Réaffirmant son soutien à l’ancien président de la commission de l’Union africaine, l’Union pour le progrès et la liberté (UPL) s’est dit favorable au dialogue que le candidat consensuel de l’opposition à la dernière présidentielle envisage organiser, déclinant celui proposé par Ali Bongo.

Le Dr Edouard Engohang Allogho, président de l’UPL (milieu). © Gabonreview

Le Dr Edouard Engohang Allogho, président de l’UPL (milieu). © Gabonreview

 

Si Ali Bongo entend organiser très prochainement un dialogue politique auquel il invite toutes les formations politiques du Gabon et pour lequel le Premier ministre a été instruit d’engager les consultations avant la fin du mois courant, pour l’Union pour le progrès et la liberté (UPL), c’est «niet».

A la faveur d’une sortie le 13 octobre 2016 à Libreville, le parti du défunt Pierre Amoughe Mba, un des premiers soutiens de la candidature de Jean Ping à l’élection présidentielle d’août 2016, a dit son refus de prendre part aux pourparlers organisés par celui dont il conteste la légitimité et le droit de solliciter un tel dialogue. «Même si cette démarche est encouragée par certains de nos partenaires, nous ne pouvons occulter qu’Ali Bongo vient de s’octroyer une légalité par la force des armes et de la répression, alors qu’à contrario Jean Ping a obtenu sa légitimité par la volonté populaire comme dans tout pays démocratique. Quel crédit accorder aux propos d’un pouvoir sanguinaire cherchant à dialoguer alors que le sang et les larmes ne cessent de couler ?», s’est interrogé Dr Edouard Engohang Allogho, le président de l’UPL.

Pour l’UPL, «si le dialogue préconisé par Ali Bongo se résume à lui offrir une quelconque légitimité, à accorder quelques postes de ministre à des opposants complices et opportunistes, à proposer une limitation des mandats et un système électoral à deux tours, ce serait ne pas tenir compte de tous ces prisonniers, de tous ces blessés et de tous ces morts qui se sont sacrifiés et ont versé leur sang pour la libération du Gabon». Ce parti estime que le seul dialogue qui vaille est celui qu’envisage d’organiser Jean Ping. D’autant que «les conclusions des différents dialogues antérieurs (la conférence nationale de 1990, les Accords de Paris de 1994, les Accords d’Arambo de 2006) assorties de gouvernements dits d’union nationale, n’ont jamais été respectées». A l’UPL, l’on gage qu’avec Jean Ping, ce dialogue national répondra à toutes les attentes des populations.

 

 
GR
 

5 Commentaires

  1. Jean - jacques dit :

    Pitie de faux gens

  2. OSSAMI dit :

    Ah Jean jacques!!! Quel idiot de la république au service d’autres qui le ressemblent. C’est toi qui fait pitié!!!

  3. Pc Mvelé dit :

    Que des pitiés; un parti avec avec force, toujours en train de chercher ou manger.
    ne voyez vous pas que memes les européens ne vous suivent pas. Nous a la marie de Libreville on travail.
    pitié

  4. rina dit :

    Vs travaillez mais pour combien de temps.là est la question

Poster un commentaire