Le vice-président de l’Union nationale (UN), Micke Jocktane, annonce qu’il défendra l’idée du dialogue avec Ali Bongo lors du Conseil national de son parti, le 22 octobre prochain.

Micke Jocktane, l’un des vice-présidents de l’Union nationale favorable au dialogue nationale. © Facebook.com/Mike-S-Jocktane

Micke Jocktane, l’un des vice-présidents de l’Union nationale favorable au dialogue nationale. © Facebook.com/Mike-S-Jocktane


 
L’idée du dialogue national inclusif lancée par le président Ali Bongo après sa réélection contestée, au terme de la présidentielle du 27 août 2016, trouve de plus en plus de preneurs. Le dernier en date ayant manifesté son intérêt pour cette proposition est le vice-président de l’Union nationale, le Révérend Mike Steeve Jocktane. S’il n’a pas définitivement pris position, il a néanmoins annoncé qu’il soumettra ses propositions à l’appréciation du Conseil national de son parti le 22 octobre prochain.
«A ceux qui pensent que le moment n’est pas venu, sous prétexte que des familles n’ont pas encore fini d’enterrer et de pleurer leurs morts, je me permets de leur rappeler cette sagesse africaine qui enseigne que «c’est pendant que le sang coule qu’on règle la palabre». Autrement dit, c’est pendant qu’il cherche à équilibrer son pouvoir que l’opposition peut obtenir d’Ali Bongo le maximum de réformes indispensables au système démocratique. Entre autres : le retour aux élections à deux tours, le redécoupage électoral, la mise à plat de toutes les institutions impliquées dans l’organisation des élections dans notre pays, l’audit et la biométrisation totale de la liste électorale, la redéfinition des libertés publiques, etc.», a expliqué l’ancien directeur de cabinet adjoint du président Omar Bongo.
Partant de la contestation, des émeutes, des arrestations et des morts découlant de la réélection d’Ali Bongo en août dernier, Mike Jocktane rappelle que «le Gabon est dans une crise très grave et extrêmement profonde». Dans ces conditions, note-t-il, toute la classe politique est interpelée. «Tous, nous sommes observés, aussi bien par les populations gabonaises que par l’extérieur. Ils nous observent pour voir si nous sommes suffisamment responsables». Intensifiant cette question de responsabilité, ce religieux qui, avec son parti, a soutenu Jean Ping lors de la présidentielle croit savoir que le regard fixé sur les politiques est celui de savoir s’ils aiment réellement leur pays ; s’ils sacralisent le «vivre-ensemble» en le plaçant au-dessus des «petits intérêts égoïstes». «Ils nous regardent en s’interrogeant sur notre capacité à nous transcender pour trouver les solutions avantageuses aux problèmes qui peuvent naître de notre gestion du pays comme c’est le cas présentement en ce qui concerne les événements post-électoraux», a-t-il déclaré.
Si la question «comment nous en sortir ?» semble pour lui en même temps «simple et complexe», il déclare que la tenue de ce dialogue auquel appelle Ali Bongo Ondimba lui donne l’occasion de «rappeler aux extrémistes et jusqu’au-boutistes de tous bords qu’il n’y a pas, qu’il ne devrait pas y avoir deux Gabon qui se font face, mais un seul Gabon, une seule Nation réunie dans le même destin». Pour lui, le devoir des responsables politiques de ce pays est de tout faire pour rassembler et associer chaque citoyen à l’action commune, afin de relever les défis qui attendent le Gabon. «Je défends l’idée que l’UN et tous les autres devraient accepter le dialogue», a-t-il précisé ajoutant qu’il espère qu’il sera écouté dans son parti. «Je vais défendre mes idées», a-t-il indiqué, joint au téléphone, avant d’ajouter  «Je suis peut-être celui qui porte cette voix, mais beaucoup pensent comme moi».
Sera-t-il écouté au sein de l’UN, qui a soutenu Jean Ping ? Arrivé deuxième à la dernière élection présidentielle avec 47,24% des suffrages, ce dernier n’entend pas participer à ce dialogue. Les regards sont rivés sur le conclave de l’UN de ce 22 octobre 2016 qui devrait certainement donner une orientation à la situation politique actuelle du Gabon.
 

