Les assises appelées par Ali Bongo, en vue de trouver des solutions à la crise sociopolitique née de sa réélection, auront lieu le 28 mars prochain à Libreville.

Les membres du comité ad hoc pour le dialogue politique, en compagnie d’Ali Bongo, le 8 mars 2017 à Libreville. © DCP-Gabon
 

Annoncé depuis septembre 2016 par Ali Bongo à la suite de sa réélection contestée, le dialogue politique national aura finalement lieu le mardi 28 mars prochain à Libreville. La décision a été prise, vendredi 10 mars, en conseil des ministres. Celle-ci intervient plus d’une semaine après la fin des travaux préparatifs du comité ad hoc composé des représentants de l’opposition et ceux de la majorité, et la remise du rapport général desdits travaux au président de la République.

Ces assises, a réaffirmé le conseil des ministres, sont organisées «en vue d’emmener les fils et filles de notre pays qui le désirent, y compris la société civile, à apporter leur contribution à la recherche de solutions pérennes pour raffermir notre jeune démocratie». Le dialogue politique national «se déclinera en quatre phases» : la  cérémonie solennelle d’ouverture, l’intervention de la société civile (qui apportera ses contributions selon les modalités définies par le Bureau des assises), les discussions entre partis politiques et la cérémonie solennelle de clôture. Lors de la clôture des travaux du comité ad hoc, le Premier ministre avait indiqué que ces concertations pourraient durer 21 jours voire plus, en fonctions du nombre de questions à aborder et d’éventuels blocages dans les débats. Le gouvernement prévoit d’ailleurs une médiation nationale ou internationale.

Au cours de ces assises quatre thématiques seront abordées : les réformes des institutions et la consolidation de l’Etat de droit, les réformes électorales, la modernisation de la vie publique, et la consolidation de la paix et de la cohésion sociale.

 
GR
 

0 Commentaires

  1. diogene dit :

    Consolider notre absence de démocratie est plus juste !
    Tant sur le fond que la forme ce dialogue sans intérêt, à par la circulation de mallettes et les discours creux, n’aura pas d’efficacité.
    C’est une garden party entre amis et valets.
    Acte d’allégeance au président faussaire.
    Allez y doucement sur le champagne c’est le contribuable qui paie.

  2. COMPRENDRE dit :

    Regarder les membres, est ce qu’il y a du serieux pour les personnes qui veulent faire changer les choses (Opiangat, Maganga Moussavou, Moukoubi, Ndemezo), rien de serieux. Ce n’est qu’une mise en scène de ce qu’ils veulent voir apparaitre.

  3. Jones dit :

    Que le peuple soit roulé une fois de plus. Juste deux questions, comment Mandela a t-il fait pour aimer son peuple ? Quel cœur avait Kadafi ? Ça fait quand même mal de voir que ceux qui détruisent avec voracité ce pays sont ses propes enfants dans une réunion de partage erigée en Dialogue dialogue. C’est choquant

  4. Airborne dit :

    Eh oui c’est une reunion de partage des richesses du Gabon erigée en dialogue nationale, sans oublié ceux qui sont dans l’ombre (partis politiques) pour prendre les miettes qui tombent de la table d’ Ali est sa suite. Vraiment minable

  5. le mal profond du gabon dit :

