La concertation décidée par l’ancien candidat consensuel de l’opposition va-t-elle accoucher d’une dynamique nouvelle ? Du fait du refus de ses promoteurs de répondre à l’appel d’Ali Bongo et de la coïncidence avec la présentation du rapport de la Mission d’observation électorale de l’Union européenne (MOE-UE), l’opinion s’interroge et en escompte beaucoup voire le meilleur.  

© facebook.com/Jean-Ping-En-Image


 
Voulu par Jean Ping, le «Dialogue national pour l’alternance» va-t-il accoucher d’une dynamique nouvelle ? Ayant mobilisé tant d’énergie pour sa préparation, va-t-il offrir une perspective et un cap à l’opposition ? Conçu comme la symétrie du dialogue proposé par Ali Bongo, sera-t-il le point de départ de la mise en œuvre d’une stratégie victorieuse ? Les débats passionnés autour de cette initiative légitiment toutes les interrogations. Du fait du refus de ses promoteurs de répondre à l’appel d’Ali Bongo, l’opinion s’interroge. Elle en escompte beaucoup. Voire le meilleur. Prévu du 18 au 23 du mois courant, cette concertation entrera dans le vif du sujet à compter du 20. Peu ou prou, elle coïncidera avec la présentation du rapport de la Mission d’observation électorale de l’Union européenne (MOE-UE), prévue pour compter du 12 du mois courant. Hasard de calendrier ? Chevauchement des agendas ? On veut le croire. Au regard des enjeux, comment ne pas songer à un choix tactique ou stratégique ? Doit-on pour autant y voir l’aube d’une ère nouvelle ?
Tout ceci trouve son origine dans une conjonction d’éléments visiblement indépendants : la surévaluation de la portée du rapport de la MOE-UE et le refus du camp Ping de répondre à l’invite d’Ali Bongo. En se soumettant aux caprices du gouvernement, en acceptant de voler de report en report, la MOE-UE a ouvert la porte à tous les fantasmes. A cela s’est ajoutée la stratégie de l’opposition : répondre à l’invitation au dialogue formulée par Ali Bongo par un dialogue voulue par Jean Ping. L’un dans l’autre, le terreau sur lequel ont éclos toutes les théories, toutes les hypothèses, est apparu. Connivence stratégique, coup de main subtil, moment décisif, tournant majeur… La MOE-UE n’est pas partie prenante du «Dialogue national pour l’alternance» mais sa présence en terre gabonaise donne une autre résonance à cet événement.
Interrogations, doutes et réserves
Peut-on encore regarder les choses avec froideur ? Est-il encore possible de faire preuve de lucidité dans l’analyse ? Tant d’interrogations, doutes et réserves ont déjà été formulés sur la stratégie de l’opposition. Tant de questions et zones d’ombre ont compliqué la compréhension de la tactique de la MOE-UE. En vouant systématiquement aux gémonies toute personne favorable au dialogue avec Ali Bongo, en s’opposant à toute idée dissidente ou originale, le camp Jean Ping a donné le sentiment de détenir la solution de sortie de crise, de posséder un sésame infaillible. En mettant en avant les procédures diplomatiques tout en laissant certains de ses membres s’épancher publiquement, la MOE-UE a suscité l’espoir au sein de la population. Tout compte fait, les esprits fertiles ont fini par défendre l’idée d’un soutien ou tout au moins d’une convergence d’intérêts.
Au-delà des lubies et rêveries, le «Dialogue national pour l’alternance» sera à la hauteur des capacités d’anticipation de son principal concepteur. Ses conclusions, recommandations ou résolutions à la mesure de l’engagement et de la détermination des participants. N’en déplaise à d’aucuns, rien dans ce rendez-vous ne dépendra de la MOE-UE. Pour la suite des événements, peu de chose découlera du rapport tant attendu. Si elle veut de sa rencontre un moment décisif, l’opposition doit, par conséquent, l’orienter vers trois objectifs : la consolidation de la coalition autour de Jean Ping, le raffermissement du soutien populaire et, la responsabilisation individuelle des organisateurs de la dernière présidentielle. Au lieu de se laisser endormir par son statut de leader de l’opposition, se laisser impressionner par sa responsabilité historique ou se laisser emporter par la fougue à front de taureau des va-t-en guerre autoproclamés, Jean Ping doit saisir cette opportunité pour accomplir deux tâches : indiquer un cap et une répartition des rôles au sein de sa coalition. A cela doit s’ajouter la mise en place d’une organisation autour de sa personne. Dans un passé récent, cette tâche a été sous-traitée à René Ndemezo’Obiang, président de Démocratie nouvelle (DN), un parti politique autonome. On a vu où cela l’a mené, comment cette aventure s’est terminée…
Organisation de lutte
La nécessité d’affiner une organisation est légitimée par un préjugé : le dilettantisme supposé de l’opposition. Depuis la proclamation des résultats officiels de la dernière présidentielle, certains ont fait leurs choux gras d’un prétendu déficit d’organisation. Tout cela n’est, évidemment, pas juste. La manipulation électorale a été rendue possible par la connivence institutionnelle et les liaisons incestueuses entre la majorité au pouvoir et les institutions de la République. Le vaudeville du Haut-Ogooué et la comédie dramatique de la Cour constitutionnelle ont été favorisés par des personnalités incapables d’aller au-delà de leurs intérêts personnels ou de voir le monde sous un prisme différent des liens matrimoniaux ou sanguins.
N’empêche, depuis le 16 août dernier, après le ralliement de Casimir Oyé Mba et Guy Nzouba Ndama puis Léon Paul Ngoulakia à Jean Ping, la ressource humaine pour une meilleure structuration est désormais disponible. Sur l’ensemble du territoire national, une occupation totale et permanente du terrain est à portée de main, des réunions thématiques peuvent être organisées et, tous les sujets technocratiques abordés. Au plan international, un réseau de contacts peut être entretenu. Mais, tout cela semble encore lointain, éloigné, hypothétique. Et pourtant, la lutte démocratique contre un régime cinquantenaire requiert de l’organisation et de l’imagination. Avec toutes les intelligences gravitant autour de Jean Ping, cette organisation peut se parfaire. Concomitamment, l’imagination peut devenir féconde.
Etablir un lien entre le «Dialogue national pour l’alternance» et le rapport de la MOE-UE est contreproductif. Attendre un basculement des choses à la suite de sa publication est puéril et vain. Dans la circonstance actuelle, tout est entre les mains de Jean Ping et ses alliés. Il leur appartient de porter une vision, mettre en place une organisation adaptée et maintenir le lien avec les masses populaires. Il est de la responsabilité de ces Gabonais d’offrir une perspective au peuple gabonais au nom duquel ils s’expriment. On touche là au fond du problème : «Dialogue national pour l’alternance» ou pas, la solution à la crise gabonaise sera gabonaise ou ne sera pas.
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. Équilibre dit :

