Le syndicat des enseignants de l’éducation nationale (SEENA) a rejeté, le 26 octobre à Libreville, l’appel du ministre de l’Éducation nationale à prendre part au dialogue social au titre de l’année 2017-2018.

Des enseignants sur le parking du ministère de l’Education nationale. © D.R.

 

Les bonnes intentions de Nadine Patricia Anguile, épouse Obame ne suffisent pas à faire fléchir la position des membres de la Convention nationale des syndicats du secteur éducation (Conasysed). Pour une meilleure démonstration, le Syndicat des enseignants de l’éducation nationale (Seena) a rejeté le 26 octobre à Libreville, l’invitation du ministre de l’Éducation nationale à prendre part à l’ouverture du dialogue social au titre de l’année scolaire 2017-2018.

«Conformément à la décision de la réunion des syndicats membres de la Conasysed du 18 mars 2017, interdisant à tous les syndicats de la Conasysed, de prendre part à toute réunion avec le gouvernement aussi longtemps que la Conasysed ne sera pas réhabilitée et invitée, il a été demandé à tous les syndicats membres de la Conasysed de ne pas prendre part à la réunion convoquée par le ministre de l’éducation nationale», a indiqué le délégué administratif de la Conasysed, Louis Patrick Mombo.

Si le ministre de l’Éducation nationale mise sur la pratique du dialogue social avec ses partenaires sociaux pour la réussite de son passage au gouvernement et pour l’effectivité d’une année scolaire apaisée en fonctionnement normal, pour les membres de la Conasysed, la concrétisation de ces espoirs reposerait sur des préalables à remplir et à respecter.

Pour ces derniers, du fait du principe de la continuité de service public, les décisions prises par les prédécesseurs de Nadine Patricia Anguile, sur la dissolution de la Conasysed pèsent désormais sur ses épaules. «Pas de réunion avec le gouvernement tant que la Conasysed ne sera pas réhabilitée», a affirmé Louis Patrick Mombo.

 
GR
 

18 Commentaires

  1. Joly dit :

    Et puis quoi encore! Vous les syndicalistes vous sacrifiez en permanence l’ecole gabonaise pour vos intérêts. Même s’il est vrai que certaines de vos revendications sont légitimes, ce n’est pas une raison de toujours vouloir mettre la pression sur les personnes qui veulent essayer d’arranger les choses. Cette nouvelle ministre veut bien faire pour le bien de nos enfants et au lieu de l’aider, ce que vous trouvez à faire c’est de lui mettre les bâtons dans les roues avec ce genre de revendication qui n’a pas sens.
    Aujourd’hui on critique la décision sur l’augmentation Des frais d’inscription dans les universités et c’est sûrement légitime. Mais regaedez nos universités. Sont elles compétitives par rapport à celles des pays comme le Sénégal, le Maroc ou la France ? Non! Et pourquoi?
    Nous savons tous que l’economie Gabonaise est au plus bas et nous voulons pour nos enfants un meilleur système éducatif. La solution est que ces universités soient autonomes. Ça fait mal de payer 35 000 francs certes mais c’est un mal nécessaire pour peu que ceux que l’on met à la tête de ces universités aient une gestion saine de cet argent. Mais la il suffira de mettre en place un comité de gestion regroupant toutes les parties (administration, étudiants, etc.).
    Si nous regardons loin, les enfants qui ont leur bac en province et qui doivent monter à la capitale pour continuer leurs études ne se creuseront plus la tête pour savoir où ils vont être logés parce que cet argent va devoir financer la réhabilitation des campus et la construction de bien d’autres. Cet argent va pouvoir mettre à la disposition des étudiants des outils leur permettant d’etre Mieux formés, etc.
    Certains diront que c’est le rôle de l’etat de s’occuper de ça. C’est vrai! Mais en sont ils capable aujourd’hui ? Ne faut il pas se tourner vers d’autres solutions pour que nos enfants soient bien formés et puis 35 000 francs pour une année est ce si cher payé quand certains parents écument les bars ou les motels pour leurs plaisirs en dépensant des sommes énormes.
    Alors messieurs les syndicalistes, arrêtez d’etre Politisés. Nos enfants n’ont pas besoin de ça. L’education de nos enfants mérite que l’on ait un peu de recule.