    Voilà le mal profond du Gabon depuis 1850 date d’exploitation du premier bois gabonais :
    On vend le bois depuis 1859, l’uranium en 1947, le pétrole en 1957, le manganèse en 1962, les ressources halieutiques avec l’UE en 1972.
    Le budget du Gabon est confectionné à partir des ventes des matières premières citées (65 % des recettes), des taxes douanières (400 milliards de cfa bon an mal an), des impôts directs et indirects (400 milliards), des emprunts CT et LT, d’autres taxes comme les licences mobiles et les bandes de fréquence radio….
    Hors beaucoup de recettes ne rentrent pas au budget de l’état gabonais (frais des passeports 2 milliards par an, les frais de participation à des concours dans les écoles publiques 1 milliard de cfa par an, l’argent des permis de conduire et cartes grises, certaines recettes douanières et policières, etc… la liste est longue chers compatriotes).
    Les recettes de vente des matières premières représentent presque 65 % des recettes de l’état gabonais, soit pour un budget fictif déclaré à 3000 milliards de cfa une bagatelle somme de 2000 milliards de cfa pour la vente de toutes les matières premières du Gabon sur la scène internationale.
    Gabon Oil Company avait signé un contrat de commercialisation des parts d’hydrocarbures du Gabon à VITOL SUISSE.
    VITOL Suisse pour commercialiser le pétrole du Gabon empoche 20 % de la facture globale.
    Le pétrole par exemple correspond à 1500 milliards de cfa des avoirs extérieurs du Gabon sur les 2000 milliards.
    La part de VITOL 20 %, soit 300 milliards de cfa.
    VITOL verse à la banque de France 1200 milliards de cfa sur les 1500 milliards des recettes pétrolières du Gabon.
    La banque de France récupère 50 % des 1200 milliards de cfa déposés par VITOL pour le compte du GABON, soit 600 milliards de cfa.
    La banque de France vire les 600 milliards de cfa restant à la BEAC à PARIS. Tandis que les autres 600 milliards la banque de France les dépose dans un compte d’opération au Trésor Français (on appelle cela la franç-afrique car il n’y a que le président de la république seul qui est au courant de cette magouille séculaire).
    La BEAC à paris, pour son fonctionnement, prélève encore 20% des frais de gestion sur les fonds du gabon, soit 120 milliards de CFA.
    Au final il restera pour le Gabon 480 milliards de cfa.
    La BEAC de PARIS vire à la BEAC de LIBREVILLE 480 milliards de cfa, sur les ventes déclarées à 1500 milliards devant les députés de la pseudo nation gabonaise.
    Sur une facture initiale de vente du pétrole gabonais de 1500 milliards de cfa, le gabon perd ( 1 – 480/1500) = 68 % de son pétrole depuis 1959.
    Voilà comment les bongos et les blancs ont ruiné le GABON depuis 1957, date d’exploitation du premier gisement de pétrole au Gabon.
    Dès lors, le Gabon ne peut pas être un ELDERADO ou un pays émergent avec ce système opaque, odieux et mafieux, la France à fric.
    Ce devoir rempli par les chefs d’états francophones d’Afrique à la France, leur assure la longévité au pouvoir.
    C’est pour cette raison que la France n’a pas un dit un mot sur la mascarade électorale du 27 aout 2016 au Gabon. Or elle subit des marches de protestation sur son sol depuis 7 mois. L’UE européenne demande à la France de changer les régimes en Afrique francophone de façon à assurer un bon développement de ces contrées, limiter la migration des peuples d’Afrique vers l’Europe et en même temps permettre à l’UE de prendre des parts de marché en Afrique sans tensions politiques ni danger.
    Au moment où les peuples d’Afrique accèdent aux nouvelles technologies de communications inter planétaires on ne peut plus se comporter comme au moyen âge. La dernière réunion de l’UA a demandé aux pays africains de sortir de la CPI manipulée par la France.
    Depuis Janvier 2017 des intellectuels Africains manifestent en public dans les capitales occidentales pour demander la suppression de la monnaie CFA et la création d’une monnaie autonome d’Afrique, permettant à ses états de commercialiser directement avec le reste du monde sans passer par la lourde facture coloniale qui prélève 50 % des factures de vente de leur matière première alors que la France n’a pas construit un kilomètre de route bitumée ni d’université dans ses pseudo états.
    NGANGA MISSOKO Joel Bertrand.

  6. menaces de l'UE dit :

    RESOLUTION DU CONSEIL DES MINISTRES CONTRE l’UE
    Sur un tout autre plan, le Conseil des Ministres rejette avec la plus grande fermeté, les allégations tendancieuses, irresponsables et sans fondements de la Délégation Permanente de l’Union Européenne à Genève, hier Jeudi 09 Mars 2017, car, il n’y a jamais eu, dans notre pays, ni déportations ni disparitions forcées, encore moins de torture sur des opposants ou d’exécutions extrajudiciaires comme cela a été prétendu.
    Le Gabon est un état de droit démocratique et le Gouvernement de la République n’entend pas laisser ternir son image et se réserve par conséquent le droit d’engager toutes les actions nécessaires pour mettre fin à cette campagne de dénigrement.
    Enfin, le Conseil des Ministres a pris acte de la position de Monsieur Antonio GUTERRES, Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies pour qui l’élection présidentielle du 27 Août 2016 est désormais derrière nous.
    Il encourage de ce fait le Dialogue Politique initié par Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République, Chef de l’Etat, tout en invitant l’ensemble des forces vives à y prendre part.

  7. lelion dit :

    avez vous constaté, les trois derniers en partant de la gauche vers la droite tiennent à peine débout.
    ces nases finiront ils en fauteuil roulant d’ici avant le dialogue?

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