Le rapport de la mission de l’Institut international d’agriculture tropicale (IITA) vient d’être officiellement remis à Yves Fernand Manfoumbi. Le centre de recherche spécialisé a fait quelques recommandations au gouvernement gabonais en vue du développement de l’agriculture dans le pays.

Yves Fernand Manfoumbi entend mettre en pratique les recommandations de l’IITA. © Primature-Gabon

 

Le secteur agricole a encore du chemin à faire avant de connaître un autre visage que celui qu’il présente aujourd’hui, plus de trois ans après le lancement de la Gabonaise des réalisations agricoles et des initiatives des nationaux engagés (Graine). Le gouvernement est convaincu que son développement est possible, notamment en mettant à contribution les nationaux. Aussi, ces dernières semaines, un groupe d’experts de l’IITA a séjourné dans le pays dans l’objectif d’évaluer son potentiel agricole. Le résultat de leur étude a été remis à Yves Fernand Manfoumbi.

Le rapport transmis au ministre de l’Agriculture, de l’Elevage, chargé du Programme Graine contient plusieurs recommandations regroupées, selon les experts de l’IITA, en quatre principaux axes d’investissement : le système financier, la transformation locale des produits, l’implication des jeunes («agripreneurs») et le renforcement des capacités des acteurs techniques du secteur.

Promettant de s’appuyer sur les résultats de l’expertise de l’IITA, Yves Fernand Manfoumbi a dit avoir en ligne de mire l’atteinte des objectifs fixés par le président de la République et le Premier ministre en la matière. Il s’agira pour le département dont il a la charge, dans un premier temps, de «remettre sur pied un système financier chargé d’aider les agriculteurs, non seulement à mieux gagner leur vie grâce à leur activité, mais surtout de disposer de semences de qualité pour que nous puissions garantir la sécurité alimentaire et nutritionnelle des Gabonais».

Le ministre de l’Agriculture a indiqué que le développement de l’activité agricole au Gabon passe également par l’augmentation de la production nationale en termes de produits vivriers, en tenant compte des habitudes alimentaires de la population. Pour ce faire, il est important de mettre sur pied un véritable système semencier capable de répondre à l’objectif d’augmentation de la production.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. LURON DE MAYE dit :

    Le Gabon est le premier producteur mondial d’agriculture fictive…

  2. diogene dit :

    L’agriculture vise un noble but, nourrir les populations.
    Si tous les habitants du Gabon (après Bongolandexit), sont auto suffisants alimentaires sont objectif premier est atteint.

    Si j’en crois les affiches derrière le sinistre, nous allons nous nourrir d’huile et de savon.

    Les agro-industriels, eux , ont pour but d’entrer en bourse, et de faire de leurs actionnaires des milliardaires, quand bien même les populations agonisent de faim…

    Tant que nos dirigeants d’opérette ne cèdent pas la place, c’est avec le savon que nous devrons aromatiser nos plats.
    Bon appétit population gabonaise, vos gouvernants sont en dîner d’affaire au « El Celler de Can Roca ».

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