Le président de l’Alliance pour la renaissance nationale (Arena), accuse le président de la République, de ne pas avoir prononcé son discours à la nation le 16 août comme de tradition, de prendre trop de liberté avec les règles par «puérilité et amateurisme».

© Facebook/ rmoulombamombo

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C’est peu dire que l’adresse à la nation prononcée le 17 août dernier par le président de la République continue de faire couler encre et salive. Si le propos d’Ali Bongo, notamment ses promesses faites à la jeunesse, semble ne pas avoir rencontré l’écho escompté, à l’Alliance pour la renaissance nationale (Arena) c’est un tout autre sujet qui passe mal. Ce parti politique estime que, contrairement à ses prédécesseurs, Ali Bongo prend trop de libertés avec les traditions républicaines. Et le fait d’avoir prononcé son discours en direct le jour même de la célébration des 55 ans d’indépendance du pays est perçu comme une «initiative commandée aussi bien par la puérilité que l’amateurisme qui caractérisent (le chef de l’Etat et ses collaborateurs, qui) viennent de lever les derniers doutes concernant leur capacité à conduire le Gabon vers des lendemains meilleurs». Rien moins que ça.
Dans un communiqué de presse diffusé le week-end dernier, Richard Moulomba Mombo accuse Ali Bongo d’avoir rompu avec «un usage républicain, remarquable à travers le monde». Une «énième peccadille, (qui) trouve sa source dans les caprices d’un enfant trop gâté, qui se croit tout permis et qui n’a pas suffisamment cerné la valeur des usages républicains, pas plus que celle de la Constitution déjà tutoyée à souhait, en plus de ne pas avoir une petite idée des charges qui sont les siennes». Pour le président de l’Arena, «toute cette pagaille au sommet de notre pays accrédite bien les thèses d’un amateurisme d’Etat et témoigne, au besoin, de la platitude qui y prévaut». «Peut-être que l’an prochain, la fête de l’indépendance coïncidera avec la date anniversaire d’Ali Bongo Ondimba, celle du PDG ou encore celle d’un proche !», lance-t-il goguenard. Mais, loin de se limiter à cette question de «forme», le leader de l’Arena donne un avis peu élogieux du fond du discours du président de la République, dont il dit être «un répertoire de louanges à sa propre gloire, sans pudeur ni humilité», alors que depuis six ans «notre pays attend toujours d’émarger aux nombres des pays véritablement démocratiques, (quand) plusieurs de ses collaborateurs, ces injusticiables qui roulent carrosse dans nos rues, sans honte ni décence, accusés en permanence de crimes rituels et de détournement de deniers publics, sont protégés par lui».
Pour Richard Moulomba Mombo qui, pour toute réponse aux promesses en faveur de la jeunesse, affirme que «les Gabonais n’ont pas besoin de dons, mais de droits», la posture d’Ali Bongo est loin d’être la plus confortable à un an de la prochaine présidentielle. «L’attitude d’Ali Bongo Ondimba ressemble bien à celle d’un homme ayant mille pépites d’or dans une main et trois pépites d’or dans l’autre. Envahi par un élan de bonté qui cache mal son machiavélisme, il décide de montrer et partager les trois pépites d’une main, cachant pour lui tout seul les mille de l’autre main», commente-t-il, concluant aussi sec : «Le peuple gabonais ne demande pas l’aumône. Il demande ce qui lui revient de droit !»

 
GR
 

0 Commentaires

  1. MINKO dit :

    Il était temps !
    A 12 mois de l’ échéance présidentielle , l’opposition a plus que jamais besoin de tous pour faire entendre le cri de désespoir des Gabonais (es).
    Moulomba Richard a aussi sa partition a joué pour atteindre l’objectif principale ;L’ALTERNANCE !

  2. okoura dit :

    Sans commentaires tellement c’est bien dit

  3. lepositif dit :

    Les soi-disant leaders politiques qui n’attendent que les activites presidetielles pour exister. En voila un. Chef de parti, depourvu de toute legimite, meme pas conseiller departemental et dont les membres ne peuvent meme pas remplir une salle de classe. Heureusement pour eux qu’il y a la presse et les reseaux sociaux pour qu’on sache que vous existez.