    • Sameline dit :

      Reflechissez bien et vous saurez qui, réellement,sacrifie l’école dans ce pays. Connaissez vous RUBAN VERT? Pendant que les écoles primaires qui ne sont déja pas en nombre suffisant sont érigées en CES.

    • BEYEME dit :

      @ joly,

      Je peux comprendre ta réaction, mais bon sang, tu vis où pour venir pomper autant d’incohérences. Donc depuis là, tu n’as compris que c’est l’expression d’un peuple qui n’en veut plus de ce système vampirique.
      Souviens-toi toujours que c’est le cerveau qui guide tous nos mouvements. Par conséquent, lorsqu’il a des des soucis, les membres(inférieur/supérieur) y compris nos organes là ne fonctionnent plus normalement. Très sincèrement, le Gabon a trop changé en si peu de temps. La paresse a été encouragée par les politiciens et du coup, l’école en prend un coup. A cette allure, nous resterons toujours les derniers. La faute à qui? Le SEENA, CONASYSED…? La gestion d’un pays ne doit pas et ne devrait pas être aux mains des diables. Car nous ne sommes pas tous des diables.

  2. jwice dit :

    Joly, tu dis que l’économie du pays est en bas.Mais une question,qui est à l’origine de cette situation?N’est-ce pas ceux qui gèrent ce pays?Qui est chargé de mettre en place des politiques pour inverser la tendance?A la différence d’autres pays Ouest africains,nous avons toujours reposer notre économie sur la rente et sans penser aux soubresauts de l’économie mondiale.Au lieu de la diversifier , nous avons préféré dépendre du pétrole.Aujourd’hui nos propres erreurs de gestion ,d’anticipation sur l’avenir de la dépendance aux ressources pétrolières nous rattrapent.Malgré les alertes via les rapport du FMI,de la banque de France sur notre économie de rente, nous n’avons rien fait.Donc attention à ce que vous écrivez.

    • Joly dit :

      Ok l’economie est par terre! On fait comment pour nos enfants qui doivent apprendre dans de bonnes conditions ?
      On laisse comme ça les syndicalistes hypothéquer leur avenir ou bien on essaie de trouver des solutions mon cher jwice ?

      • Guy Romuald Mabicka dit :

        Joly, il y a, au Gabon une pratique de diversion au niveau du gouvernement qui tend à devenir une norme: la situation économique et financière est difficile, on va réduire le train de vie de l’Etat. Personne, au niveau de l’Exécutif, ne veut se mettre à l’évidence que la crise que nous vivons est peut-être due aux mauvais choix économiques que nous avons faits. Le projet de la « Marina » devenu « Baie des rois » est-il prioritaire par rapport aux routes de Cocobeach, Donguila, Minvoul, Mouila-Mimongo-Koulamoutou? Les CAN senior et cadette organisées cette année étaient-elles plus importantes que la formation des pédiatres qui manquent à Port-Gentil? Que gagne le Gabon en organisant une course cycliste par rapport à un investissement dans la construction d’écoles? C’est douloureux pour moi de le dire, mais face à des gouvernants qui assurent plutôt leurs arrières, on n’a pas d’autres choix que de les obliger à assumer leurs choix.

      • l'ombre qui marche dit :

