronique d’informations confidentielles La Lettre du Continent, généralement bien informée sur les relations Gabon-Congo, Yacine Queenie et Omar Denis Bongo Ondimba, les deux enfants Bongo-Sassou, se seraient étonnés de l’annonce faite par Ali Bongo, lors de son allocution du 17 août dernier, de céder à l’Etat gabonais ces deux biens immobiliers. Le chef de l’Etat avait en effet affirmé avoir consulté l’ensemble des héritiers d’Omar Bongo pour la cession au Gabon de ces deux hôtels particuliers, mais si l’on en croit la lettre d’information sus-citée, il y aurait des sons de cloches différents.

La réaction de Yacine Queenie et Omar Denis Junior en a surpris plus d’un dans l’opinion, car, dans les salons feutrés de Libreville, on évoquait beaucoup plus la résidence du Camp de Gaulle comme propriété offerte à Edith Lucie Bongo par son époux ; d’où son appellation familière «Oyo». Par «Oyo» -ville du Nord du Congo où serait née Edith Lucie Sassou Nguesso – les observateurs avaient pensé que cette résidence avait été offerte par Omar Bongo à son épouse Edith Lucie. D’ailleurs, les cousines, neveux et nièces venues du Congo y habitaient pendant que le couple présidentiel, lui, résidait au palais du bord de mer où à La Sablière.

Apprendre que les deux enfants d’Omar et d’Edith-Lucie Bongo revendiquaient la propriété des deux hôtels particuliers situés dans le 6ème et le 7ème arrondissements de la capitale française a quelque peu surpris certains observateurs. Ce qui montre, à l’évidence, que la succession Omar-Bongo pourrait encore durer quelques années avant son épilogue, et que, surtout, on n’en connaît que très peu les biens immobiliers y figurant, et ceux qui ont été offerts par Omar Bongo, de son vivant, à de tierces personnes.

Connaissant la réserve et le sens de la discrétion des enfants d’Edith Lucie Bongo, on peut penser que leur réaction rapportée par des médias est la conséquence de certaines décisions inappropriées annoncées par l’un des légataires universels de cet héritage. Il n’y a donc pas que la fille issue de la liaison entre Omar Bongo et Chantal Myboto qui conteste cette décision.

Ali Bongo a donc, à ce qu’il semble, fait une annonce un peu précipitée sur ces dons à l’Etat et à la jeunesse du Gabon. Était-ce pour éteindre l’affaire Accrombessi-Justice française et de divertir l’opinion ? Beaucoup d’observateurs, comme La Lettre du Continent, le pensent. Une chose apparaît de plus en plus certaine : les annonces de cession ont été faites avec légèreté et insouciance.

 

 
GR
 

18 Commentaires

  1. Roberto dit :

    Ali Bongo en faisant cette annonce inappropriée a soulevé un lièvre : cette histoire d’héritage n’en est qu’à ses débuts,la saga va sans doute durer des années. Il pensait sans doute faire diversion sur l’affaire Accrombessi. Personne n’est dupe…..

  2. Nyfa dit :

    Ali a un problème de légitimité dans tout ce qu’il fait. Sinon comment comprendre qu’il y ait des dissonances part rapport à sa filiation son pouvoir et ses déclarations. Quand on veut passer pour celui qu’on n’est pas on supporte les conséquences.

  3. CANTON LEYOU dit :

    Ali Bongo est un véritable Amateur, c’est incroyable que l’on est un président aussi immature qu’un véritable enfant gâté. Mais, comment à chaque un président va se comporter comme un adolescent avec des promesses puériles, je tombe de nu avec ce « président » façon façon. « nguèbè wa ndja matôtô mù ndjili bia ngnèghè », un enfant gâté pose des actes irréfléchis, autrement dit, l’enfant que l’on a habitué à manger la banane douce adore la sucrerie; proverbe Nzebi.
    Cordialement.

  4. richard okawet dit :

    ne racontez pas n’importe quoi ok?Ali est l’ainé de la famille par conséquent c’est lui qui décide donc en tant que petit frere et petite soeur de Ali doivent se rapprocher de lui car il a été tres clair.eux,ils n’on rien à dire

    • chouchou dit :

      Richard quelle analyse profonde!!!! Loooool, quelle négation formidable du droit!!! Il faut te réveiller on n’est pas au village, le droit sera appliqué.

    • Raphaël OBAME ONDO dit :

      tu racontes n’importe quoi toi. le fait d’être l’aîné d’une famille ne te donne pas le droit de céder les biens qui ne sont pas à toi. Le Président n’est pas le seul Fils de son père. Il se doit de consulter ses nombreux sœurs et frères avant de prendre une décision. Et de plus BONGO père a eu certains bien étant marié à Edith.

    • John doe dit :

      Cher ami,

      Lorsqu’on ne maîtrise pas un sujet il faut savoir s’abstenir.

      Pour votre gouverne, pour tout ce qui est succession, le « droit d’ainesse  » ne s’applique pas. chaque héritier à droit à une part égale dans la mesure où aucun partage n’a été effectué dans le contenu du testament comme c’est le casque la succession Omar Bongo.