    Analyse très lucide et inspirée. Chapeau! Vous venez là d’apporter votre contribution au  » dialogue pour l’alternance ». Puisque tout le monde y est convié, on espère que vous vous inscririez pour défendre ce point de vue.

  2. benz dit :

    Roxane!
    Bravo pour votre objectivité,votre vision et votre intelligence. Je viens d’invite tous mes ami(e)s à consulter ce site (gabonreview) remarquable qui rend compte de la situation actuelle du pays.
    Encore bravo!

  3. Michel Bouka Rabenkogo dit :

    Il ne s’agit pas d’épreuve des faits pour Jean PING. Il s’agit du respect d’un agenda précis, minutieusement établi, en rapport avec les enjeux stratégiques et géostratégiques du millénaire pour lequel l’Afrique et l’africain ont à nouveau la responsabilité. Jean PING l’a bien précisé: Un mandat de cinq (5) ans pour une remise à plat des institutions. Un mandat de Réflexion pour fixer le nouveau cadre réglementaire et constitutionnel pour « La Prospérité du GABON » au troisième millénaire. Troisième millénaire qui aura dix sept (17) ans d’age dans quelques jours. Age de conscience, de tout humain conscient d’assumer sa responsabilité. JEAN PING EST CELUI QUE NOUS AVONS CHOISI POUR PRÉSIDER CE TRAVAIL. « LA GRANDE PALABRE GABONAISE » FIGURE DANS L’AGENDA DE JEAN PING. BWETE.
    En réaction à : Roxane Bouenguidi dans GABONReview
    *IBOGA EST DÉSORMAIS AUX COMMANDES*
    # LA RESTITUTION #
    « GABON D’ABORD »

  4. Rodyp dit :

    Nous sommes tous dans l’attente des résolutions de ces états généraux de l’opposition radicale.

