Comme il l’avait fait en septembre 2012 lors du Congrès du Parlement qu’il avait convoqué, en refusant ce jour-là une concertation politique, le chef de l’Etat a, la nuit de la Saint-Sylvestre, au grand désespoir d’une large opinion, dit son refus de dialoguer et s’est plutôt montré satisfait de son action à la tête de l’Etat. Ni le front social en ébullition, ni la situation créée par le débat sur ses origines, et encore moins le climat politique actuel qui fait réagir jusqu’aux organisations internationales, n’ont pu le décider à appeler à une grande concertation devant mener à une démocratie apaisée. Surdité et autosatisfaction sont les deux mots qui résument l’allocution de celui qui est plus que jamais «l’homme du refus».

Le président de la République, le 31 décembre 2014. © DCP-Gabon
Le président de la République, le 31 décembre 2014. © DCP-Gabon

 
Le 31 décembre 2014, les populations espéraient voir un père de la Nation en chantre de la paix et entendre un appel au dialogue, mais elles ont plutôt eu affaire à un chef de clan fermé et non disposé à tendre la main. Parlant de lui à la troisième personne – fait curieux – Ali Bongo a dit : «le président de la République ne peut pas dialoguer avec des personnes qui violent délibérément les lois de la République, posent des actes de défiance à l’autorité de l’Etat tout en mettant en péril la vie de nos concitoyens». En s’exprimant ainsi, «l’homme du refus», ainsi que l’a appelé une jeune dame militante de l’Union nationale, n’a voulu entendre ni l’appel au dialogue suggéré par le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations-Unies en Afrique centrale et chef du Bureau de l’ONU en Afrique centrale (Unoca), Abdoulaye Bathily, qui s’efforce de faire de «la diplomatie préventive», ni celui lancé par divers partis politiques français, encore moins l’appel des ONG locales telles que Croissance Saine Environnement de Nicaise Moulombi, ou l’Observatoire national de la Démocratie (OND) de Dieudonné Minlama Mintogo, ou le leader du PSD, Pierre-Claver Maganga Moussavou. Il n’a pas voulu non plus céder aux pressions amicales de l’Union européenne ou à celles du chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall. Du coup, son «je reste ouvert au dialogue» sonne plutôt faux. Ali Bongo est en fait resté fidèle à lui-même : pas de dialogue avec l’opposition et une certaine société civile. Mais, fait regrettable, cela ne fait pas de lui un grand démocrate. Car, doit-on en convenir en l’espèce, un grand démocrate ne reste pas sourd à tout appel à la concertation, à tout appel à un peu de concession.
Pour Ali Bongo, l’économie est bien tenue, mais le citoyen ne voit que chômage et conditions de vie difficiles
En revanche, quelle autosatisfaction ! Selon le chef de l’Etat, «l’année 2014 aura été marquée par la poursuite de la mise en œuvre du Plan Stratégique Gabon émergent (PSGE) ; de fait, la diversification de l’économie se réalise progressivement et repose désormais sur des fondements solides qui ont permis de densifier la croissance économique de notre pays depuis 2009 – celle-ci est devenue plus soutenue et se situe en moyenne à environ 6%». Pour paraphraser Patrick Besson, journaliste et essayiste français, en Afrique, on aime parler des taux de croissance élevés sans évoquer les conditions de vie pitoyables des populations.
En tout cas, au moment où de plus en plus de jeunes, titulaires parfois de Masters, sont au chômage, Ali Bongo poursuit, toujours dans le domaine économique, que «cette bonne tenue de l’économie résulte, pour l’essentiel, des performances du secteur hors pétrole ; en effet, le secteur minier et celui de la transformation du bois notamment commencent à générer tous les effets bénéfiques attendus de la politique de transformation locale de nos matières premières que j’ai engagée». Le président de la République se dit convaincu que «ces résultats sont la preuve que nous devons persévérer sur cette voie, même s’il est vrai que ces bonnes performances ont été légèrement ralenties, suite à une conjoncture pétrolière plus défavorable que prévue».
Sentiment profond de déception dans l’opinion
Concernant le domaine politique, Ali Bongo estime que «les avancées obtenues dans le processus de démocratisation de notre pays ont toujours été le fruit des compromis politiques, le dernier en date étant l’introduction de la biométrie dans l’élaboration du fichier électoral». A ce sujet, on le voit, le chef de l’Etat a cédé à la démagogie, la biométrie actuelle étant contestée par l’opposition qui exige l’authentification des données, en plus de l’identification.
Dans l’opinion, il y a un sentiment profond de déception à propos de ce discours à situer dans la même lignée que celui de septembre 2012 devant le Parlement réuni en congrès, parce que nombreux ne partagent pas cette fermeté et cette fermeture. Ce discours ne manquera certainement pas de plaire aux jusqu’au-boutistes et aux va-t-en-guerre, mais restera comme un des moins bons prononcés par Ali Bongo, parce qu’il y a refus de dialogue, refus de l’apaisement, peu d’audace, trop d’autosatisfaction alors que le Gabon ne va pas bien ne serait-ce que sur le plan social, et trop de démagogie. Cette allocution du 31 décembre n’est résolument pas un grand discours, ce n’est pas un bon discours et il n’augure rien de bon.
 