      M. Ali Bongo est peut-être chef de l’état mais le droit doit s’appliquer, même à lui.

    • joeblemz dit :

      Retourne lire le droit jeune inconscient!!!! Désolé de te traiter de la sorte, c’est la pauvreté de tes propos qui m’a fait sortir de mes gonds.

  5. Hatshepsout dit :

    Non mais oh, succession pour quel héritage??? Tous ces biens appartiennent au peuple car ils ont été acheté avec de l’argent public volé. Mais quelle mascarade!

    • Yaali dit :

      Tu planes completement Richard. Tu vis dans quel monde?ali serait l aine? Et PAscaline est qui? Et puis on s en tout, c est toujours Le bordel chez eux. C est de la distraction. Les bongo sont des amateurs en tout et des enfants gates

  6. MAYA dit :

    En core une affaire de cadeau empoisoné. Je m’en doutais. Comment donner un bien en partage alors que la question sur l’héritage d’OBO n’est pas clarifié aux yeux des gabonais. Tout le monde sait bien que la résidence OYO est un cadeau d’amour de OBO à ELBO, donc appartient à ELBO, en quoi ce bien peut-il appartenir à ABO alors que les 2 enfants légitimes sont bien là? vous aussi arrêtez le maboulisme facile. Enfin nous savons qu’au Gabon ceratains malfaiteurs sont champions de vendre un meme bien à plusieurs personne et cela sous les yeux des autorités. Certanins vendent même des bien alors que le bien ne lui apparteint pas. C’est un sport national qui se revèle au haut niveau. Il faut donner ce que tu as acquis à la sueure de ton front pas ce que tu t’es accaparé par abus d’uatorité….

  7. Lepatriote123 dit :

    Maladroit, amateur, égocentrique, brutal… autant de qualificatifs qui conviennent à ABO… C’est à croire que tout ce qu’il dit, fait, touche, projette est frappé du sceau de la malédiction !

  8. L'orphelin dit :

    Ali Bongo comme tout ceux qui au Gabon ont des pouvoirs décisionnels est victime de son propre laxisme quant au traitement des successions au Gabon. Bon nombre de notaires au Gabon ne respectent ni les règles de droit ni de déontologie de leur profession. Et bien évidemment les juges en sont complices et se tiennent par la « Solidarité de corps » qui en fait est une complicité.

    Six ans sans pouvoir liquider une succession aussi importante soit elle, Ali Bongo est donc réduit pour n’avoir pas exercé son pouvoir à mettre de l’ordre dans les liquidations de succession au Gabon à trouver des artifices pour sortir de ces nœuds organisés et voulus, à donner aux Gabonais ce qui ne lui ou ne leur appartient pas encore.

    En effet pour donner il faut en être propriétaire, un bien indivis n’est la propriété d’aucun héritier, pour en disposer il faut qu’une décision judiciaire vous attribue ce bien indivis, avoir payer les droits de mutation et que l’administration foncière ait opérer les changements nécessaires.

    Nombreuses sont les successions non liquidés au Gabon, à l’exemple de celle de feu le Président Leon Mba et de nombreuse personnalités au Gabon et cela dans l’indifférence de la puissance publique.

    Ali Bongo avait fait de la spoliation des successions un thème de campagne en 2009, des forums arrangés ont été organisés, une modification de la deuxième partie du code civil en chantier, mais l’essentiel est laissé, celui qui consiste à contrôler l’action du juge et des notaires dans les successions. L’épisode du notaire Rélongoué qui excelle dans l’art d’organiser les spoliations en est l’exemple parfait.

    Le laxisme de l’Etat vis à vis des notaires peut s’expliquer par la puissance financière dont ils disposent, les collusions qu’ils ont avec l’administration foncière et surtout qu’ils pourvoient les puissants à acquérir des biens fonciers faisant d’eux des alliers car ils détiennent les secrets des mutations parfois illégales.

    Ali Bongo en n’allant pas au fonds des choses, est aujourd’hui victime de ses propres turpitudes et de son laxisme en tant que chef de l’Etat.

  9. ThePatriot dit :

    InformatiOn à prendre avec des pincettes 😉
    Il est facile de dire que les enfants issues du couple ne sont pas d’accords mais je me pose bien la question qu’est ce qui leur manque pour manifester leur mécontentement?
    Le clan Myboto ne s’est pas fait prié pr monter au créneau pour défendre les intérêts de leur héritière, ce n’est certainement pas le courage qui manquerait aux autres…
    Mr le PR a fait une annonce, il a prit ses responsabilités à mon sens, l’avenir nous en dira plus. Mais de là à remettre en cause son sens décisionnel ( cf. Fin de l’article) Hummm..!

  10. Romenis dit :

    Il pensait certainement que l’on était en avril!

  11. Serges espoir dit :

    Plus de 50 ans de reigne, de vols ,d assassinat et que dire encore à mettre sous le dictât des Bongo et aujourd’hui on veut nous parler d’un héritage? Mais voyons mes chers concitoyens dans quelles conditions nous nous trouvons actuellement? Ces biens sont le résultat du dur labeur de nos parents morts sous la torture de cette famille d opportunistes ! Ces biens sont notre propriété et le processus de réquisitions n est qu’a ces débuts avec ou sans l aval d’Alain heu je veux dire Ali ! Haste la Victoria Siempre!!!

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