        Joly! vous dites que la situation financière du pays est difficile donc la situation financière des habitants de ce même pays comment serait elle meilleure? par exemple les fournées de gabonais tués socialement sans une ville comme pog où vont elle trouver les 35000 cfa et si l’on a dix gosses ces exilés de l’intérieur feront comment pour trouver cet argent?quand on sait que le sceau pays est une femme qui allaite donc encourage la maternité on se perd en conjectures! dans ce pays nous sommes habitués à être floués que dès que l’on n’est pas d’accord on parle de politisé d’ailleurs TOUT LE MONDE EST POLITISE! souvent beaucoup de gabonais oublient vite que libreville n’est pas le gabon pourquoi radier des enseignants quand sans cette radiation il y a des écoles à l’intérieur du pays avec un seul maître ou siégeant dans un corps de garde avec comme cloche la jante d’une roue? c’est vrai que certains gabonais n’ont jamais quitté louis ou batterie 4 donc Joly si dans votre secteur d’activités vous n’avez pas de syndicat parce que tout y va très bien tant mieux pour vous! le budget de cette année dans l’éducation nationale est inférieure à celui des sports et loisirs CELA EST NORMAL POUR VOUS? mais bon sang posez vous la question pourquoi la famille bongo ondimba et ses affidés envoient leurs enfants étudier en france et partout ailleurs en europe ou usa et très très rarement en afrique? il y a des pays qui ont compris les enjeux par conséquent les budgets les plus gros sont ceux de la santé et de l’éducation nationale et pas celui des sports et loisirs ces pays ne veulent pa des lionel messi ou usain bolt en veux tu en voilà! d’ailleurs des sportifs de haut niveau analphabètes ce n’est pas bon comme lorsqu’on apprend que notre fameux boxeur mabicka ne sait pas lire un contrat! impensable le pauvre n’est qu’une machine à produire de l’argent pour ceux qui savent lire! et quand on sait que les chefs d’établissements ne voudront pas d’une gestion collégiale de tout ce pactole bonjour les dégâts! ces anti-patriotes ont réussi leur coup en ces temps durs ils savaient que la mesure passera mal en ces temps difficiles et que comme vous nous taperions sur les syndicats! et pendant ce temps leurs enfants sont en ce moment en vacances de Toussaint en france vous ne voyez pas le complot: FOSSOYEURS DE L’EDUCATION NATIONALE DANS LEUR PAYS MAIS BENEFICIANT DES PERFORMANCES DE L’EDUCATION NATIONALE DES PAYS OCCIDENTAUX POUR LEUR PÉRENNISATION AU POUVOIR grâce à leurs enfants qui font l’école dans de meilleures structures

      • diogene dit :

        des pansements sur une jambe de bois…
        Le problème est profond, structurel, il faut s’en prendre aux causes et la corruption généralisée en toute impunité en est une et non des moindres. Qui cautionne et organise cette gabegie? Un chef d’état illégitime, une constitution fasciste qui vise au totalitarisme et qui va bientôt consacrer l’impunité voire la divinisation du chef éternel et tout puissant.
        Il faut laisser la place, mais lorsqu’on est prêt à tout (jusqu’à l’assassinat)pour conserver ses privilèges et échapper à la justice, peut on faire preuve de grandeur ?

      • BEYEME dit :

        @ joly,

        Laisse les syndicalistes tranquille, ils ne sont pas responsables de la situation catastrophique scolaire actuelle. quand tu comprendras en définitive qu’elle est voulue, tu ne viendras plus plaider pour les mêmes causes. SÉPARONS-NOUS UN PEU CE DE SYSTÈME. OSONS CHANGER CROIRE QUE DEMAIN EST MEILLEURS, MEME AVEC CERTAINS DES ACTEURS POLITIQUES ACTUELS( SAUF LES BONGOPADG).

  3. Boukak dit :

    Tout ce que nous voulons de nos syndicalistes c’est de mettre un peu d’eau à leur vin.Les responsabilités sont partagées.De grâce pensons un peu à nos enfants.Les envoyer en masse à l’étranger à cause des grèves qui obèrent pitoyablement l’année scolaire n’est pas une solution pour tout le monde.Au Sénegal par exemple ils sont plus de 5000 et sont confrontés à d’énormes difficultés d’adaptation.Certains deviennent ce qu’ils ne devaient pas être s’ils étaient près de leurs parents.Pardon accepter le dialogue messieurs les syndicalistes.Une fois autours de la table posez le problème de la Conasysed. »On ne refuse pas un appel mais plutôt ce qui est derrière l’appel ».Que Dieu bénisse le Gabon.

