L’une des étapes préparatoires au Dialogue national du 28 mars prochain, a été lancée le samedi 18 mars dernier, au stade d’Angondjé. Elle vise l’enregistrement des participants, membres des organisations de la société civile, devant prendre part à la phase dite Citoyenne de ce rendez-vous national.

Des membres de la société civile s’enregistrant pour la phase citoyenne. © Gabonreview
 

Pour éviter les couacs et les amalgames pendant l’événement, les organisateurs du Dialogue politique ont lancé le weekend dernier, à Angondjé, une opération d’inscription destinée aux participants issus de la société civile. Dans la salle aménagée à cet effet, des opérateurs, placés sous la supervision des représentants de la majorité et de l’opposition, accueillent, renseignent et enregistrent les Gabonais, membres des Organisations-non gouvernementales (ONG), désirant participer à ce Dialogue politique, notamment dans sa phase citoyenne.

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Si les deux premières journées n’ont pas connu de grands mouvements de foules, les agents affectés à la tâche ont invoqué le fait du weekend pour justifier cette faible participation. «Ce n’est pas encore la grande affluence», a expliqué Richelieu Zué Obame, membre de la Commission paritaire, superviseur pour le compte de l’opposition. «C’est évidemment lié au fait que, comme toujours, le Gabonais se précipite à la dernière minute. C’est aussi un weekend», a-t-il déclaré avant de se raviser pour indiquer que «pour les journées d’hier et d’aujourd’hui, je pense qu’on dépasse déjà la barre des 200 organisations. On espère que lundi et mardi, il y aura forte affluence». Les inscriptions s’achèvent en effet le mardi 21 mars.

Cette opération d’inscription concerne uniquement les représentants des organisations de la société civile, à l’exemple des confessions religieuses, des organisations syndicales et patronales, des organisations des jeunes, des femmes, des notables, de la diaspora, «souhaitant apporter leur pierre à l’édifice».

Les superviseurs (majorité et opposition). © Gabonreview

S’exprimant à propos de leur rôle de superviseur, Richelieu Zué Obame a indiqué que leur travail consiste à recevoir ces participants. «On les oriente vers les différents panels. Il y en a quatre et correspondent aux champs thématiques qui vont être débattus dans le cadre du Dialogue politique. Nous les orientons afin qu’ils s’inscrivent là où ils se sentent plus aptes à apporter leur contribution en termes de réflexions», a-t-il déclaré. Des propos corroborés par Jean-Michel Djoue Dabany, superviseur pour la majorité. Il a expliqué que les panels s’articulent autour de «la réforme des institutions et à la consolidation de l’Etat de droit démocratique», «les réformes électorales», «la modernisation de la vie publique» et «la Consolidation de la paix et de la cohésion nationale».

A noter que le Dialogue voulu par le président Ali Bongo se déroulera principalement en quatre (4) phases. L’on aura une cérémonie solennelle d’ouverture, une phase citoyenne, au cours de laquelle les participants expriment leurs attentes, selon les modalités définies par le Bureau, une phase politique, au cours de laquelle les acteurs politiques de la majorité et de l’opposition vont échanger sur les points inscrits à l’ordre du jour, en tenant compte des contributions des acteurs ayant participé á la phase citoyenne, pour prendre des décisions et une cérémonie solennelle de clôture.

Pour l’heure, ceux qui ne désirent pas se rendre à Angondjé pour s’inscrire peuvent le faire en ligne via la plateforme www.dialoguepolitique2017.ga. Le Dialogue politique s’ouvre le 28 mars prochain à Libreville.

 
GR
 

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