 
GR
 

40 Commentaires

  1. Minko dit :

    Ce Gars là est vraiment carbonisé …
    Ali ne comprends rien au Gabon et aux Gabonais …..

  2. Le Rapporteur du Palais dit :

    S’il n’y a que les scribouillards protestataires en chaise de ce site pour impressionner Ali et le conduire au dialogue…. Ali en rit encore je vous dis.

  3. Bassanguiano lempibi dit :

    Quand un enfant refuse d’ecouter les conseils de ses parents, on fait quoi par la suite ? Ali lui meme vient de creer sa propre tombe…2015 sera l’annee de tous les danger

  4. Makaya dit :

    ali va partir en 2015. Il vient de signer sa propre decheance

  5. Touslesmemes dit :

    Je pense qu’Ali a un plan diabolique pour le Gabon et les gabonais,c’est pas possible un chef d’état qui n’écoute pas son peuple honnêtement les gars il n’est pas gabonais je commence à croire qu’il est vraiment biafrais.un chef d’état est au service du peuple pas l ennemie du peuple,un bras de fer avec le peuple non il na vraiment rien a faire a la présidence, meme les opposants font partie du peuple il refuse de dialoguer non il n’a qu’à partir la c’est plus la peine

  6. imagine56 dit :

    Le président est extrêmement orgueilleux, ce matin, j’ai lu via internet, les messages à la nation de certains chefs d’état, j’ai établi la comparaison avec le discours de celui qui nous dirige, eh bien, les autres sont au dessus de lui…
    Je suis le plus beau,le plus intelligent, le plus riche, je suis le maitre de vos destins, je détiens le pouvoir suprême,
    et je me fiche de vous tous, opposants, sociétés civiles, représentant spécial de l’ONU, partis français , je suis le tout-puissant Ali et je vous dis M…voila comment il faut interpréter le discours du président.
    Bref, Ali n’est pas orgueilleux, il est l’orgueil personnifié et je plains ses collaborateurs les plus proches, en effet, ils doivent vivre l’enfer au quotidien, heureusement pour eux c’est compensé par qqs millions…Ali, quel teigne!

    • Patrick ANTCHOUET dit :

      Omar Bongo disait qu’il avait créé le Gabon, Ali, lui, veut détruire le Gabon. C’est ce que je retiens de son discours.

    • MWANA Y TCHE dit :

      L’orgueilleux roi Néboukadnetsar de la Babylone antique avait manifesté son autosatisfaction d’avoir bâti l’immense empire babylonien, mais Dieu lui a fait ravaler son orgueil : il est devenu fou, chassé de son royaume et mangeait la végétation des champs avec des bêtes sauvages. C’est ce qui va arriver à Ali en 2015. Dans sa surdité et son autosatisfaction, le peuple va le chasser du pouvoir car Dieu s’oppose aux orgueilleux.

