En séjour à Paris depuis ce lundi 20 février Bruno Ben Moubamba multiplie les contacts avec les dirigeants de la classe politique française pour promouvoir l’idéal de cette rencontre.

Bruno Ben Moubamba et François Copé. © D.R.
 

Le vice-premier ministre gabonais est actuellement en France, dans le cadre d’un séjour axé sur la promotion du dialogue national appelé par Ali Bongo Ondimba. Bruno Ben Moubamba, tient à « montrer l’intérêt de cette action à la communauté internationale et à la classe politique française en particulier», comme le rappelle un communiqué rendu public par son cabinet.

Selon cette source, Ben Moubamba a échangé avec Jean-François Cope, du parti « Les Républicains », par ailleurs ancien candidat à la candidature de la droite française pour la présidentielle de 2017. De même, il a eu un tête à tête avec Rama Yade, candidate à l’élection présidentielle française.

En évoquant avec ses interlocuteurs les tensions sécuritaires en Afrique centrale, notamment avec les attaques de Boko Haram qui sévit au Nigeria, au Cameroun et au Tchad, les violences intercommunautaires en Centrafrique et l’instabilité politique au Congo et en République démocratique du Congo (RDC), Bruno Ben Moubamba veut prévenir toutes formes d’embrasement dans la région. Pour lui, «il faut maintenir la tradition de paix instaurée par Omar Bongo Ondimba, président de la République défunt».

Une opération de charme que le VRP d’Ali Bongo ne veut pas limiter aux seuls dirigeants politiques. Il mettra à profit son séjour pour vanter auprès des organes de presse français l’opportunité de ce dialogue national, apprend-on. Convaincu que sa présence au sein du gouvernement, ainsi que celle d’autres membres de l’opposition, constituent la preuve d’un esprit démocratique démontré par Ali Bongo.

Ben Moubamba est également attendu au Portugal où ira discuter avec des investisseurs portugais et angolais du nouvel ordre urbanistique local, projet élaboré par ses soins pour doter les populations gabonaises de logements et d’infrastructures modernes. Au cours de ce rendez-vous d’affaires, le vice-premier ministre sera en compagnie du ministre délégué à l’économie, Noël Mboumba, ainsi que certains directeurs généraux des banques.

Auteur : Alain Mouanda

 
GR
 

0 Commentaires

  1. Nkembo dit :

    il a échappé à l’ire de la fameuse diaspora ou bien? J’ai cru entendre que les membres du gouvernement gabonais n’étaient pas la bienvenue.

  2. Tiyamama dit :

    Les émergents sont aux abois. Comment comprendre? Vous dites que vous avez gagné les élections présidentielles, que vous organisez un dialogue inclusif sans tabou, que la résolution votée par les députés européens ne respecte pas la souveraineté du Gabon. Et vous venez en catimini quémander des rdv avec des politiciens français de seconde zone, pour obtenir quoi? Quelle misère! Ils ne savent plus quoi faire, il y a trois jours le même monsieur nous disait qu’il se croyait à un comité central du PDG. Personne en France ne voudra rencontrer BBM, qui prend les paris? Ni Caseneuve, ni Cambadélis ni Ayrault, ni Fillon, ni même Sarkhozy parce que nous avons torpillé sa campagne. Alors qui vivra verra.

  3. germain dit :

    On va bien sur discuter avec François Copé (un autre 0% français) et Rama truc muche! Laissez moi rigoler
    Ce gouvernement est vraiment aux abois.

  4. mooble01 dit :

    Jean François Copé c est du menu fretin ! Un has been ! Un paria de la vie politique française voir du parti LR ! Que ç est consternant. Et à bien vérifier, il a dû utiliser son passeport français pour son son fameux voyage

  5. mooble01 dit :

    Jean François Copé quelle belle prise ! C est monsieur 1% des primaires de droite. Bref deux 1% qui se reconnaissent

  6. diogene dit :

    Voila que M. Ben Moubamba fait référence à la paix omarienne, cette muselière démagogique qui a maintenu tout un peuple en esclavage dans le bongoland ! Compromis n’est pas compromission.
    Ils ne faut pas infantiliser le débat avec des politiciens formés et informés, quel manque de clairvoyance !

  7. Feuille de Manioc dit :

    Moubamba et ses 0,53 % a l’élection présidentielle gabonaise et Cope et ses 0,30% aux primaires de la droite. Deux vaniteux qui se regardent le nombril dans un bocal.

  8. Bois bandé dit :

    BBM, il faut aussi evoquer la tension qui existe en ce moment entre élèves et policiers. Balaie d’abord ta maison avant de s’occuper de celle du voisin!!!!

  9. Bois bandé dit :

    Frère Nkembo, les sanctions de UE ne vont pas s’adresser à tous les membres du gouvernement, il s’agira des ayant une responsabilité dans la torsion des résultats de la présidentielle. Ses sanctions seront élargies à d’autres institutions Cenap, cours constitutionnelle…

  10. liberty dit :

    Il rencontre des personnes qui n’ont aucune (ou presque) influence sur la place publique en France aujourd’hui. Des personnes que les Français désapprouvent totalement et dont ils ne veulent plus. Par ailleurs, la Françafrique, c’est fini… et c’est bien ainsi. Aux Gabonais de trouver la voie de leur destin, aux jeunes en particulier. Pas d’ingérence, pas d’influence, liberté des peuples à décider d’eux-mêmes !

  11. MOT dit :

    LA France, le Portugal, …. sont ils devenus le Gabon? Ou est l’indépendance nationale toujours vantée et notamment lors du vote des députés européens? Ce sont les coeurs des gabonais qui sont brisés et nos les politiques français ou portugais. Ils convient donc de se réconcilier avec les gabonais d’abord. Toute autre chose ne changera ou n’enlèvera point leurs coeurs.

  12. rogers dit :

    kiakiakiakiakia. je rigole un tout petit peu. La phase de séduction a commencé ou quoi? S’ils n’arrivent pas à convaincre le peuple Gabonais concerné par ce problème, c’est c’est pas COPE ou DOPE ou RAMAYADE qui viendra convaincre le peuple Gabonais.

  13. Feuille de Manioc dit :

    Il s’occupe de nous construire des logements ou bien il se pavane !!

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