    • imagine56 dit :

      lepositif,
      quand vous nous édifierez sur votre réelle identité, nous pourrions alors nous prononcer et dire en toute impartialité lequel de vous deux, à savoir, Richard Mouloumba ou vous ne doit son existence qu’aux réseaux sociaux.
      Richard est connu du monde universitaire, même s’il renonçait à faire de la politique, il remplirait toujours les salles de classes et amphithéâtres, grâce à son savoir, dites moi, qu’en est -il de vous cher lepositif ?
      Richard, tes critiques sont pertinentes, je cautionne lourdement tes propos n’en déplaise à Lepositif, ce parent à Ali Bongo qui dit ne pas faire de la politique.

      • lepositif dit :

        Vous sautez du coq a l’ane.Imagine56, encore une fois, comment faites vous pour savoir ce qu’est un individu cache derriere un avatar? Bon bref…pas etonnant pour une kongosseuse comme vous.
        Ton Richard est-il le seul universitaire au Gabon pour qu’il soit un etre a part? Des universitaires, c’est pas ca qui manque au Gabon.
        Suis-je intervenu sur son parcours professionnel?
        C’est une evidence que Richard Moulomba a beau etre un universitaire, ne represente rien politiquement au Gabon. Il etait un bon homme de l’ombre a cote de Pierre Mamboundou qui lui, etait un vrai leader. Tout comme le Pr Kombila (pardon ne venez pas me rappeler ses etats de service en tant que cardiologue-on parle de politique) etait un bon numero 2 quand a cote de Mba Abessole. Tout le monde n’est pas appelé a etre leader. On peut sortir un diplome universitaire de chacune de ses poches et ne pas etre un bon Chef.
        Le minimum syndical d’un chef de parti qui se respecte est d’avoir un mandat du peuple, pas besoin d’etre sorti de Sciences Po pour le comprendre, c’est une evidence… politique.Que vous le vouliez ou pas, Imagine 56, Richard Moulomba ne vaut rien politiquement et son « parti gazelle » l’ Arena est zero dans l’arene politique.
        Ce compatriote gagnerait a rejoindre un parti politique d’envergure et se mettre au service de celui-ci avec un vrai leader.
        Imagine56, faites un effort de pas etre hors sujet la prochaine fois.

        • imagine56 dit :

          Quand on voit les causes que vous défendez , on comprend aisément que vous n’êtes qu’ un parasite de l’émergence qui, jaloux des brillants intellectuels que sont les Mouloumba et Mengara vient ici jouer sa répartition consistant à dénigrer ceux qui ne s’aplatissent pas au passage d’Ali.
          Vous finirez par avoir des crampes et mal au dos à force de faire des courbettes à Ali et ça c’est pas du kongossa , c’est tout vu.

          • lepositif dit :

            Imagine56, pourquoi vous en faites une affaire personnelle? Aucun argument pour contrecarrer mes dires. Traitez moi de tout ce que vous voulez, cela n’engage que vous et confirme que vous etes une kongosseuse, capable de coller des etiquettes a un invisible.
            Que vos universitaires servent ou ils peuvent etre plus utiles a la Nation, c’est a dire, dans les amphitheatres. Tout le monde ne peut pas faire de la politique et diriger un parti. C’est cela qui a amene toutes les insuffisances que le pays connait, surtout en matiere de l’Education et de la Sante. Avec l’avenement du multipartisme au Gabon en 1990, tout le monde s’est rue dans la politique, delaisssant salles de classe, amphitheatre, hopitaux, etc. des brillants universitaires, les meilleurs enseignants, medecins et autres se sont jetes dans l’arene politique, avec la naissance de 75 partis pour 1 millions d’habitants. Chacun voulant etre coq dans cette basse cour politique. Resultat: depuis 1990, le niveau de l’enseignement et de la sante ont connu une baisse vertigineuse. Des gens comme votre fameux universitaires se croyant tous epris d’un destin de Chef de parti et partant presidentiable car, n’oubliez pas chere compatriote, qu’un parti se cree pour acceder au pouvoir. Ca aussi, c’est une evidence politique. Et vos chefs de « partis maigrichons »que sont Moulomba et Mengara sont loin du compte. Tous les deux reunis ne pourront remplir une salle de classe avec leurs militants, s’ils en ont. Qu’ils restent dans les amphitheatre enseigner nos jeunes compatriotes, la, ils seront plus utiles au Pays qu’en politique ou ils viennent juste creer des « embouteillages » dans le sillon politique. Imagine56, si je suis un parasite de l’Emergence comme vous dites, vous vous etes alors le parasite de ceux que vous defendez…si on suit votre raisonnement?

