Dans le cadre de l’Accord, entre le Gabon et la France, d’une conversion de dettes pour le développement durable, un Comité d’orientation stratégique (COS) bilatéral vient d’être signé. Il devra sélectionner les études et projets financés par les montants issus des conversions de dettes.

Le Comité d’orientation stratégique (COS) a, selon un communiqué publié ce 18 juillet, tenu sa 5e réunion le 3 juillet à Libreville sous la présidence du ministre gabonais des Eaux et Forêts, Gabriel Tchango, et de Jean-François Desmazières, ambassadeur de France au Gabon. Deux grandes décisions découlent de cette séance de travail.

La première concerne la validation et les engagements pour 7,9 milliards de francs CFA relatifs à la mise en œuvre opérationnelle d’un projet de gestion intégrée des aires protégées périphériques de Libreville, alliant la protection de la nature (parcs nationaux d’Akanda et Pongara) et l’éducation de l’environnement (bois des géants), porté par l’Agence nationale des parcs nationaux, pour un montant de 7,2 milliards de francs CFA.

L’autre partie de cette enveloppe, soit 656 millions de francs CFA, financera un second Fonds d’étude et de préparation de projet permettant au Secrétariat permanent de poursuivre la mise en œuvre de l’Accord de conversion de dettes, destiné à appuyer la formulation opérationnelle des projets éligibles à l’accord.

La seconde décision est la réservation des montants destinés aux projets qui continuent à être instruits pour affiner leur opérationnalité. Il s’agit de la mise en place d’un Fonds d’appui à l’industrialisation de la filière bois, d’un coût maximum de 5,2 milliards de francs CFA.

Viennent ensuite le renforcement des activités régaliennes du ministère des Eaux et Forêts par le contrôle de l’aménagement forestier, d’un coût de 7,9 milliards de francs CFA, et la mise en place d’une fondation pour le financement des parcs nationaux et les réserves biologiques du Gabon, pour un montant de 6,5 milliards de francs CFA.

Pour rappel, l’Accord relatif à la mise en place d’un mécanisme de conversion de dettes pour le développement durable a été signé le 29 janvier 2008. A travers cet accord, le Gabon et la France entendent développer économiquement et socialement les populations gabonaises à travers la promotion d’activités économiques durables pour garantir la diversification de l’économie, préserver et valoriser les écosystèmes et la biodiversité gabonaise, et maintenir et accroitre l’importante quantité de carbone stockée dans les forêts gabonaises.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. BONGO dit :

    Ce sont des faux accords. Depuis que la france est implantée au GABON, il y a toujours eu de fausses annonces sur le financement des projets. Aucun projet n’a vu le jour au GABON suite à ces faux accords avec la France. Citez moi un projet au GABON que la france a financé et qui a été réalisé? nada! c’est du pipo avec ces financements occultes qui ne servent qu’aux initiés franc maçons et de la France-à-fric. N’apportez aucun crédit aux annonces faites avec l’ambassade de France au GABON. C’est forcément du bleuf.

  2. Le fils de la Veuve dit :

    @Bongo. Il s’agit d’une conversion de dettes et non d’un financement direct étranger…. En clair, ce n’est pas de l’argent frais qui vient de France. C’est de l’argent que le Gabon destinait à payer sa dette envers la France, que la France lui demande d’investir dans certains secteurs. En français facile c’est comme si je te devais de l’argent et au lieu que je te le rende tu me demandes de prendre la somme en question pour acheter les cahiers de mes enfants. Tu conviendras avec moi que pour que mes enfants aient les cahiers il faut d’abord que j’ai de l’argent sur moi. Donc si le Gabon n’a pas d’argent, ces projets ne verront ps le jour…

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