  7. NKT dit :

    Mais vraiment, le gars là nous prend pour des guignoles. Au moment où tout va mal (pauvreté, chomage, réduction du budget dans toutes les administrations…..), le gars là nous dit que tout va bien?????? ah oui c’est surement, à cause des animaux sacrifiés à Rio que vous pensez que les Gabonais sont vaudoisés et qu’ils ne voient rien

  8. Il est pris dans le vaudou du béninois Acrombessi, les maraboutages de Seydou Kane et Souleyman. Il ne peut plus voir la réalité en face. Même s’il voulait partir à cause de la pression, ce sont tous ces parasites autour de lui qui s’embourgeoisent tranquillement qui s’y opposerait avec la plus grande détermination.ça passe par ce que vous avez vu de vos propres yeux à Rio le 20 décembre dernier, les fétiches, le vaudou. Mais toute chose a une fin, et votre vaudou ne marchera pas avec tous les gabonais. Vous partirez!

  9. murucocu dit :

    Avant de se taper les coups on commence dabort par des disputes violente et ensuite on fini par se boxer le gabon est au stade 1 inexorablement si la situation perdure nous allons passer au stade 2 nous allons nous battre cest evident les faits sont la

  10. Patrick ANTCHOUET dit :

    Ali Bongo manque d’intelligence, c’est évident. Son discours montre qu’il veut aller au conflit, à la castagne, il veut casser la baraque Gabon.

  11. Patrick ANTCHOUET dit :

    Ali Bongo se comporte comme s’il veut se venger du Gabon et des Gabonais, comme si ceux-ci lui ont fait du mal. Il s’appuie sur sa Légion qu’on trouve dans tous les secteurs de la vie publique pour mater le peuple gabonais. Ping a dit qu’Ali est prêt à tout pour continuer à piller le Gabon. Et c’est un tel personnage que les Mapangou et Billie-By-Nzé soutiennent dans son oeuvre de destruction.

  12. eternite dit :

    Chers amis,
    sans vouloir vous manquez de respect, cesser d’écrire qu’il est « vaudouisé »car vous lui trouvez des excuses ou des circonstances attenuantes !!!
    Ce homme est simplement mégalomane et n’a pas la stature d’un homme politique et surtout, n’aime pas le Gabon, ce qui pourrait renforcer les écrits de Péan.
    OMO, au plus fort de la contestation en 1990 ( après l’assassinat du capitaine Mandza à Hollando et la mort de Rendjembe ) a plier les genoux pour accepter une conférence nationale ( en dépit de ce qu’elle a produit ); Comment un homme qui a été aux cotés d’un Grand Stratège qu’était OBO, n’a t’il rien appris de lui ?!!
    Réponse : il n’a rien a apprendre de personne…donc megalo

  13. papepresident dit :

    je trouve ce gars la courageux. venir parler sans se gener alors qu’on utilise des faux papiers. acte de naissance faux confirme par billie bi ze, faux doctorat jamais demanti. l’africain m etonnera toujour

  14. Le Très Respectable Frère dit :

    Souvenez-vous de ce qu’avait préconisé Montesquieu : « Pour lutter contre l’arbitraire, il faut que par les dispositions des choses, le pouvoir arrête le pouvoir. » Ali Bongo ayant entre ses mains tous les pouvoirs (exécutif, législatif et judiciare), il ne reste plus au peuple qu’à établir un rapport de force pour faire fléchir les forces d’inertie qui s’emploient à clochardiser le peuple gabonais

  15. Le supositoire d'ali le 9 dit :

    pour ce pseudo-citoyen de type1, le « paradis ce trouve sur terre »…Avis a tous ceux qui pensent qu’il y a 1 paradis au ciel, ecoutez ce que dit votre champion faussaire lors de son intronisation comme petit-maître de la loge en papier…vous verrez le vrai visage de « l’ange al1″…cet ange qui estime que le « paradis de leur grand architecte ce trouve sur cette terre, sur ce pays »

  16. ya kiakia dit :

    Pauvre Gabon… Yaco.