 
GR
 

31 Commentaires

  1. ON FAIT QUOI? dit :

    @Il a dit »Les populations nationales et exterieures nous obervent si nous sommes suffisamment idiots »

  2. DoanESS dit :

    Pour qui roule réellement cet homme?? Car on a appris qu.ilt servait d’espion pour Ali aux côtés de Ping.Jocktane serviteur de Dieu pour qui roules-tu?

  3. NKISSY dit :

    Pauvre Pasteur Jocktane, vous perdez la tête!

    • Rodyp dit :

      Pauvre Gabon. Tout se passe désormais dans ce pays comme si les gabonais avaient perdu toute capacité d’analyse et seraient incapables de faire preuve de tolérance. Il suffit qu’un leader poilitique appelle à la lucidité et au dialogue pour que ceux qui hier le peignaient en héros, le vouent désormais aux gemonies. Vraiment triste. Au moment où les extrémistes de tous bords continuent de souffler sur les braises de la haine, qu’ils sachent qu’il y a dans ce pays une majorité silencieuse qui n’a rien à faire de leurs querelles politiques et qui aspire uniquement à travailler pour enfin bâtir ce pays que les anciennes générations ont précipité dans la misère actuelle.

      • gaboma dit :

        Rodyp rien à faire avec la politique? Mon c… à moins que tu sois altogoveens puisque c’est eux qui semblent les plus gâtés par les Bongos. si les anciennes générations (pas tous, une minorité dans laquelle se trouve tes parents) ont précipité le pays, la preuve est là que la génération actuelle fera pire car elle banalise et intronise le mensonge, la fraude, le vole et le meurtre en règles de gouvernance. Vous avez vu quel pays prospérer avec le règne du vice dans quelle monde. On récolte ce qu’on sème. Le Gabon ne décollera jamais dans ces conditions. Et ce n’est certainement avec ce pdg pourri jusqu’à la moëlle que le Gabon se dotera des fondements solides tel que la justice pour que nos efforts prosperent.

        • Rodyp dit :

          Faisons un peu de politique mon cher ami et à ce sujet j’aurais juste quelques petites questions à te poser. Les détournements des fonds publics ont-ils commencé au Gabon en 2009? Ceux qui sont reconnus immensément riches dans ce pays le sont ils devenus par la force de leur travail ? Les crimes rituels et l’homosexualité sont ils subitement apparus au Gabon en 2009? Ces histoires d’individus hauts placés qui se transformaient en reptiles ou faisaient ingurgiter leurs excréments à leurs maîtresses que nous entendions dans notre jeunesse, c’était en 2009 n’est ce pas ? Cette histoire de la voiture noire qui enlevait les enfants devant leurs écoles c’est aussi depuis 2009 ?
          Avant de réagir à un commentaire, commencez à réfléchir cher compatriote et soyez moins naïf sur les vraies intentions de ceux qui veulent brûler ce pays.

          • LB dit :

            Sauf que là je pense que le seuil de tolérance à été atteint. Les gabonais et gabonaises de tout bord veulent l alternance.
            L unité et la paix c est ce que nous souhaitons tous sauf que pour les gens qui nous gèrent finalement cela devient une arme pour nous faire gober l injustice les humiliations le mensonge la médiocrité.
            Tout n a pas commencé en 2009 mais nos émergents malgré tous leurs beaux discours n ont fait qu empirer la situation.
            Omar Bongo et ses acolytes n étaient pas mieux mais ils étaient quand mm plus intelligents et certainement plus sages.

        • La Vision dit :

          C’est sans doute dû au fait que les altogovéens soient gâtés, que la syntaxe de vos écrits laisse tant à désirer.Franchement, c’est avec ce genre d’approche comme vous le dites dans vos écrits :<>. En quoi est-ce que les convictions de Jocktane ont à avoir avec les altogovéens? Votre cœur rempli d’amertume envers une frange de la population du Gabon ne vous aidera pas mon cher, notre hymne nationale nous enseigne que unis dans la concorde et la fraternité,éveille toi Gabon une aurore se lève, éveilles toi Gabon, encourage l’ardeur qui vibre et nous soulève.Ces quelques lignes de la concorde devraient vous emmener à mieux réfléchir, au lieu de stigmatiser une partie de vos frères. A bon entendeur!!

  4. Nkembo dit :

    Bravo Mr jocktane mais je souhaiterais que ce dialogue ressucite les fondamantaux de conférence nationale que nzouba ndama et ses amis ont enterrés

  5. LIBOTA WONGO dit :

    Pauvre Serviteur du diable. Proche de l’argent et loin de Dieu.