          • imagine56 dit :

            lepositif,
            je suis sérieusement partagée .
            Une partie de votre argumentaire me dicte d’approuver vos critiques surtout lorsque vous dites, que ces intellectuels universitaires feraient mieux d’exercer la profession pour laquelle ils ont été formés , le système éducatif gabonais y aurait tout à gagner effectivement. Sur ce volet, lepositif, je partage votre opinion.
            Maintenant pour ce qui est du reste, je suis désolée, vous oubliez une chose, c’est votre grand-père Bongo qui a amené
            les premiers intellectuels gabonais à s’intéresser à la politique, les pauvres n’en demandaient pas tant/ les docteurs Hervé Moutsinga, Chambrier, Owono Essone, Ping, la liste est longue, Bongo en a fait des ministres , résultat des courses, ces hauts cadres ont pris gout en travaillant à côté du vieux , de plu, cela leur permettait de bénéficier de certains avantages dont ne bénéficiait pas le commun des gabonais, la faute à qui? à la rénovation rénovée, au nouvel élan, aux actes pour le Gabon et j’en passe, et vous à l’époque approuviez puisque tout ce qui vient de votre famille est une bénediction.
            jamais vous n’avez le courage, je dirai los corones pour dire non, ça c’est pas bon, c’est votre manque de courage à remettre en question les choix politiques de vos parents Bongo qui me conduit inéluctablement à dire que vous êtes un parasite Lepositif…
            Admirez mon courage, je sais m’opposer à vous, et je fais de même quand je ne suis pas d’accord avec ceux de mon camp, alors une question me taraude, en quoi êtes vous positif lepositif, quand il s’agit de croiser le fer avec moi?
            de vous à moi, monsieur, je vous rappelle, je suis une femme, chez nous les fangs excusez moi, un homme qui passe son temps à se palabrer avec une femme ne mérite pas de rester au corps de garde compris?
            politique

  4. TCHIBOUELE dit :

    La pagaille au sommet de l’État se vit également aux pieds de l’État. Donc au sein même de l’Opposition.
    L’Opposition n’existe que grâce au pouvoir. Elle passe son temps a réagir aux conneries du pouvoir pour exister.
    Elle ne propose rien et on se sait même pas si ses Leaders connaissent les problèmes des gabonais, mieux que le pouvoir en place.
    2016 c’est maintenant et non demain.

  5. YOVE dit :

    Que Le positif et notre ami TCHIBOUELE souffrent cette lapalissade: si l’on est opposant, c’est qu’on s’oppose.
    A qui un opposant politique peut-il s’opposer si ce n’est au pouvoir en place? Le pouvoir a entre ses mains les commandes du 747 qu’est le pays. L’usage qu’il en fait appelle des réactions au coup pour coup; puisqu’il faut faire en sorte que l’avion ne tombe pas, ou qu’il n’explose pas dans les airs. Mais ces réactions ponctuelles ne devraient pas exclure une stratégie d’ensemble dont l’objectif est d’ôter les commandes de l’avion-Gabon des mains si peu expertes.
    Il est vrai que le public que nous constituons aurait voulu les voir plus souvent à l’œuvre, mais on ne peut pas dire que Richard MOULOMBA, son parti et tous ses amis de l’opposition ne sont pas dans leur rôle.