  17. Boussamba Israël dit :

    Discours nul, irréaliste et disproportionné comme la politique menée depuis 2009. Alorsque les autres nations africaines accentuent le patriotisme pour booster leurs économies nous on reste victime d’un rêveur qui prend le Gabon comme son jouet.

  18. FangTomas dit :

    C’est un discours qui montre qu’il ne cède pas à la panique et ne souhaite pas réagir aux ragots et autres insultes.
    Malgré les « batons dans les roues », il faut poursuivre les réformes engagées.
    Prendre des décisions à base de kongossa n’apporte rien.

    • Patrick ANTCHOUET dit :

      FangTomas,
      Permets-moi de te le dire. Tu ne fais pas là une bonne analyse. Un homme de paix tend réellement la main. Il ne l’est pas, ton Ali. Et c’est regrettable pour les démocrates de ce pays qui croyaient que face aux tensions actuelles, il appellerait à une concertation nationale, pas à la mangeoire, mais au dialogue.

    • Koulou la tortue dit :

      Oui c’est vrai FangTomas qu’il montre qu’il ne cède pas à la panique, mais lorsqu’un PR prononce un discours de voeux de fin d’année c’est pour rassurer ses compatriotes et leur donner espoir. Or ce discours a montré sa surdité et son autosatisfaction et c’est un argument de plus que les opposants et la société civile vont utiliser pour le chasser du pouvoir.

      • Test dit :

        Je suis du meme avis que Fang Tomas. Nous voulons tous la democratie au Gabon, et Ali l’a bien compris. Regardez ce qui se passé en France, aux Etats Unis et dans la plus part des pays developpes. Ali a ete elu president de ce pays et il est issu d’un parti politique. Ali n’est pas oblige de partager son pouvoir avec les opposants. Etre democrate ne signifie pas tendre la main. Fini les temps ou on dirige une nation comme un pere famille gere son clan. Les oppossants veulent mettre le pays a feu et sang parce qu’ils revenir aux affaires. C’est la trite realite. Le president francais est du PS et il n’y que le membres du PS en France qui sont dans le gouvernement francais. La meme chose au USA. s’ils veulent le depart d’Ali, 2016 n’est plus loin, qu’ils se preparent

        • imagine56 dit :

          Test,
          personne de l’opposition n’a appelé à la cohabitation.
          ceux qui espèrent éventuellement une cohabitation sont les partis de la majorité républicaine, les Mavioga, Mba Abessole, Davin Akoure Ndaot. Le front n’a rein demandé en ce sens.
          Tu dis fini le temps où l’on dirige une nation comme un père de famille, d’accord avec toi, mais que fais le président?
          il place ceux de sa famille un peu partout.
          On crée une nouvelle commune et celui qui ne doit pas diriger la nation comme un père de famille qui gère son clan trouve le moyen d’y placer sa propre fille, tu me diras Eyeghe a fait pareil, je te rétorquerai, Eyeghe n’est pas président!
          Les opposants veulent mettre le pays à feu et à sang.
          A port-Gentil lors du meeting du Front, on a déplore combien de morts? de blesses , de prisonniers politiques?
          La communauté internationale retiendra que lors du meeting interdit de Rio à Libreville, le pouvoir d’Ali a reprimé dans le sang des opposants, et qu’un jeune en est mort, et que les forces de l’ordre armées jusqu’aux dents, sont allées traquer les opposants jusque dans les lieux saints.
          Moi, je ne vous comprends pas, c’est vous qui bénéficiez de ce pouvoir, qui voulez à tous prix le conserver, cependant, vous faites tout pour vous mettre à dos et les opposants et vos amis d’hier, les Bourgi et cie, l’ONU, mais comportez vous en responsable, du moins faites semblant ,parce que à cette allure, vos soutiens vous lâcheront et vous vous risquez de perdre votre « bien, votre chose »
          Ah au fait, durant son premier mandat, Obama, avait conservé à la défense un ancien ministre de Bush , dont le nom m’échappe un certain Robert Gates je crois , afin que ce dernier qui était au fait des dossiers sur les guerres inities par Bush continue à poursuivre la politique américaine en matière de défense.
          Sarkozy en son temps fit appel à Bernard Kouchener et à une autre personnalité de ‘opposition dans un de ses gouvernements. dans les deux cas, Obama et Sarkozy, ont agi en homme d’état, la présence de ces personnalités dans leur administration ou gouvernement était plus dictée par un souci de bien faire et nullement, le fait d’un partage du gâteau.