  6. Bassomba dit :

    Boukoubi avait dit avant la décision de la Cours Constitutionnelle: « nos ex futurs camarades » (sic) pour vous dire que beaucoup vont revenir au PDG après avoir tenté l’aventure de l’opposition

  7. chance dit :

    Après tout nous sommes libre, c’ est aussi là, la conséquence de la notion de la démocratie !

  8. Matho dit :

    Elections, trucage, faux résultats, les mêmes sont toujours déclarés gagnants, puis dialogue avec promesse de rectifier le tir, laquelle promesse n’est jamais tenue…Et on recommence. ça va ainsi durer jusqu’à quand? Sous prétexte d’aimer notre PAYS, doit on tout le temps accepter qu’on vole, qu’on truque, qu’on falsifie les résultats électoraux, pour le diriger?

  9. velvele dit :

    Ok,nous partons pour un dialogue, nous changeons la constitution,Ali sera encore candidat dans la nouvelle constitution, Ali sera élu pour le premier mandat de la nouvelle constitution ,ensuite Ali sera candidat pour le deuxième mandat de la nouvelle constitution, Ali sera proclamé vainqueur.malheureux que vous êtes qui vous délivrera de vos balivernes

  10. bofff dit :

    Aimer son pays c’est d’abord et avant tout se plier à la volonté du plus grand nombre. Quand on perd une élection et qu’on tire sur le peuple pour ensuite détenir captives les populations, je ne vois pas à quoi va aboutir le dialogue. Le seul dialogue qui vaille c’est celui sur la passation du pouvoir, le reste n’est que fumisterie.

  11. Le Villageois dit :

    Ali Bongo a montré ses limites en matière de dialogue. ll a tué le PDG – dialogue/Tolérance/Paix – de son père. Pourquoi vous n’écoutez pas tous ceux qui ont quitté ce parti ? Tous disent que BOA n’écoute personne. Il pratique le monologue. Quelles garanties avez-vous cher M. Jocktane pour vous assurer que BOA va vous écouter ?

  12. Foulou-Menou dit :

    Je ne comprends pas certains hommes politiques qui aujourd’hui acceptent le dialogue avec Ali. Si je comprends bien Mike Joctane se résigne. Il accepte le faux et baisse la tête en disant on va encore faire comment? Que tous les acteurs politiques partent le peuple restera avec celui qu’ il a voté: le Président Jean Ping.

  13. Jean - jacques dit :

    Votre vieillard va se retrouver seul dans quelques jours.

  14. NYAMA dit :

    Mike JOCTANE, AMO doit se retourner dans sa tombe ! Cette haute trahison de votre part est une insulte au peuple mais aussi à la mémoire de AMO
    Soyez rassuré que votre carrière politique est terminée, vous avez choisi de trahir le peuple et vos fidèles !
    Un chrétien ne choisit pas la trahison – Maintenant que nous sommes édifiés de vos intentions d’aller discuter avec l’assassin ALI BONGO, vous avez le sang des gabonais sur les mains ! Les masques tombent… nous ne vous pardonnerons jamais au grand jamais

  15. gaboma dit :

    On dialogue pour faire régner la paix n’est ce pas? Mais qu’elle paix va-t-on bâtir en acceptant le mensonge. Le problème du Gabon c’est la concentration des ressources du pays du fait de l’absence d’alternance. Le problème du Gabon c’est un Gabon sous le contrôle d’hommes foncièrement vicieux, malhonnête et méchant. Ce dialogue servira aux hommes comme Jocktane d’être un peu plus riche et de retrouver un poste, mais l’avenir du Gabon et des gabonais restera incertain avec un pouvoir et les richesses toujours concentrés entre les mains de mauvaises personnes qui jamais ne changeront les causes de l’instabilité du
    Gabon qui leurs permettent de toujours usurper le pouvoir.

  16. imagine2016 dit :

    Mike,
    Je te soutiens et tant pis si on dit que je suis une vendue.
    Avant de venir me crucifier , n’oubliez pas de me dire ceci:
    « tu vas au dialogue pourquoi? le Président élu a levé une rébellion
    de 100.000 hommes, ils marchent sur Lbv comme les troupes de Désiré kabila sur kin, demain la moitié atteindra kango et les troupes régulières d’Ali sont en train de les rejoindre »
    ou mieux « la France a décidé de prendre parti pour le Président élu, les parachutistes français sont en train de marcher sur la présidence »
    Bon dimanche braves gens, je vais au dialogue et surtout campez sur vos positions mais mais, vérifiez bien si vos leaders ne vont pas rencontrer ceux d’en face pour des petits arrangements douteux comme c’est fréquent.
    Mike, on y va , donc on va bloquer ce pays parce que le Président élu a décidé de défendre son fauteuil depuis ses tranchées des charbonnages?
    La démocratie c’est aussi respecter le choix des autres, ne l’oubliez pas !