  5. tara dit :

    Il y’a un seul et vrai dialogue c’est celui proposé par le président de la république, le seul habilité à faire bouger les lignes le reste n’est que distraction maintenant si l’oposition veut se réunir avant d’aller voire le président ce n’est pas un dialogue c’est une réunion des points à évoquer pour le dialogue du seul et unique président de la république élu par les gabonais Ali BONGO.

    • Legende1987 dit :

      Ce que vous dites là ne concerne que vous et ceux qui pensent comme vous. Malgré le apparences, ni la légalité et encore moins la légitimité ne se décrète. Sans les Gabonaises et les Gabonais, Ali ne fera jamais rien de bon dans ce pays. Une perche lui a été tendu le 31 août 2016, il a refusé de la saisir. Maintenant, lui, le nom des Bongo et alliés vont inéluctablement finir dans les poubelles de l’histoire. C’est une certitude !

    • Michel Bouka Rabenkogo dit :

      PEUPLE GABONAIS, PRENONS ET COMPRENONS LE UNE FOIS POUR TOUTE. ALI BONGO A COMMIS UN PARJURE. UNE GRAVE VIOLATION DE LA LOI DONT IL SERAIT PAR SA QUALITÉ LE GARANT. TANT QU’ALI BONGO PRÉSIDERA NOTRE PAYS. LE GABON DEMEURERA UN ÉTAT ET UNE RÉPUBLIQUE HORS LA LOI. UN PAYS INCONSTITUTIONNEL DIRIGÉ PAR UN ANTICONSTITUTIONNEL. ALI BONGO DOIT PARTIR OU ÊTRE CHASSÉ. POINT FINAL. BWETE.
      *IBOGA EST DÉSORMAIS AUX COMMANDES*
      # LA RESTITUTION #
      « GABON D’ABORD »

    • Mass dit :

      C’est à cause des gabonais comme vod que nous avons cinquante années de retard sur les autre pays. Osee voir un peu plus loin que le bout de vos nez. Liberons la liberté! Ça ne vous dit rien? Crétins!

  6. Le Guisir dit :

    « la solution à la crise gabonaise sera gabonaise ou ne sera pas. »
    Vérité Biblique s’il en est. Puisse chaque Gabonais se grave bien cela en tète. Aucun autre pays ou Organisation, même pas le Bon Dieu ne viendra résoudre les problèmes du Gabon. L’expérience de l’Irak et de la Libye ont enseigné aux Occidentaux que l’équation Dictature = Stabilité est préférable a Alternance = Désordre, Guerre Civile.
    Si Ali veut emprisonner, massacrer ou jeter a la mer les Gabonais récalcitrants, il le fera en toute impunité.
    C’est donc une rêverie d’enfant en effet de croire que le Rapport Moe koikoi UE va changer la donne. Il dira que tout n’était pas parfait et avisera de mieux faire la prochaine fois. Mais rien qui donne a souffler sur les braises. Les Associes de Ping eux ne rêvent pas. La plupart sont inscrits pour les deux dialogues. Un pied chez Ali , un pied chez Ping. On ne met pas tous ses œufs dans le même panier.

    • Legende1987 dit :

      Alors je préfère la crise permanente plutôt que de faire passer par perte et profit les victimes de la répression barbare du 31 août 2016. Le faire serait perpétuer le mal au Gabon car ces gens ne changeront jamais.

      • Rodyp dit :

        J’aurais juste une simple question à vous poser : qu’en est-il de ceux qui ont envoyé ces gens à la mort dans la perspective de provoquer l’indignation de la communauté internationale et une guerre civile au Gabon ? Ces gens là n’ont pas changés. Les bourreaux d’hier ont simplement changé d’habits. Ils ont fait les crimes rituels et déterré les crânes pour leur pouvoir. Maintenant, ils envoient les enfants des autres à la mort.

  7. enfant du ROI dit :