  19. besoin d'alternance dit :

    Imaginons…
    Pour l’Afrique, que chacun d’entre nous imagine ce qu’il voudrait voir naître dans ce continent. Chaque jour construisons ensemble l’avenir de nos jeunes africains.
    Imaginons une BONNE ACTION.
    Pour ma part j’aimerais que tout africain prenne conscience de la mauvaise gestion qui a été pratiquée en Afrique. Arrêtons d’avancer sans idéologie.
    La première chose que nous devrions faire c’est commencer par nous aimer. Oui l’amour rien que l’amour. Quand on a de l’amour pour ses proches tout devient bonheur pour toute une famille, une communauté, un pays, un continent. Quand il y a de l’amour, on ne peut que développer de BONNES ACTIONS pour faire évoluer les mentalités.
    En deuxème position nous devons prendre soin de la vie qui nous a été précieusement donnée à tous sans exception. Cette vie, nous ne devons pas l’ôter à l’autre pour quelque raison que ce soit : tout crime doit être sévèrement puni (travaux d’intérêts public), inutile d’utiliser la peine de mort car nous sommes tous appelés à y passer ; pour cela il faut laisser la nature faire son travail. Un homme normalement constitué ne doit pas donner la mort. Arrêtons de fabriquer des armes.
    Troisièmement, nous devrions nous prendre par la main pour former une chaine de solidarité, cela évitera des tensions. cette chaine de solidarité nous aidera à mettre en place des réalisations très fortes comme :
    – un système de justice équitable
    – La scolarité, la santé qui sont les points clés du développement, et les infrastructures qui accueilleront nos écoliers, nos malades.
    – développer l’agriculture pour avoir une autosuffisance alimentaire.
    – le logement pour tous….
    ENSEMBLE NOUS POUVONS

  20. murucocu dit :

    Le pneu est use il faut le changer il est trop lisse meme le rafistoler nest plus possible un jour de plus il explose la chaussure la le coordonnier ne peu plus la rafistoler il faut la changer si tu la porte encore elle va te lacher gabon gabon bouge bouge et libere toi soit libre tu es libre

  21. le peuple dit :

    mes chers compatriotes, ma prise de position n’est pas celle d’une appartenance politique, mais plutot celle dun profond regret que les gabonais ne tirent rien de notre histoire. Oui, MR Ali est président de la Republique mais ceux qui son dans cette opposition sont à la base de cette situation chaotique du pays , nous n ‘avons pas d’opposition car chez les autres un opposant est un marthyre, les notres sont loin des prisons et des madouakas , ils ne connaissent guère le quotidien des gabonais, attention notre pays fait l’objet de nombreuses convoitisent , ouvrons nos yeux: la Cote d’Ivoire, le Mali et la Centrafrique sont des exemples d’un durcicement de ton, pour restaurer à la France ses parts de marché , nous voulons des partenairaires gagnant,gagnant. En tant que gabonaise je pense que nous devons penser à nous population et non suivre des gens qui la journée se crachent et la nuit mangent sur la meme table!!!!!!!!!!!!!!!!

  22. Math dit :

    Monsieur Mounomby être journaliste, c ‘est savoir accepter la controverse et la critique. Censurer mes commentaires remettant en cause l’objectivité de votre article n’est pas démocratique. Imaginez un seul instant si le Gouvernement censurait vos articles que diriez vous?
    Agir de cette façon c’est évoluer à contre courant de la doctrine prônée par François Ndjimbi

  23. Cheguevara dit :

    Le discours de M. Bongo Ali n’étonne que ceux qui lui accordent encore un soupçon d’intelligence.
    L’orgueil précède la chute….

  24. Blaise nicolas dit :

    Un très bon discours #otambiA

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