La phase citoyenne du dialogue national a officiellement pris fin le 12 avril 2017, avec la remise du rapport général de cette étape, contenant l’ensemble des propositions émises par les représentants de la société civile. Une fin d’étape qui a ouvert la phase dite politique, réservée aux acteurs des partis de la majorité et de l’opposition.

Scène d’une remise de rapport. © D.R.
 

A l’issue des deux semaines d’échange autour des thématiques sur la «Réforme des institutions et consolidation de l’Etat de droit démocratique», «Réformes électorales», «modernisation de la vie publique» et la «consolidation de la paix et de la cohésion nationale», les présidents des quatre panels mis en place, ont officiellement remis le 12 avril le rapport général de la phase citoyenne.

Ceux-ci ont exprimé, au nom de tous les participants, le souhait de voir l’ensemble des propositions faites, prises en compte dans la suite du processus.

«Il n’y a pas de rupture entre les deux phases du dialogue. Il y a un seul et même dialogue qui a débuté par la phase citoyenne et qui va se poursuivre, à partir d’aujourd’hui, avec la phase politique. Nous vous demandons de rester à la disposition de la nation pour répondre à toute sollicitation qui viendrait afin d’enrichir le travail que vous avez si remarquablement accompli», a déclaré le co-président du bureau du dialogue politique, René Ndemezo Obiang, en guise d’assurance à l’endroit des acteurs de la phase citoyenne.

S’agissant de la problématique sur les réformes des institutions et consolidation de l’Etat de droit démocratique, dans l’ensemble, les interventions ont porté sur la révision de la Constitution, notamment en ce qui concerne la durée et le type des mandats politiques (mandat présidentiel, mandat de député, mandat sénatorial et mandat local) d’une part, et le mode de désignation et la durée du mandat des membres des différentes institutions constitutionnelles du pays, d’autre part.

Photo de famille de la clôture de la phase citoyenne. © D.R.

Au cours des travaux sur les réformes électorales, qui ont connu la participation de 237 structures associatives et personnalités politiques non partie prenante sur un total de 247 inscrits, les interventions des participants ont essentiellement porté sur le redécoupage électoral, la révision du code électoral, la révision du fichier électoral, la redéfinition du rôle des instances en charge de l’organisation des élections politiques, ainsi que sur le financement de la campagne de l’élection présidentielle.

Appelant à la modernisation de la vie publique, les acteurs du panel 3 dans leur majorité se sont prononcés pour l’interdiction du cumul des mandats électifs, un seul mandat électif renouvelable une fois pour la durée de 5 ans. Ils ont également rejeté le cumul de mandat électif avec la fonction de ministre, car un suppléant ne peut efficacement contrôler l’action de son titulaire. Ils ont recommandé l’harmonisation de la durée de tous les mandats à 5 ans.

Le dernier panel consacré à la consolidation de la paix et de la cohésion nationale, a pour sa part, avec ses 394 participants sur les 427 enregistrés a travaillé sur six sous-thèmes à savoir : la contribution des partis politiques dans la consolidation de la paix et la cohésion nationale, le statut de l’opposition, le statut de la majorité, la vie politique de la nation, la relance du développement économique, social, culturel et environnemental, la prise des mesures en faveur de la réconciliation nationale.

Une fin d’étape qui ouvre celle de la phase politique dont les travaux débuteront le 18 avril prochain. Cette phase regroupera 188 représentants de l’opposition et de la majorité qui vont débattre des questions liées aux quatre thématiques du Dialogue politique.

 
GR
 

0 commentaire

Soyez le premier à commenter.

Poster un commentaire