  4. Enseignant dit :

    Joly, tu as parfaitement raison en partie  » il faut trouver des solutions à la crise de l’éducation actuelle, et la grève illimité n’est certainement le meilleur des solutions vu qu’ont vu que c’est la pratique depuis les indépendances et les résultats ne sont toujours pas perceptible »
    Mais qu’à cela ne tienne, c’est à l’état d’assurer la formation de sa population et pas le contraire … Ce n’est pas les Marocains ou les camerounais qui ont construit leurs université ou grande écoles, encore que ces pays que les gens du bord de mère se plaise à citer en exemple pour justifier leurs décisions INEXPLICABLE d’augmenter les frais scolaires ont des dizaines de millions d’apprenants à gérer quand nous n’avons que quelques milliers.
    Chaque année le ministère de l’éducation nationale et celui de l’enseignement supérieur ont un budget d’investissement, depuis seulement 2010, qu’est-ce qu’ils en ont fait? Celui de l’année budgétaire de l’an dernier et celui de cette année qu’est-ce qu’on en fait?
    Le simple PAN touche 160million par moi sans parler des avantages, et seulement à l’Assemblée nationale ont a combien de vice président ? Combien au sénat…., Combien d’économie ont peut faire sur ça seulement ? Combien d’économie ont peut faire en suspendant toute les exonérations fiscale accordé à leurs entreprises ?
    Aujourd’hui ont nous demande de payer l’école, demain ce serait quoi? Ou passé toute les taxes qu’ont préleve au contribuable tous les moi? Dans les can et les tropicale? Si un état n’est pas capable d’assurer la formation de sa population , ce n’est pas un état mais une ENTREPRISE ségrégationniste… Rien ne peut expliquer une telle manœuvre.

    • Joly dit :

      Ce que vous dites est totalement vrai. Mais la question que je vous pose est celle de savoir ce l’on fait maintenant?
      Doit on attendre l’etat pour que nos bambins aient un enseignement de qualité ?
      Doit on attendre l’etat pour que les campus universitaires puissent rouvrir ?
      Il y a risque d’annee Blanche. Qui perd? L’etat ou nos enfants?
      Je n’ai pas les moyens d’envoyer mes enfants étudier à l’etranger, donc j’essaie de trouver des solutions pour qu’ils continuent normalement leurs études au Gabon et s’il faut payer 35 000F l’année, alors ok.
      Mais je suis également prêt à contrôler et suivre ou va cette argent. C’est pourquoi j’ai parlé d’un comité de gestion composé de plusieurs entités (enseignants, administrations, parents et élèves). Beaucoup de gabonais n’attendent plus rien de l’etat et moi non plus. Mais je refuse de sacrifier l’avenir de mes enfants parce que des syndicalistes ou l’etat veulent l’hypothequer.

      • Mboung dit :

        Arrêtez de Ns fatiguer personne ne veut sacrifier aucun enfant La 1ere requête des syndicalistes est clairement exprimée et ce depuis des mois refuser d’y accéder (en étant borné comme d’habitude?) est tourner le dos à toute avancée .Ns Vs suggérons d’attendre que ceux qui Ns ont enfoncés dans cette bourbe (et que Vs soutenez tant et qui ont d’ailleurs des établissements)viennent Vs prendre en charge Faites comme d’habitude c’est 1 film qu’on est fatigués de suivre… Pfff !!

      • Enseignant dit :

        Je fustige tout autant que vous ces syndicalistes qui pour la plus part confonde combat politique et combat pour l’amélioration des conditions de travail des travailleurs, ces politiciens qui ne pense qu’à se servir, mais pour autant je crois que chaque peuple à le type de dirigeants qu’il mérite, et accepter cette énième réforme qui vises plus à permettre à ces politiciens véreux de se remplir les poches d’avantage sur le dos des populations ne relèvera malheureusement pas la qualité de nos dirigeants. Ça serais permettre une fois de trop à l’état de se déroger de ses obligations…
        L’école Normale d’enseignement technique avec les mêmes types de subvention que reçoivent toutes les grandes écoles ont pu climatiser toute leurs sales de classes, les équipes de projecteur, équipe toute l’école d’antenne relais relais wifi, le lycée d’application est équipé d’une bibliothèque pouvant servir au enseignants qu’aux enseignés…que font les autres établissements de leurs budget ? Relever les frais d’inscription n’y changeront rien assurément.
        Que faire? Ne nous pouvons simplement pas à cette mesure qui ouvrira la porte à tous les vices demain, et naturellement au détriment du citoyen lambda.
        Au Sénégal quand les Iman avait donné le mot d’ordre de ne pas payer les factures d’eau et d’électricité qui ne correspondait pas à la qualité du service, ils ne se sont pas dis que c’était à eux de rectifier les manquements de leurs états, mais ils ont choisis de rappeler à l’état des obligations et ça a marché.
        Moi je suis enseignant et je ne ferais jamais de grève illimité politicienne, je donnerais toujours le meilleurs de moi dans les sale de classes, mais quand ont bien me dire que les taxes mensuel et annuel additionné aux inombrables richesses minières forestière…. Ne suffisent pas pour garantir la formation de mes enfants, franchement,il ya problème.