    • OKAZAKI dit :

      On ne fait pas la politique pour soi, on le fait pour ses concitoyens. Avant de se prononcer sur telle ou telle position, c’est important de se rapprocher de sa base, le contraire c’est ce qui s’appelle la trahison. Les dialogues il y’en a eu, pour quels resultats? est il possible d’imaginer Ali BONGO accepter des reformes qui lui desserviraient demain quand on voit le mal de chien qu’il se donne pour demeurer au palais? En réalité il est dans une impasse, et il compte se servir de cette opposition alimentaire pour légitimer son pouvoir, car en réalité lui même ne se sait pas président.Ce dialogue va t-il ressusciter les centaines des gabonais tombés sous les balles d’un assassin qui pendant que Ping était sur le terrain à battre campagne, lui recrutait des mercenaires pour son passage en force? C’est avec un homme aux mains pleines de sang que vous voulez dialoguer? C’est honteux, se faire de l’argent sur le dos de tous ces gens qui ont payé le sacrifice ultime. Allez au dialogue si vous voulez, ce sont les masques qui tombent! Le Gabon nouveau, celui pour lequel tous ces compatriotes ont donné leur vie est un Gabon débarrassé de tous ces opposants alimentaires sans aucune conviction. Dieu fait toute chose bonne en son temps parce qu’il a à cœur de nous révéler certaines choses avant que sa volonté s’accomplisse! Aujourd’hui nous apprenons que celui qui était parmi les plus proche collaborateur d’AMO, est prêt à dialoguer avec ALI! Ping aurait été declaré vainqueur le soir du 27 ce sont des escrocs pareil qui auraient sabotés son oeuvre! Je me réjouis qu’il s’en aille, comme tous les autres profito-situationnistes, c’est la preuve que le changement est proche!

      • imagine2016 dit :