    • TCHIBOUELE dit :

      Cher ami YOVE
      Des sujets tout aussi importants qui impactent quotidiennement la vie des gabonais et de la Nation ne manquent pas. Se concentrer sur le peu d’expertise des gouvernants connue par toute la population est un non sujet.
      L’Opposition privée des médias d’État doit s’organiser pour apporter un message au gabonais.
      Montrer ce qui les opposent au pouvoir, définir un plan structurel du développement du pays pour les 10 prochaines années.
      Rester comme nous l’assistons actuellement comme un réactif aux actions du gouvernement, c’est faire l’éloge de la bêtise.

  6. Mamboudouiste authentique dit :

    juste pour vous édifier le « Positif » : l’ARENA a des conseillers départementaux dans la doutsila( MABANDA) et le département de MONGO( Moulengui Binza) et gere une partie du pouvoir au Conseil départemental de la Doutsila. En tant que jeune parti sans myens finaciers et logistiques considérables, on peut dire ce parti qui a la chance d’avoir un ancien suivant de Pierre MAMBOUNDOU, ayant occupé des fonctions visibles dans la direction de l’UPG, trace tranquillement son sillon et peut jouer des rôles remarquables dans le futur politique Gabonais.

    • Iboundji dit :

      Merci beaucoup @Mamboudouiste authentique pour cette mise à jour. Prolixe,quand il cite les rarissimes exploits de son maitre quand ils ne sont pas tout simplement imaginaires. Le séide condescendant reprend vite ses réflexes dès qu’il constate que les Gabonais ne sont plus les cabris qu’il croyait alors le faux expert succède vite au faux intellectuel tentant de demeurer maitre ès prestidigitation politique en vain.
      Gisamana ndongi, gimana vè [+ on méprise les conseils + on en a besoin] Proverbe Vili

    • lepositif dit :

      Mamboudouiste authentique, je reeitere mes ecrits: » le minimum syndical pour un chef de parti qui se respecte est d’etre nanti d’un mandat du peuple » c’est aussi simple que ca. Y a que sous les tropiques ou ont voit des chefs de parti comme Moulomba depourvu de tout: pas de moyens financiers, pas de mandat electif, encore moins de popularite. Son ex-mentor n’avait pas certes les moyens financiers, mais avait le reste grace a sa stature et son charisme. « La prouesse » que son parti gazelle ai des conseillers departementaux dans son village est a souligner car il y a d’autres partis gazelles plus anciens comme le Morena de Luc Bengone Nsi qui n’ont rien. Mais lui meme doit se battre pour obtenir un mamdant du peuple et pour qu’il puisse parler en son nom. L’objectif principal d’un parti politique est la prise du pouvoir, peut-on donc se contenter d’avoir des conseillers departementaux a Moulengui Bindza pour y arriver?
      Tous ces chefs de partis gazelles gagneraient soit a s’unir pour creer un seul parti ou rejoindre les grands ensembles et cela est valable aussi bien pour l’opposition que pour les partis gazelles de la majorite et leurs chefs de partis sans mandat du peuple. Mais l’egoisme et les egos des uns et des autres passent au dessus de l’interet general. TOUT LE MONDE NE PEUT PAS ETRE LEADER. C’est clair, net et precis.

    • Iboundji dit :

      1 fois de plus, on nous porte (de force ?) sur l’écume des faits à coups de fausses contorsions intellectuelles qui succédant aux fausses certitudes, reposant sur des postulats spécieux .Qu’1 jeune leader d’1 parti jeune arrive sans moyens énormes à la force de sa conviction et son charisme à mobiliser et normalement louable et encourageant sauf pour 1 séide notoire. Heureusement nous avons déjà beaucoup compris nos amis immergés, quand ils ont tort, ils ont raison, et quand ils veulent euthanasier le Gabon, c’est pour son bien
      My’adenge nkolà, sambo eroro [on croirait trouver un escargot, ce n’est qu’1 coquille vide] Proverbe Myènè

      • lepositif dit :

        Iboundji, je me demande si vous meme comprenez le sens de vos ecrits?MDR.

