Organisée du 5 au 9 décembre à l’Université Omar Bongo (UOB), la formation sur le développement des applications mobiles sous Android et «Django» s’est achevée avec l’espoir que les participants proposent dans les mois qui viennent des solutions mobiles dans différents domaines. 

Photo de famille des organisateurs et des participants, le 9 décembre 2016 au CNFL-UOB. © Gabonreview

 

Au terme des cinq jours de formation sur le développement des applications mobiles avec le système Android et l’applicatif «Django» développé par Python, les 16 participants issus des établissements membres de l’Agence universitaire francophone (AUF), ont montré qu’ils étaient capables de proposer des solutions à plusieurs problèmes rencontrés dans ce segment d’activités..

Du développement d’une application mobile répertoriant les différentes pharmacies de Libreville, pour répondre au besoin d’information des riverains, à la conception d’une plateforme censée aider et orienter les étudiants désireux d’obtenir une chambre sur le campus universitaire de l’UOB ou dans une autre université, ces jeunes informaticiens n’ont pas manqué d’idées.

Scènes de la cérémonie de clôture de l’atelier, et présentation de l’application dédiée aux étudiants. © Gabonreview

L’une d’elles (l’appli dédiée au Centre national des œuvres universitaires) a d’ailleurs été présentée à la faveur de la cérémonie de remise des attestations de participation. Si la démonstration n’a pas manqué de ravir le directeur général adjoint 2 de l’Agence nationale des infrastructures et des fréquences (Aninf) et le responsable du Campus numérique francophone de Libreville (CNFL), c’est que pour les organisateurs de la formation, tout ou presque passe désormais par le mobile.

«Lorsqu’on regarde les statistiques de l’Arcep, on constate que le taux de pénétration à internet est de plus de 79%, sinon 80%. Or, dans ce chiffre, il faut relever que plus de 95% des utilisateurs se connectent via leurs terminaux mobiles. C’est donc dire l’opportunité que revêt ce genre d’atelier, qui rentre dans le cadre de la révolution numérique en Afrique, et au Gabon en particulier. Rappelons d’ailleurs que Facebook, un des sites les plus visités dans le pays, connait l’essentiel de ses abonnés grâce aux Smartphones», a déclaré Marcien Mackaya, DGA2 de l’Aninf.

Faisant le constat de ce que les Smartphones étaient parmi les outils les plus utilisés par les Gabonais ces dernières années, notamment par les jeunes, Joseph Indjendje, directeur du CNFL, a rappelé les objectifs visés par l’atelier. Il s’agissait ainsi de «montrer que c’était faisable à notre niveau, vulgariser la philosophie sur les applications mobiles, et faire en sorte qu’il y ait derrière une communauté de pratique, une communauté d’experts».

Et au sujet de la communauté d’experts que les organisateurs entendent mettre à pied d’œuvre, quatre participants ont été repérés. Il s’agit d’un groupé nommé «fil rouge», dont les membres devraient être appelés à transmettre leurs connaissance en matière d’applications mobiles dans le cadre de programmes initiés par le CNFL.

«C’est pourquoi vous remarquerez que toutes nos attestations sont labellisées ‘‘Transfer’’, du fait que les récipiendaires peuvent être sollicités pour transférer leur savoir-faire dans divers projets», a expliqué le directeur du CNFL.

 
GR
 

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