Après quatre jours d’intenses réflexions, les membres de la coalition pour la nouvelle République se sont retrouvés le 23 décembre 2016, au collège capitaine N’Tchorere pour partager le fruit du travail dont le principal objectif est d’imposer l’alternance au sommet de l’Etat.

Jean Ping clôturant le Dialogue national pour l’alternance, le 23 décembre 2016. © Gabonreview


 

À l’issue des travaux en atelier du Dialogue national pour l’alternance initié par Jean Ping et ses alliés, les membres de la Coalition pour la nouvelle République, ont organisé le 23 décembre dernier, un meeting populaire de présentation des conclusions et actes de ce dialogue.

Pendant soixante-douze heures, les participants à ce dialogue ont réfléchi sur cinq thématiques  : «la revendication et la réaffirmation de la victoire de Jean Ping» au dernier scrutin présidentiel, «la crise postélectorale» ayant suivi ladite élection, «la gouvernance, en relation avec les réformes politiques et institutionnelles, la gestion économique et sociale du pays», «les crises sociales, notamment dans les domaines de la santé, l’éducation, l’emploi et le logement», et le forum de «libre expression».

Dès sa prise de parole, Jean Ping a estimé que «les travaux du dialogue national pour l’alternance ont véritablement répondu aux attentes de tous, contribuant ainsi à dresser les contours de la Nouvelle République tant espérée. Les conclusions auxquelles vous êtes parvenues traduisent parfaitement le sentiment profond du peuple, sur la façon dont il souhaite désormais voir les affaires de la cité conduites».

Si l’ensemble du peuple assoiffé d’alternance peut se satisfaire de la mobilisation, de la détermination et des conclusions enregistrées à l’issue de ces assises, pour l’ancien candidat de la coalition de l’opposition, la réussite du Dialogue national pour l’alternance et les pertinentes conclusions auxquelles ils sont parvenus ne sont pas une fin en soi. «Ils marquent justement le point d’encrage des actions à mener pour reconquérir notre victoire à l’élection présidentielle du 27 août 2016, afin de prendre le pouvoir que le peuple souverain nous a confié. Tel est l’objectif, telle est la finalité. », a déclaré l’ancien président de la commission de l’Union africaine. Reprenant son souffle, jean Ping a averti, avec un accent martial, que «la clôture du présent Dialogue n’est que le calme avant la tempête, car le plus dur qui est à venir dépend uniquement de monsieur Ali Bongo, de ses maîtres à penser, de ses complices et de ses affidés»,

Après avoir annoncé, à l’ouverture de cette rencontre, que «toutes les hypothèses étaient sur la table», et convaincu que ce dialogue a permis de tracer la voie à suivre, Jean Ping a fait remarquer que le mot d’ordre que tout le monde attendait est désormais clairement décliné. «Vous avez décidé, nous avons décidé, que chaque Gabonaise et chaque Gabonais doit dorénavant avoir en tête un objectif et un seul : récupérer par tous les moyens appropriés, oui par tous les moyens appropriés, la victoire qui nous a été volée par les imposteurs qui se sont installés par effraction à la tête de l’État. Je le redis ici avec force et conviction : toutes les hypothèses ont été examinées et mises sur la table. Rien n’a été négligé. Je dis bien Rien !», a-t-il affirmé, non sans indiquer au peuple qu’il lui appartient dorénavant de prendre toutes ses responsabilités pour libérer le pays.

Jean Ping n’as pas oublié de repréciser la sienne ; car à l’issue de ces assises, affirme-t-il, «nous en sortons surtout avec l’engagement solennel que je prends devant vous, d’être le porte-drapeau de la libération de notre pays, trop longtemps pris en otage ; nous en sortons avec l’engagement que je prends devant vous, de rendre aux Gabonais leur dignité perdue dans leur propre pays. Mais croyez-moi, seul je ne pourrai rien. Voilà pourquoi j’invite les uns et les autres. J’invite toutes les Gabonaises et tous les Gabonais, à se joindre à cette belle aventure que vous venez vous-mêmes de définir, parce que c’est notamment ensemble que nous allons libérer la liberté». Cet appel sera-t-il attendu par le peuple ? Les semaines et mois à venir serviront de curseur à la mobilisation populaire que suggère cet appel.

 
GR
 

0 Commentaires

  1. ngadi nadoumou dit :

    Gabon ma terre mon héritage. les signes de la fin du régime sont bien visibles. Ce n’ set plus qu’ une question de temps nous le savons tous. Pour information,quand tu quitteras le palais demande à Pascal Nkoulou de donner un abris…

  2. Ozoua dit :

    Ping à désormais un programme politique.

  3. P GHANDHI dit :

    Tempête dans un verre d’ eau oui! On attend ta tempête.

  4. gabon d abord dit :

    gabonais, gabonaises , je vous le dis en veriete et en verite, n ayez aucune peur avec les menaces de MATHA le ministre de la fustration d ali le tueur. en ce moment , le camp des imposteurs a tres tres peur , et a cela ils ne peuvent faire que les menaces, visant a creer la peur aux populations ………..

  5. Rodyp dit :

    J’ignorais que nous étions si peu nombreux dans ce pays. Nous, le peuple gabonais, nous avons pu tous nous réunir dans les enceintes de la salle des fêtes du Noe palace à Angondje et à l’esplanade du collège Ntchorere pour donner mandat à Jean Ping de lancer sa croisade guerrière en notre nom. Le Gabon est vraiment sous peuplé.
    Ce que je retiens de vrai dans toute cette agitation de Jean Ping, c’est qu’il semble avoir décidé de faire du Paul Mba Abessole. Il y a en effet, une similitude frappante entre les envolées lyriques du leader actuel de l’opposition radicale et celles du Père Paul Mba Abessole dans les années 90.

  6. Koek lun dit :

    C est dit ! Mais ça doit être fait le plus rapidement possible . L Afrique à son destin en main . Vous imaginez une clique de personne qui nous manipule et fait de nous des esclaves ? Pourquoi quel qu un doit il voler les élections pour commander les autres ? Répondez à cette simple question mes frères . L afrique n a pas besoin des commandants on a besoin des guides pour le développement . Afin que la nation vive .afin que nous soyons capables de survivre les difficultés du futur. La ou on est la on est pas ds un état moderne on est dans une chefferie traditionnelle ou l option du développement est négligée

  7. toutoung dit :

    c est quil deviendait marrant le viok

  8. AndrémbaConbilaMabondubongo. dit :

    «Je l’ai dit et je vous le redis ici, je ne ferai qu’un seul mandat, je dis bien un seul, pas deux, un seul et aucun de mes enfants ne sera ministre dans un gouvernement mis en place sous mon autorité. Aucun de mes descendants, de mes collatéraux directs ne me succèdera immédiatement à la présidence de la République».
    Tout est dit Monsieur le Président de la République,nous peuple intelligent,patriotique,épris de paix, de liberté d’amour pour ce Gabonais qui comme lui a vécu l’horreur ce 31 Aout,qui comme lui n’a que faire de la corruption des meurs que l’on fait à d’autres compatriotes stupides,et pauvres mentalement et spirituellement…Il n’y a pas pire aveugle,que celui qui refuse de voir…Dieu est au contrôle,le vrai peule est délivré du mal…

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