Partant pour cette rencontre politique d’envergure, ce leader associatif a cependant souhaité, le 9 mars dernier à Port-Gentil, que cette concertation aille au-delà du cadre politique. Pour Léon Ababé, «la dimension sociale doit occuper une place de choix dans ces assises».

Léon Ababé, le 9 mars 2017 à Port-Gentil. © Gabonreview
 

Soutien inconditionnel du chef de l’Etat dans le domaine associatif, Léon Ababé a réitéré le 9 mars dernier à Port-Gentil, son soutien au dialogue national initié par Ali Bongo. «Lorsqu’on est un bon patriote, c’est le genre d’appel que l’on sait entendre, comprendre et auquel il faut adhérer», a-t-il souligné, convaincu que «les conclusions du dialogue national doivent être considérées comme le remède qui soigne et guérit le patient Gabon de sa maladie considérée comme incurable par certains. Les Gabonais doivent se parler, sans exclusions et sans tabous».

Ainsi, vu la portée des maux minant le quotidien des Gabonais, l’acteur de la société civile a souhaité que cette concertation salutaire aille au-delà du cadre politique. «La dimension sociale est le thermomètre de notre pays. Il fait donc éviter que le dialogue ne soit perçu par l’opinion, comme un rassemblement de salon ou de petits arrangements qui conforterait le citoyen dans son état de divorce manifeste avec la classe dirigeante», a souligné Léon Ababé, estimant, par ailleurs, que «l’homme gabonais doit être mis au centre du dialogue qui va être organisé».

De ce point de vue, il a pensé qu’il faut «d’abord revenir sur le pacte social et ses signataires». «Chaque signataire du pacte social doit pouvoir faire son évaluation et mesurer son degré d’implication dans cet ambitieux projet, pour que le pacte social ne soit pas considéré comme un gadget, mais plutôt comme un vecteur de développement (amélioration des conditions de vie, de bien-être de chaque citoyen) à travers les notions de solidarité et de partage», a estimé Léon Ababé.

Pour lui «il s’agira de faire un bilan, une évaluation globale à travers un questionnement : qu’est-ce qui a marché ? Qu’est-ce qui a moins marché ? Qu’est-ce qui n’a pas du tout marché ? Quelles sont les pistes de solutions pour booster ou accélérer le processus sur le court, moyen et long terme

Par ailleurs, avec la plateforme des patriotes, Léon Ababé a dit vouloir constituer, avec ses amis, une force de proposition et contribuer au développement et à la vie du pays. Dans ce sens, il a considéré qu’«en même temps que se tiendront à Libreville les assises officielles du dialogue national, il serait impérieux que des discussions se tiennent simultanément, pour sceller la réconciliation des Gabonais avec eux-mêmes, d’abord, ensuite dans nos familles, dans nos quartiers, nos villes, et villages, bref dans tout le Gabon».

 
GR
 

0 Commentaires

  1. blaise bega dit :

    bonjour les frères et sœurs gabonais;il me semble qu il est temps grand temps pour agir, le Gabon notre pays a besoin de nous;je pense bien que le dialogue national est la bien venu;mais qu’ont laissent aussi les Gabonais s’exprimer;sou-tout les gabonais de ma-pane, je veut dire de la bas classe.car nous soufrent a cause des hommes politique.

  2. Révérend pasteur Israël Nahum dit :

    Vive les soutiens de Ya Ali Bongo même dans le pays de Jean Ping, l’Ogooué-Maritime. En tout cas, ça fait rire mais plutôt ça fait pleurer. Car ce qu’oublie ce politicien sous la chemise du social en rapport avec ce qu’il dit : «les conclusions du dialogue national doivent être considérées comme le remède qui soigne et guérit le patient Gabon de sa maladie considérée comme incurable par certains. Les Gabonais doivent se parler, sans exclusions et sans tabous». He ! Monsieur Léon Ababé quelle est la maladie que souffre le Gabon ? Et quel est le médecin avec son remède pour soigner ce Gabon malade ? Si le Gabon est malade mais qui l’a mis malade ? N’est-il pas les mêmes thérapeutes qui lui ont empoissonné qui se mettent aujourd’hui à son chevet agonissant mortellement ? Et aujourd’hui dans cette messe de recueillement satanique (dialogue de Ya Ali) on veut prôner une causerie pour l’achever ? Pendant que ses enfants morts, tués par les mêmes délinquants en août dernier ne sont mêmes pas encore décomposés sous terre !
    Oui, votre dialogue des sourds en tant que messe de recueillement pour la mort du Gabon va se faire mais ne trompez pas le peu des doigts qui restent sur cette main qui est le Gabon. Je suis tout à fait d’accord avec monsieur Léon Ababé quand il dit « : «D’abord revenir sur le pacte social et ses signataires». «Chaque signataire du pacte social doit pouvoir faire son évaluation et mesurer son degré d’implication dans cet ambitieux projet, pour que le pacte social ne soit pas considéré comme un gadget, mais plutôt comme un vecteur de développement (amélioration des conditions de vie, de bien-être de chaque citoyen) à travers les notions de solidarité et de partage» mais de quel pacte il est entrain parler ici ? Mais bien sûr du pacte que Ya Ali Bongo a signé avec ses alliés pendant la campagne présidentielle de 2016, il ne fait pas allusion au contrat social de Rousseau et dont il dit : « la justice ne peut pas se définir comme «le droit du plus fort».» Car si la justice était ainsi, les individus les plus puissants seront toujours les plus justes. Et vraiment, c’est ce que nous voyons avec le pacte de Ya Ali et ses associés, ses frères satanistes et musulmans du Gabon. Le Gabon n’est plus un temple chrétien mais une loge des satanistes et une mosquée de Mahomet. O ! Seigneur Jésus-Christ vient au secours des gabonaises et gabonais !
    Il parle que le dialogue de Ya Ali, s’agira de faire un soit disant BILAN, une évaluation globale à travers un questionnent mais bien sûr, monsieur Léon Ababé, cela va se faire mais vraisemblablement de quel bilan et de quelle évaluation ? Je prédis que serai combien des gabonaises et des gabonais qui ont été tués en août dernier et il en restera combien qu’ils font tués (mangés) en 2022 ? Au fin d’un coup d’état électoral, car c’est comme ça que fonctionne la démocratie au Gabon. Léon Ababé, les pistes de solutions pour booster ou accélérer le processus sur le court, moyen et long terme sera de trouver des personnes téméraires et qualifiées afin de poursuivre ce but à court et à long terme avec des postes ministériels juteux et forts dans toute l’asphère de l’appareil de l’État. Comme ça on minera la crédibilité et les espoirs des opposants dans leur tentative à un changement politique positif, car les décrets qui sortiront de ce dialogue venant des ombres auront pour objectif de discréditer l’opposition et de pouvoir la muselée soit par la force policière ou soit par celle des juges afin d’envoyer plusieurs d’entre eux en prison pour plusieurs années. Les opposants qui font s’attaqués aux décrets de Ya Ali venant de son dialogue, je ne vends pas cher leur peau. Oui, c’est vrai, nous sommes parties pour la mort du Gabon mais dans le fond, le Gabon n’est qu’une terre aux conventions politiques, car ceux qui mourront se seront des hommes et des femmes que nous apprécions.
    Alors monsieur Léon Ababé, ne nous ments pas avec tes beaux discours.
    Révérend pasteur Israël Nahum

  3. IPANDY dit :

    Mais on s’en fou de ta participation. Il ne pèse rien sur la place politique

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