Une exposition d’arts plastiques a lieu dans le hall du Palais Léon Mba, siège de l’Assemblée nationale. Placée sous le patronage du ministère de la Culture, cet événement inédit ayant pour thème «Entre deux» et qui s’inscrit dans le cadre des rencontres culturelles et artistiques de Libreville va durer un mois. 

L’une des œuvres exposées dans le hall de l’Assemblée nationale. © Gabonreview
L’une des œuvres exposées dans le hall de l’Assemblée nationale. © Gabonreview

 

Deux moments du vernissage et quelques œuvres du «Libr'Art» 2014. © Gabonreview

Deux moments du vernissage et quelques œuvres du «Libr’Art» 2014. © Gabonreview

Dénommée «Libr’Art» et ayant pour thème «Entre deux», la première édition du salon d’arts plastiques de Libreville a jeté son dévolu sur l’Assemblée nationale qui en héberge les cimaises du 19 décembre 2014 au 15 janvier 2015. Ainsi, pendant 27 jours, 32 artistes plasticiens présentent leurs œuvres au grand public dans le hall du palais Léon Mba, siège de la Chambre des représentants du peuple au parlement.

Adrien Nkoghe Essingone, 3è vice-président de l’Assemblée nationale a exprimé, lors du vernissage, la volonté permanente de l’institution de soutenir la promotion de la culture et de l’art gabonais. «Il suffit à cet égard de parcourir les différents couloirs de ce palais pour s’en convaincre. Car vous y trouverez, tous les deux pas, accrochés à nos murs, des tableaux de peintres gabonais dont certains sont présents dans cette salle». Le député s’est livré à un exercice philosophique portant sur l’interactivité entre l’artiste et le destinataire du fruit de son imagination créatrice. Percevant l’artiste comme un médium, un révélateur, Nkoghe Essingone a indiqué que les consommateurs d’art sont «membres d’une société dont (l’artiste) se charge de décrire et de dessiner avec ses moyens et ses méthodes, les réalités apparemment visibles mais bien souvent cachées».

Pour sa part, Ruffin Moussavou, ministre en charge de la Culture, des Arts et de l’Education civique, a explicité le thème de cette exposition : «Entre deux. Deux expressions, peinture et sculpture. Deux genres, home et femme. Tradition et modernité. Trente créateurs. Deux mondes. Deux tendances». Souhaitant inscrire ce salon dans la durée, il a indiqué que le sous titre, «Libr’Art» marque d’une part la liberté de la création artistique, la liberté d’exprimer sa vision du monde et son ressenti. D’autre part, il s’agit d’un clin d’œil à Libreville, lieu de créativité et d’imagination artistique. A en croire le ministre, les objectifs de ce salon sont de renforcer l’offre culturelle en cette fin d’année, d’offrir au public un lieu de vie artistique et promouvoir la création plastique nationale.

«Pendant un mois, ici à l’Assemblée nationale, nous aurons l’opportunité de découvrir la haute qualité de ces productions et de rencontrer ceux qui en sont les auteurs et qui en font leur métier et la principale source de revenu pour un grand nombre. Vous reconnaitrez certains, tant leurs productions sont exposées dans nos domiciles ou dans nos lieux de travail», a dit le ministre, non sans saisir cette opportunité pour inviter le public à acquérir ces toiles et sculptures qui, pour lui, sont de très bonne facture du point de vue de l’esthétique et de l’originalité de chaque pièce.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Angèle gabao dit :

    super l’art gabonais j’adore

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