Un accord de coopération lie désormais la Société équatoriale des mines (Sem) et la Société guinéenne du patrimoine minier (Soguipam).

Scène de la signature de la coopération, le 8 septembre 2015 à Libreville. © SEM

Scène de la signature de la coopération, le 8 septembre 2015 à Libreville. © SEM

 

Officialisé le 8 septembre dernier à Libreville, un accord de coopération lie désormais la Société équatoriale des mines (Sem) et la Société guinéenne du patrimoine minier (Soguipam). Il inclut notamment la création d’un comité de suivi. Pour l’opérateur national gabonais, cet accord de coopération aura des retombées économiques, financières, scientifiques et techniques non négligeables. «Le partenariat avec une structure publique d’un pays tel que la Guinée Conakry, qui a un profil minier quasi-identique au Gabon, vise à assurer un échange de bonnes pratiques entre les deux parties. Ce qui explique l’intérêt d’établir un cadre de collaboration qui intègre des objectifs spécifiques et bénéfiques pour la Sem et la Soguipami», a confié le directeur général de la Sem.

Pour Fabrice Nze-Bekale, cet accord vise principalement à garantir les intérêts des deux parties, dont l’ambition prioritaire est la diversification de leurs économies respectives. La Sem espère d’autant plus tirer parti de ce nouveau partenariat qu’il prend en compte le partage d’expérience dans le domaine de l’exploration minière et de la gestion de portefeuille, l’échange d’expertises dans le domaine minier, la création de co-entreprise et la promotion du patrimoine minier. Selon les deux signataires, d’autres domaines de coopération pourront être inclus de commun accord. Pour ce qui est de la création d’un comité de suivi, l’accord prévoit qu’il soit composé de quatre membres, dont deux de la Soguipami et deux de la Sem. Il sera notamment chargé de discuter, d’approuver et de superviser les activités, tout en veillant à la gestion du programme et du budget annuels.

 

 
GR
 

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