        OkAZAKI,
        Alors, Mike et ceux qui veulent aller au dialogue seraient des damnés, des fils de satan?
        OKAZAKI, puis je plaider pour le dialogue?
        Si oui, je vais te’ demander si de un tu connais l’ANC et son leader historique Mandela. Pdt que je te brieferai sur cette icône planétaire, tu essaieras de ton côté d’établir le parallèle (s’il y en a un) avec le parcours de celui qui est présentement président élu.
        je ne ferai pas l’injure de te demander si tu sais ce qu’était l’apartheid, si tu as entendu parler par exemple des massacres de Soweto, de la lutte armée de l’ANC etc…
        Mandela dans sa détermination a fini en prison, bref, l’histoire, la tragédie des peuples noirs d’Afrique du Sud a ému le monde entier, d’où de nombreux soutiens à travers la planète au combat mené par Mandela et l’ANC.
        Nombreux sont morts en luttant contre l’apartheid, Mandela lui-même a perdu pendant sa détention son propre fils, pourtant quand on lui a demandé de négocier , de parler avec le bourreau de son peuple, il s’est surpassé, il a laissé dans un coin de son cerveau, le chapelet de griefs à l’endroit de la communauté blanche.
        OKAZAKI, il aurait pu dire:
        « Il est tout à fait exclu que je m’asseye avec le bourreau de mon peuple, avec mon bourreau, celui qui a refusé que je puisse assister à l’enterrement de mon fils, celui qui a fait massacrer les écoliers de soweto, celui qui a tué nombreux de mes partisans, dont Steeve Biko, celui qui a fait violer ma Winnie… » il fallait être Mandela pour accepter ce sacrifice qui a conduit au préalable à la libération de tous les prisonniers politiques avant la sienne propre, la suite tu la connais.
        Le parcours de Mandela est sans faille, il n’a jamais cautionné l’apartheid, il s’est toujours tenu aux côtés de ses frères, il a partagé leurs douleurs,leurs frustrations et leur misère, du début à la fin.
        C’EST UN PATRIOTE, un GRAND HOMME et le fait d’avoir discuté avec le pouvoir blanc en mettant de côté toute sa rancœur lui vaut l’admiration de la planète entière. En quoi pouvait-il être considéré comme traitre
        par son peuple?
        Vous êtes nombreux à taxer les autres de traitres pcq l’on veut aller au dialogue pourquoi? Agondjot a-t-il eu tort de décider de la paix des braves? était-il un traitre?
        Je le clame haut et fort, Ping a gagné les élections, que le pouvoir est acculé et c’est la raison de la main tendue, du reste la Communauté internationale qui sait très bien ce qui s’est passé au Gabon n’est pas dupe. Pourquoi Ping ne ferait-il pas comme Mandela?
        Attendez, lorsque j’entends dire « on va aller jusqu’au bout, même s’il faut mourir » ça veut dire quoi exactement? Je suppose sans me tromper, que vous allez obtenir notre liberté au prix de notre sang n’est ce pas, pcq quand on a en face une dictature, on la dégage par le sang, pourquoi alors nous reprocher ces morts? ils sont morts pour libérer le Gabon, tout comme les Sud Africains sont morts pour créer la nation arc-en-ciel.
        Pourquoi vous qui êtes prêts à aller au sacrifice suprême nous balancez vous à la face ces nombreux morts? On ne peut pas prôner une chose et son contraire.
        Nous déplorons tous ces morts, nous ne crachons pas la dessus, et quand d’autres disent, il est tôt, il faut attendre, je dis c’est vrai qu’il est tôt mais cpdt, si nous continuons à monter les enchères, DIEU seul sait ce que le pouvoir émergent peut décider entre temps, en effet,lassé par vos calculs, et ne voyant rien poindre de décisif à l’horizon, il peut décider de « prendre acte » d’en faire à sa guise et nous n’aurions que nos yeux pour pleurer quand il décidera des reformes qui conviennent à notre constitution, comme OUATTARA l’a fait de manière « magistrale » en Cote-d’Ivoire….
        Tenez, un exemple, pourrait briguer la magistrature suprême, tout gabonais ayant acquis la nationalité.
        Je plains ceux qui espèrent des sanctions économiques pour le pays,
        en effet si ça devait se produire dites vous bien que les premiers à en pâtir ne seront pas ceux qui ont amassé des fortunes colossales depuis l’époque de Bongo Père, ce serait nous les premières victimes, les petites gens, du reste Ali n’ a rien à foutre si vous pensez qu’il est isolé, il y a Sassou, le Burundi et les autres pour lui dire qu’il doit tenir, car le Gabon, ce pays qui a remplacé l’Algérie depuis 1962 dans le cerveau des français, reviendra tête baissée lui supplier de redevenir ami- ami, un peu comme au Rwanda avec Paul Kagamé, car pour rien au monde elle ne voudrait voir d’autres soupirants convoiter « ses » richesses (pétrole, manganèse, uranium, or diamant, bois etc…)
        Au fait OKAZAKI, où donc est passé votre ami Bourgi de la françafrique? cette clé, quand compte-il la remettre pour fermer la porte du palais à Ali?
        Les « vrais » patriotes, c-à-d les partisans du non, pensez bien une chose, les élections françaises sont pour Avril 2017, et c’est presque sur que la droite revient aux commandes, donc Ali même s’il est acculé est rassuré de retrouver ses alliés, n’allez pas croire que la position de la France va changer, en matière de politique étrangère, elle est constante, il n’y a ni gauche ni droite, à preuve, jamais Hollande qui déteste Sarkozy n’a condamné ce dernier pour son intervention en Lybie et encore moins en Côte d’Ivoire, alors plutôt que de nous traiter de traitres, vous feriez mieux d’approfondir la réflexion ou de demander au président élu de voir s’il ne lui est pas possible de lever une rébellion pour enfin occuper ce fauteuil présidentiel qu’il a remporté dans les urnes, pcq la résistance c’est aussi ça, il vous le doit bien, lui qui a promis aller jusqu’au bout , mieux opposer la force à la force.
        Sans rancœur OKAZAKI

  17. Jean - jacques dit :

    Je vous rappele que notre pays le Gabon a deja 5 peres. Leon Mba pere de l’independance.OBO pere de paix,stabilité,Francine Regombet mere de la transition, Ali Bongo pere d’emergence,fin de privileges et d’egalités de chances et le dernier de tous jean ping pere de violence,haine,xenophobie.gcasse,grêve.vol,ingratitude.