  5. Tata dit :

    Quels sont les sous entendus du fameux « Niet »? Quand je dis que les Enseignants participent aujourd’hui aux jeux du pouvoir par une régression totale de ce noble métier et de la formation des jeunes gabonais. Relisez ceci:

    J’accuse les Enseignants!
    Remarquez que j’écris le mot enseignant avec “E”. Cela parce que ce nom venant du participe présent du verbe “enseigner” signifie que celui qui donne une instruction est toujours en train de le faire, même lorsqu’il est chez lui ou en vacances. Ce qui voudrait également dire qu’il n’ y a pas de répit pour un Enseignant, qui est toujours rompu à la tâche quelles que soient les conditions. D’où l’on ne devient pas riche en étant enseignant, car c’est perçu comme un sacerdoce…royal, vu que l’Enseignant élève l’apprenant, et de fait, la société. Pourquoi les accusé-je ? (Je suis convaincu qu’ils ne saisiront pas le sens et l’usage de ce temps…)
    Je les accuse parce que depuis plus de 20 ans, ces Enseignants se trompent de lieux, eu égard à certaines nobles batailles acquises aux prix des grèves…;
    Je les accuse, car ils ont pris le parti des pouvoirs, en abêtissant complètement les petits gabonais, car je parie qu’il y a au moins plus de la moitié d’entre eux qui sont venus à l’enseignement parce que n’ayant rien gagné ailleurs;
    Je les accuse parce qu’ils savent que aux travers de multiples grèves, ils sont conscients du moins les leaders, de donner au Gabon une société d’hommes incultes ne pouvant ni réfléchir ni agir scientifiquement contre les pouvoirs en place;
    J’accuse les Enseignants, parce qu’ils participent de la paupérisation de notre société, car moins les petits Gabonais auront le savoir, plus les enfants des hommes des pouvoirs règneront toujours en “maîtres”;
    Je les accuse parce qu’ils savent pour ne pas le cacher, qu’une société instruite est une société noble et non esclavagiste;
    Je les accuse de rendre les Gabonais esclaves de quelques luttes parfois incomprises par eux-mêmes;
    Je les accuse d’être des pirouettes indécises, car pensant au peu d’argent des concours et examens, ils se précipitent pour valider une année de 5 mois;
    Je les accuse parce qu’ils enfoncent dans la boue l’école gabonaise.
    Ouf…trop d’accusations. Je n’ai pas connu de salles de classes climatisées; je n’ai pas connu de gratuité d’enseignement, encore moins de manuels scolaires; je n’ai pas connu des bancs capitonnés, mais je suis un pur produit de l’Ecole gabonaise et fier d’être ENSEIGNANT.
    Alors, si vous êtes des Enseignants, sacrifions-nous pour l’avenir de nos enfants, même sans signer de trêve, pour que les véritables luttes soient menées par enfants plus instruits que nous…Rêvons, chacun à son niveau pour que nous ayons une année noble. Il y a des problème certes, mais osons montrer au pouvoir qu’on peut former sans forcément tout le confort… Mon père est “maître” à la retraite et ayant travaillé dans la brousse parfois au péril de sa vie, il est fier de former pendant plus de 35 ans des générations de Gabonais…Je ne vous accuse plus si vous avez lu et je vous accuserais de ne pas m’insulter.
    Bonne rentrée et que Dieu vous donne encore plus d’intelligence afin d’être des lumières du Gabon.

    • Lol dit :

      Vous vivez sur quelle planète? aucunes solutions dans l’enseignement publique ne sera trouvé en dehors des prérogatives de l’état. L’état ne respecte pas ses engagements mais les enseignants sont les seuls à qui on demande des efforts… Que l’état mette à disposition les voies et les moyens nécessaires au bon fonctionnement de l’enseignement public au Gabon au lieu de travailler à le détruire au profit de l’ÉMERGENCE et du financement d’établissements tels que Ruban Vert et Berthe et Jean.

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