Dans le cadre de son cycle de rencontres, le Club Afrique développement (Cad) et l’Union gabonaise de banque (UGB) ont organisé à Libreville, le 25 novembre 2016 une conférence sur le thème «Investissements et développement du commerce extérieur au Gabon», en présence du ministre de la Promotion des investissements privés, du Commerce, du Tourisme et de l’Industrie, Madeleine Berre.

Les panelistes de la conférence sur le thème «Investissements et développement du commerce extérieur au Gabon». © Gabonreview

Les panelistes de la conférence sur le thème «Investissements et développement du commerce extérieur au Gabon». © Gabonreview

 

Les chefs d’entreprises, décideurs économiques et hommes de media, ont échangé le 25 novembre dernier, à l’initiative du Club Afrique développement (Cad) et l’Union gabonaise de banque (UGB) sur la problématique des «Investissements et développement du commerce extérieur au Gabon».

A travers des réflexions autour des questions liées à la fiscalité, l’attractivité, la compétitivité des entreprises ; le panel constitué du ministre de la Promotion des investissements, de l’administrateur directeur général du groupe bancaire Attijariwafa, du directeur Général d’Olam Gabon, du directeur général adjoint des impôts, du directeur de la stratégie de l’Agence nationale de la promotion des investissements et de l’administrateur général de l’Autorité administrative de la ZERP de Nkok, a vanté aux hommes d’affaires présents, les opportunités qu’offre le Gabon aux potentiels investisseurs.

Les investisseurs la conférence sur le thème «Investissements et développement du commerce extérieur au Gabon». © Gabonreview

Les investisseurs la conférence sur le thème «Investissements et développement du commerce extérieur au Gabon». © Gabonreview

«C’est une plateforme qui nous donne l’opportunité de pouvoir vendre la destination Gabon aux investisseurs. Nous avons effectivement tout ce qu’il faut pour pouvoir faire des affaires au Gabon. L’ambition du gouvernement c’est à la fois non seulement de maintenir le cadre attractif des investissements étrangers, mais également d’encourager l’investissement de l’opérateur privé national», a déclaré Madeleine Berre. Celle-ci a insisté sur l’engagement des pouvoirs publics à accélérer la diversification de l’économie gabonaise en misant particulièrement sur le développement de l’investissement privé, qui est au coeur de toute dynamique de croissance.

Sur le volet de la fiscalité, le directeur général adjoint des impôts, Yannick Mokanda a présenté les importantes réformes engagées pour parvenir à mettre en place un cadre fiscal moderne, plus souple et plus attractif, permettant à la fois de sécuriser les recettes fiscales et favoriser l’investissement privé ainsi que la compétitivité des entreprises.

S’agissant des solutions de financement du commerce international, le directeur général du groupe Attijariwafa Bank, Boubker Jai, s’est engagé, au nom du groupe qu’il dirige, à soutenir les initiatives visant à créer des conditions d’exploitation des opportunités d’investissement, à la hauteur des enjeux d’inclusion financière et de renforcement de la coopération économique entre opérateurs de divers État.

Le Club Afrique développement, fondé par le groupe Attijariwafa bank, a pour objet de contribuer à faciliter les échanges régionaux et des débats relatifs à la coopération Sud-Sud. Conscient des enjeux de développement socio-économique de l’Afrique, le Club s’inscrit dans la consolidation d’une croissance solidaire et une vision humaniste du développement économique.

 
GR
 

6 Commentaires

  1. mayombodieudonne dit :

    trop de FORUM et conférences ET les resultat du NEW YORCK FORUM AFRICA SONT TJR ATTENDU SVP

  2. Oteteign dit :

    Tres bien. Action maintenant!

  3. actif dit :

    les produits présentées par nos entreprises se doivent d’être au niveau mondial souhaiter par ces investisseurs qui font face a d’autres produits et investisseur.

    • oteteign dit :

      Vous avez raison. J’ajouterai à votre remarque que nos entreprises doivent faire des efforts d’être présentes à des forums dédiés aux entrepreneurs de par le monde. Ils apprendraient ainsi à améliorer leurs rendements et à faire face aisément à la compétitiité.

  4. Kass dit :

    Le CAD est fondé par le groupe Attijariwafa, quels enseignements peut-on en tirer si ce n’est que la conférence est biaisée d’avance. Nous savons tous que les banques au Gabon ne suivent pas les entreprises dans le financement de leur projet. Selon Doing Budiness 2016, le Gabon pointe à la 164e place des pays ayant une Facilité de Faire des Affaires. Avec la crise socio-économique/politique actuelle, que le gouvernement ne cesse d’ignorer par déni, comment voulez-vous attirer des investisseurs si ce ne sont les mêmes déjà implantés et qui rechignent à plus d’investissement? Voila Shell qui se retire déjà et beaucoup d’autres sociétés ont déjà plié bagages avec les conséquences sur le chômage que nous connaissons tous…

  5. Shaka Loubedi dit :

    Depuis 2010 les emergent n’arretent pas d’encourager les invistisseurs a venir faire des affaires au Gabon, mais on ne voit aucun resultat: le chomage est toujours en hausse constant, les entreprises se font flouer pour non paiement de la dette, l’armee est en permanence dans les rues, etc. Comment voulez convaincre les gens a venir investir leur argent dans un tel climat?
    C’est peine perdu!!!

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