La journée internationale de la défense et de promotion des droits de l’enfant a été célébrée, le 20 novembre à Libreville, avec la volonté des autorités gabonaises d’éradiquer les violences faites aux enfants en milieux scolaires.

Le Premier ministre, ce 20 novembre 2018, lors de la célébration de la Journée internationale des droits de l’enfant au CES Louis Bigman (Libreville). © Primature-Gabon

 

La communauté internationale a célébré le 20 novembre, la Journée mondiale de défense et de promotion des droits de l’enfant. Un événement présenté comme un moment privilégié pour cerner les  injustices perpétrées contre les enfants dans le monde.

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Célébré au Gabon sous le thème «La lutte contre la violence en milieu scolaire», la journée du 20 novembre n’est pas passée inaperçue. Au-delà des activités récréatives et instructives organisées par de nombreux établissements scolaires de Libreville, le ministre de la Justice, Anicet Mboumbou Miyakou, a prononcé une allocution dans laquelle il indexe particulièrement les violences en milieu scolaire.

En rappelant que le gouvernement a produit de nombreux efforts, ces dernières années, pour éradiquer ce fléau, avec notamment l’adoption, en septembre dernier, d’un «mécanisme d’alerte urgente et d’intervention rapide de protection des enfants contre les violences en milieu scolaire», il a indiqué qu’il est davantage nécessaire de garantir les acquis. Ce, dans la mesure où sur le terrain, les violences faites aux enfants demeurent une problématique majeure. Le ministre de la Justice a notamment relevé «une recrudescence des châtiments corporels en milieu scolaire».

Anicet Mboumbou Miyakou a évoqué les résultats d’une «Etude sur les violences faites aux enfants au Gabon» datant de 2010, faute de nouvelles statistiques, pour démontrer que «sur 83% des enfants interrogés, 12,9% sont victimes de violences en milieu scolaire». «Ce taux est encore élevé. C’est pourquoi l’Etat s’attèle à le réduire au maximum, mieux, à éradiquer ce phénomène », a-t-il dit. C’est pour lui, un phénomène «où les enfants pourraient être victimes, auteurs ou témoins».

En attendant d’étendre à tous les chefs de lieux de provinces le mécanisme d’action multi sectoriel, la Direction générale des droits de l’homme mène depuis le 12 novembre, ce jusqu’au 21 décembre, des sensibilisations dans plusieurs établissements du pays.

 
GR
 

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