        • Iboundji dit :

          Que répondre devant le précipice du perso qui n’intéresse personne ici ? A supposer que je ne me comprenne pas moi-même rassurez-vous énormément de gens à même de m’y aider, le feront et je m’exécuterai mais pour ma part je n’ai jamais sollicité votre concours seul vous-même vous êtes toujours octroyé ce privilège (et pas qu’avec moi) avec des fortunes diverses. En tout état de cause épargnez votre (trop ?) haut savoir d’1tache aussi avilissante n’étant même pas assuré que j’en comprenne (encore ?sic)le sens…
          Le wè bima, w’a tiga le buga [ton palabre dure encore, tu parles de celui d’autrui] Proverbe Obamba

  7. Bassomba dit :

    Richard, mon pote, ne baisse pas les bras; tu as eu le courage que beaucoup d’entre nous « tes classes » n’ont pas; je te souhaite beaucoup de bonnes choses, à nous revoir, sait-on jamais!

  8. kombila dit :

    Le discours à la Nation du 17-Août dernier comportait effectivement de nombreuses incohérences. Celles-ci ont déjà donné lieu à diverses controverses. S’arrêter sur celles que relève Richard Moulomba constitue en soi un choix personnel, compréhensible et acceptable. Ce choix démontre de sa capacité à décrypter une adresse à la Nation dont le moindre détail représenterait un symbole important pour chaque Gabonais. Le fait de prendre connaissance du discours à la Nation, la veille de la fête, permet ainsi à chaque citoyen de vivre pleinement les réjouissances du lendemain. En effet, les mauvaises nouvelles ont tendance à chasser tout esprit de fête et amplifient le sentiment de frustration. Ce n’est pas l’objectif recherché durant le 17 Août. Sauf, si dans cette version de 2015, ce fut le but. Et cela m’étonnerait. Le fait de souligner cette nouvelle dérive présidentielle n’a aucun rapport, je crois, avec le statut d’homme politique de son auteur. Tout citoyen gabonais est destinataire de ce discours ; tout citoyen gabonais peut donc l’interpréter à sa guise, le comprendre comme il peut après l’avoir tourné et retourné dans tous les sens. Au-delà de cette manière de voir, la question est de savoir si le Président, lorsque ce n’est pas écrit, peut modifier à sa guise une tradition nationale, même concernant simplement l’heure de diffusion du Discours à la Nation ?

  9. Mamboudouiste authentique dit :

    Non élu aujourdhui, rien absolument rien ne dit que Richard ne le sera jamais. Il faut voir l’homme doit jugé à l’aune de ses idées, de ses convictions, et dans la durée. Rien n’est figé tout est dynamique, demain avec un peu plus de perséverance, Richard qui est très teigneux dans ses engagements et idéaliste affirmé, Ce Richard que je connais pour avoir partagé le même idéal et les mêmes idéaux sous la conduite de notre Maitre politique commun, finira par grandir encore plus. Dans la durée on jugera l’Homme. Son analyse du discours à la Nation du Chef de l’Exécutif ne manque pas de pertinence et c’est l’essentiel à retenir. Faire le dilatoire, la diversion à des fins bassement électoralistes c’est ce que nous retenons tous. Mais les Gabonais ne sont pas éblouis, il suffit d’ententendre les commentaires dans les bas fonds des matitis pour s’en convaincre.

    • Iboundji dit :

      A rajouter à tous ces pertinents points le poids de l’histoire sur les comportements collectifs en cours, assurément il fait bien partie du futur proche, des broutilles sans doute, pour les esprits hermétiques à la réalité Gabonaise.
      Mamba a sa iboko ndjea [on ne barre pas la route à l’eau qui coule] Proverbe Evéa

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