    Tous les Gabonais (surtout ceux de la diaspora qui résident dans les pays de liberté)doivent dénoncer avec la plus grande fermeté, élever une HAUTE clameur à l’égard du rôle ambigu, du « deux poids deux mesures » opéré par Macky Sall dans les cas Gabonais et Gambien.
    Les élection présidentielles ont eu lieu au Gabon, les résultats ont été dépouillés à la face du Monde. Et ce même Monde connait aujourd’hui qui est le véritable vainqueur desdites élections (comme ne cesse de répéter J.PING). D’après certaines informations (disponibles sur la toile), le Président sortant convaincu d’avoir perdu ces élections avait déjà même commencé à négocier une sortie honorable avec les Ambassadeurs de France et des USA. L’étape suivant devait certainement être le coup de fil à Ping pour le féliciter et céder le pouvoir et partir.
    Convaincu par les faucons de ne pas céder le pouvoir, il a interrompu les négociations qui pourtant étaient en bonne voie et a décidé de garder le pouvoir. Le reste de l’histoire est connu de tous.
    Alors que la France, les USA, plupart des autres États et des organismes internationaux (ONU, UE, UA…)se contentaient juste de « prendre bonne note » et que le sang des Gabonais tombés lors de la contestation dégoulinait encore dans les rues de Libreville et Port gentil, Macky Sall est le premier à féliciter haut et fort Mr ALI BONGO, à effectuer le déplacement de Libreville pour l’investiture de ce dernier, à faire des déclaration de soutiens à tout vent et à refuser aux Gabonais du Sénégal le droit de se rassembler pour protester contre le hold up électoral.
    Les élections présidentielles ont eu lieu aussi en Gambie, pays voisin du Sénégal. L’opposition, a été aidé (en sous main) par Macky Sall et autres. Après le vote, YAYAH JAMMEH accepte sa défaite et appelle même son adversaire pour le féliciter.
    Quelques jours après, YAYAH JAMMEH fait un volt face suite aux déclarations de la responsable de la commission électorale qui reconnait publiquement avoir fait des erreurs dans ses calculs.
    YAYAH JAMMEH refuse alors de céder le pouvoir, et déploie l’armée partout dans le pays.
    Les deux situations (au Gabon et en Gambie) sont quasi similaires; sauf qu’au Gabon le prétexte c’est le logiciel des hackers Ivoiriens et en Gambie c’est la commission électorale et sa présidente. Et que fait Macky Sall cette fois ci?
    Macky Sall (qui a tenté de faire accepter aux Burkinabés le coup d’état de son ami le général Diendéré et qui s’est heurté à la résistance farouche des ces derniers du couple KAFANDO- ZIDA) est là aussi le premier à se lever (à en croire qu’il est devenu le certificateur des élection en Afrique) pour sommer YAYAH JAMMEH de céder le pouvoir à l’opposant! Il a positionné près de cent (100) commandos à la frontière avec la Gambie avec comme prétexte la protection des Sénégalais qui vivent en Gambie; alors qu’il veut envahir la Gambie pour renverser YAYAH JAMMEH et mettre BARROW au pouvoir (comme cela s’est passé en Cote d’Ivoire).
    Macky Sall a déjà saisi l’UA, la CEDEAO et l’ONU pour que des résolutions soient prises en vue de lui permettre de piétiner la souveraineté de la Gambie, faire la guerre à la Gambie et installer son homme Barrow!
    Voilà un Mr, Macky Sall qui a affiché un soutien et une solidarité sans faille vis à vis de ceux qui ont confisqué le vote des Gabonais il y a à peine trois mois, qui a poussé le machiavélisme jusqu’à venir à l’investiture marcher sur le sang chaud des Gabonais tombés; qui devient subitement défenseur du droit des peuples à choisir leurs dirigeants! Il réclame le respect de la vérité des urnes en Gambie! Macky Sall réclame haut et fort le respect du vote du peuple Gambien!(pincez moi peut être que je rêve!)
    peuple Gabonais, sortez vos mouchoirs et pleurons tous ensemble à chaudes larmes. Qu’avons nous fait de mal à cette Afrique des Macky Sall, Kalixte Beyala et consort pour être ainsi rabaissés; au point ou les droits qui sont reconnus aux autres peuples africains nous sont refusés?
    Pour Macky Sall et compagnie de la CEDEAO, l’UA, l’ONU… et autres panafricanistes opportunistes, le peuple Gambien a le droit de voir son vote respecté et le peuple Gabonais non! Les Gabonais sont-ils des sous hommes et des moins que riens? a chacun de donner sa réponse.
    Pourquoi Macky Sall n’a t-il pas saisi l’ONU, la CEDEAO, l’UA au moment ou les Gabonais tombaient sous les balles des FDS à Libreville et Port gentil? Pourquoi cet empressement et cette fougue à faire justice au peuple Gambien alors que le peuple Gabonais qui vit le même problème depuis 4 mois avec à la clée plusieurs morts et disparus n’est toujours pas entré dans ses droits?
    Les Macky Sall et compagnie (l’UA, CEDEAO, l’ONU etc…) mesurent-ils l’impact que pourrait avoir cette manière d’agir à géométrie variable auprès d’une jeunesse Gabonaise plus que jamais engagée dans la défense de ses droits?
    Les Macky Sall et compagnie Sont-ils conscients de la dangerosité du message subliminal qu’ils s’apprêtent à faire passer à la jeunesse Gabonaise (et même à tous les Gabonais) en renversant YAYAH JAMMEH en Gambie et en laissant les autorités actuelles au pouvoir au Gabon?