  18. OSSAMI dit :

    C’était un espion pour le compte de l’usurpateur Ali. Il faut le virer de l’UN. Il n’a pas sa place parmi nous.

  19. Un vrai miéné. dit :

    Le pasteur a raison. Je pense que ce niakouet de PING doit aussi songer à participer au dialogue national .

  20. Mephistophelles dit :

    Quelle naïveté de penser que le système actuelle peut engendrer des réformes démocratiques!
    Une élection à deux tours, voire dix tours, sera toujours gagné par les BONGO et leur système car ils fabriqueront toujours des « tours de Pise » pour ça
    Il nous faut des gabonais nouveaux et mettre dehors tous ceux qui pensent plus à leur confort personnel qu’au Gabon.
    Je suis pour un Gabon Nouveau, avec une nouvelle devise, un nouvel hymne national, des institutions fortes et dignes,une nouvelle justice, un nouveau parlement…Bref de nouvelles valeurs pour rompre définitivement avec ce système et « créer » le Gabonais et le Gabon Nouveau.

  21. LB dit :

    Honnêtement si les Émergents estiment qu ils sont légitimes, qu ils souhaitent reellement améliorer notre pseudo démocratie, ont ils besoin d un dialogue pour faire les reformes necessaires ?
    Pendant 7 ans, ils ont été en mode monologue donc mieux ils n ont qu a suivre cette logique. Le dialogue inclusif avec Ali Bongo n aura pas lieu. Ils ne reconnaîtront jamais le nombre de personnes qui ont été réellement tuées.
    Je suis de ceux qui pensent que hormis l intervention d un commando pour déloger Ali Bongo du bord de mer, il va rester la jusqu en 2023.
    Après les élections législatives ils seront encore majoritaire au parlement donc arrêtons avec cette histoire de dialogue ou ces messieurs vont encore aller bouffer sur notre dos.

  22. imagine2016 dit :

    Mike,
    je constate que aucun des « vrais patriotes » n’a donné suite à
    mon post d’hier.
    Il est vrai que c’était le 25, jour de paie des fonctionnaires, mais qu’à cela ne tienne, nous les traitres en tète desquels toi bien sur, attendons avec impatience les réactions des vrais patriotes pour relancer le débat, car il n’est pas épuisé et ne fait que commencer.
    Hier, j’ai fait une rencontre insolite à Western-union, j’ai croisé un de mes amis partisans du changement pur et dur, genre Gabon Mon Héritage, connaissant sa posture et surtout voulant éviter un débat en public, j’ai feint de ne pas le voir, mal m’en a pris, il est venu vers moi avec un grand sourire, et m’a dit  » toi aussi, qu’est ce que tu crois, je t’ai vu et je tiens à te dire que c’est toi qui as raison, ma position a évolué, est ce que tu sais que etc… »
    Connaissant mon sens de la repartie, il était incertain de ma réaction, je lui ai dit tout simplement : » tant mieux si enfin tu vois les choses comme ça » et nous avons continué à discuter fraternellement, chaleureusement, c’est dire que nous pouvons débattre du dialogue avec les partisans du non, sans pour autant
    souhaiter l’enfer ou la malédiction à ceux qui nous contredisent, apprenons à débattre démocratiquement, intelligemment
    sans verser dans l’excès de zèle partisan.
    Personnellement, je ne me laisserai plus entuber par ces grands
    manipulateurs de leaders qui, pour toute prise de décision cruciale, capitale pour notre pays, se concertent à l’amont avec les pires PDGISTES que le Gabon aient connus….

  23. Havami dit :

    Si le Gabon (est/était) un état impartial c’est- à- dire:
    1.le respect de la hiérarchie des normes
    2.l’égalité devant le droit
    3.l’indépendance de la justice, l’on pourrait sous-entendre que nous sommes dans un état de droit. En revanche, le citoyen gabonais conscient est à mesure d’en réclamer l’effectivité des sujets de droit. Le formidable élan citoyen ayant entouré l’élection présidentielle du 27 août dernier en est l’expression. Ce qui signifie que le citoyen gabonais est prêt au sacrifice suprême tant sa soif de démocratie et de l’état de droit est exponentielle. Le dialogue quel que soit X semble être l’outil qui pourrait permettre de régler « notre palabre » afin d’éviter le pourrissement et l’impasse. Soyons citoyens!

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