Ayant pris part à l’assemblée générale de la Confédération patronale gabonaise (CPG), le président de la République a annoncé la tenue de cette instance créée en 2014 pour promouvoir et assainir l’environnement des affaires.

Photo de famille à l’issue de l’assemblée de la CPG. © D.R.

Photo de famille à l’issue de l’assemblée de la CPG. © D.R.

 

Le 9 août dernier, le président de la République a assisté à l’assemblée générale de la Confédération patronale gabonaise (CPG). Au cours de cette réunion, Ali Bongo a annoncé la tenue prochaine de la première réunion du Haut conseil pour l’investissement (HCI). Aucune date n’a néanmoins été fixée. «Avec votre contribution, ce conseil examinera, avant adoption par le gouvernement, la  Stratégie nationale de promotion des investissements et des exportations élaborée avec l’appui de la Banque mondiale», a expliqué Ali Bongo, instruisant le gouvernement de mettre en œuvre la titrisation de la dette publique, de procéder à l’apurement de la dette intérieure et au règlement des arriérés de TVA aux entreprises.

Ali Bongo en a profité pour inviter le patronat à appuyer le Programme pour l’égalité des chances, plaidant pour l’emploi des jeunes et le développement des partenariats public/privé. «Il n’y a pas de raison pour que le partenariat avec le gouvernement ne soit pas fructueux, fort et durable», a-t-il lancé, ajoutant : «Notre ambition est de doubler la taille du secteur privé formel au cours du prochain  septennat. Cela passera par la création de plus d’opportunités grâce à l’accroissement de l’investissement public et privé ou en partenariat».

N’empêche, l’heure sera à la campagne électorale dès le 13 août prochain. Dans ce contexte, de telles annonces peuvent semer trouble, doute et émoi quant à la sincérité du scrutin à venir.

Le Haut conseil pour l’investissement n’est pas une création nouvelle. Il a été créé en 2014 comme un  cadre de concertation et de dialogue public/privé censé impulser des actions en vue de promouvoir et assainir l’environnement des affaires.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Che Guevara dit :

    Une économie aux mains des intérêts étrangers; une CPG ne représentant pas les intérêts des PME et constituant un conglomérat de courtisans sans vision réelle pour le développement du pays; une Chambre de Commerce en crise avec un mandat largement dépassé; une Zone économique poussive ( et pour cause: il n’y a pas de réels opérateurs économiques gabonais); un Haut Conseil créé depuis 2014 qui n’a jamais tenu de session;des NYFA extrêmement couteux pour le trésor public et qui n’ont servi à rien; un chef d’état affairiste avec des hauts fonctionnaires maffieux; une dette intérieure abyssale…etc. Voici le contexte de l’entrepreunariat au Gabon après 7 ans de PAGE et une ambition d’émergence en 2025 (dans 9 ans maintenant; et avant le Cameroun (2035) qui a des indicateurs économiques nettement plus fiables et meilleurs ). Qui pourrait croire à ces âneries? Ce monsieur n’est pas à la hauteur de sa charge; il n’a ni les capacités intellectuelles, ni les qualités humaines pour conduire un État. Il nous fait perdre du temps et nous conduit vers des folies et des drames.

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