    • SOLO dit :

      Enfant Roi. Macky Sall est simplement legaliste. Il dit en Gambie ce qu’il a dit au Gabon. Respectez le verdict des urnes. Nous avons des lois. Il faut respecter le verdict des urnes. Ce fut la même chose en Côte d’Ivoire dans le cas de Gagbo. Ouattara a été soutenu par les instances internationales pour le verdict des urnes. On ne peut pas soutenir un candidat malheureux par des suppositions, SI , SI , etc…le rapport de l’UE ne dit pas le contraire. Il ne proclame pad Ping Vainqueur , il constate des anomalies comme il y en a eu à l’élection americaine au primaire de la droite en France.
      Pourquoi nous imposer u régime en Afrique? Pourquoi vouloir affaiblir le pouvoir du président ? Pour mieux utiliser le désordre qui en découlera dans le pays ? Qu’ils aillent le dire au Chinois( Qui est plus puissant que eux sans utiliser leur type de démocratie)
      Nous avons besoin des régimes forts pour la paix en Afrique et pour le développement. Sans paix sociale, rien n’est envisageable.

  8. Christian MAYANDJI dit :

    Excellente analyse!

  9. ClotH NGONO dit :

    Pour moi analyse plutôt confuse

  10. james214 dit :

    Franchement moi c’est une analyse bonne mais trop partisane,il faut être objectif et impartial, l’on ne peu pas vouloir de quelque chose et son contraire ce fameux machin que prône PINg quelle est l’impact qu’il y aura puisque ALI BONGO ONDIMBA est Président de la République et qu’il a prêté serment et en plus il a tout les leviers du pouvoir, je pense que ce n’est que de la pure distraction comme d’habitude, PING lui même il sait qu’il ne pourra pas éjecter ALI du pouvoir ce n’est un secret pour personne car entre la réalité et la fiction ce sont deux monde bien différent et aussi question où en est le fameux rapport de l’UE tend attendu par l’opposition, la réponse est clair il n’y rien à attendre de ce rapport que nous ne sachions déjà.

  11. CHARY dit :

    Le rapport de l’UE est une oeuvre historique qui met en lumière « la mécanique de la fraude électorale » par le clan bongo et le rôle centrale de marie-madeleine d’une part, et de l’autre, l’archaïsme moyen-ageux de l’architecture juridique dans notre pays, ( normal quant tout est organisé pour un homme et un clan). Ce rapport est claire, MR PING a gagné cet élection, ali bongo est un fraudeur qui doit être traduit en justice. Les recommandations du rapport de l’UE sont une occasion unique d’amorcer la modernisation de notre système judiciaire, ainsi que de notre système électoral, avec MR PING, dans la nouvelle république. Merci a MME MARYA GABRIELLE, et a MME MOGHERENNI pour votre courage et votre intégrité.

  12. CHARY dit :

    MR JEAN MACR AYRAUT a dit que la FRANCE attend le rapport de l’UE, bon, maintenant qu’il est arrivé ??? LA FRANCE peut-elle continuer a mépriser la volonté de démocratie des GABONAIS, et s’inscrire en ennemie de ce peuple? il est de la responsabilité des dirigeants Français de prendre de la hauteur, pour s’inscrire dans le sens de l’histoire. Internet change le monde, ne le voyez vous pas?

  13. Nkembo dit :

    Maintenant que le rapport de l’UE est connu,qu »est ce qu’ il y a de nouveau?
    Qu’est ce qui va changer?
    De grâce,arrêtez de vous. J’attends avec impatience la prestation de serment de Ping.

  14. diogene dit :

    Il ne faut pas réduire à une affaire de famille ce qui relève d’un système où la peur, la menace , la brutalité, la cupidité, la corruption physique et morale sont omniprésents.
    Ayant obtenus des postes et des fortunes indument, la plupart des défenseurs du régime ne peuvent plus se voir à leur juste niveau.
    Qui soit dit en passant, manquerait cruellement de champagne…

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