La société Tropical timber industry board (TTIB) a inauguré sa deuxième unité de transformation de bois le 22 novembre 2014, dans le village de Konoville-les-deux-églises à 35 kilomètres des villes d’Oyem et de Bitam dans la province du Woleu-Ntem.

Coupure du ruban symbolique par Noël Nelson Messone, le 22 novembre 2014. © Gabonreview
Coupure du ruban symbolique par Noël Nelson Messone, le 22 novembre 2014. © Gabonreview

 

Suite à l’acquisition de deux nouveaux permis associés (PFA N°30/13 31/13) obtenus en octobre 2013 et soucieux de répondre à la volonté des autorités gabonaises d’amener à une industrialisation plus poussée de la filière bois, cette société forestière détenue par la famille Nasr, installée dans le septentrion a démontré son engagement à se tourner vers la transformation à valeur ajoutée.

L’inauguration de cette usine de première transformation qui s’est déroulée en présence de Noël Nelson Messone, le ministre des Eaux et Forêt, et d’un aréopage de dignitaires de la province, notramment Emmanuel Ondo Methogo, l’un des ténors du Parti démocratique gabonais (PDG) à Bitam, Alfred Memine-Me-Zue, le président du Conseil départemental du Ntem, et le préfet d’Oyem, ouvrira, au démarrage de ses activités, l’embauche à 80 ouvriers dont la majorité sera recrutée dans la région et principalement les villages environnants. «Cet effort se poursuivra avec la mise en place d’une base-vie pour les ouvriers et leurs familles, une cité pour les cadres, un garage mécanique et enfin toutes les installations et équipements nécessaires à une base vie moderne», a assuré le directeur général, Camille Nasr.

Pour le ministre des Eaux et Forêt, cet investissement est la preuve que le président Ali Bongo Ondimba a eu raison lorsqu’il avait décidé, en 2009, d’interdire l’exportation des grumes pour que les ressources forestières du Gabon soient transformées sur place. «Au niveau du pays, nous avons enregistré 20% de croissance des unités de transformation de bois. Les emplois aussi ont augmenté de 495 à 790 en 2013. Donc cette politique porte des fruits», a-t-il indiqué.

Construite sur une superficie de 100 m sur 25 m, la nouvelle usine de Konoville-les-deux-églises est équipée d’une unité de séchage de trois cellules, avec une capacité de 300m³ pour l’année 2016. La production au démarrage est de 1000m³. Elle est projetée à 2000 à l’horizon 2017. TTIB est une entreprise créée en 1997 et dont les activités reposent essentiellement sur l’exploitation forestière et la transformation du bois.

 

 
GR
 

3 Commentaires

  1. l'observateur dit :

    Tous les encouragements de ma part ,voici les actes concrets qu’on attend du gouvernement imaginez vous seulement si chaque département du gabon à au moins deux usines de transformation de bois ?
    Ca va créer énormément d’emplois et de valeurs économiques pour nos provinces et l’exode rural va surement reculé
    Mais le gouvernement peut mieux faire c’est insignifiant encore ce genre d’entreprises devraient triplées en moins de dix ans si cette mesures étaient bien gérées en soutenant financièrement les PME gabonaises qu’ils veulent s’investir dans ce domaine

  2. jean-jacques dit :

    vous avez tous disparu car vous aimez tellement critiquer…venez féliciter l gouvernement quand on vous dit que le pays avance labas ils auront le travaille et tous ce qui pourra suivre..Félicitation notre Président… Vous etes uniquement pour venir critiquer meme s’il y a des avancées pour vous c’est Zero ….vraiment vous faites pitié en tant qu’opposant

  3. La massue dit :

    @ Jean-Jacques,

    Je ne suis ni de l’opposition ni du pouvoir en place. Néanmoins je souhaitais te répondre en tant que gabonais qui aime son pays.

    Biensûr que les réalisations montrées dans ce reportage sont encourageantes et méritent d’être soulignées. Mais à dire vrai la balance entre ce qui est fait et ce qui n’est pas fait est tellement déficitaire que cela ressemble presqu’à une goutte d’eau dans un océan…
    Il y a trop de gabegie, de vols, d’amateurisme, d’incompétence au sein de la classe politique gabonaise (pouvoir & opposition). Je reconnais qu’il y a également de la valeur sure mais malheureusement, à cause des pratiques douteuses d’accession au pouvoir dans nos latitudes (cooptation via des sectes, des loges, soumission par la sodomie, falsification des élections, etc.) ce ne sont pas les plus méritants, les plus intègres qui arrivent dans les derniers cercles de décision. Ou bien si ils y arrivent, ils ne sont pas encore assez nombreux pour inverser la tendance.

    Moi, je ne reproche qu’une seule chose fondamentale à ce régime (Quand je parle de ce régime je parle de Bongo Père & fils parcequ’on le veuille ou non c’est la continuité d’un même pouvoir): Il n’est pas normal qu’un petit pays comme le Gabon, avec autant de ressources naturelles, fussent-elles en partie pillées par la FRANCE, puisse être à un tel état de développement !
    Il n’y a pas dix mille réponses à cette anomalie, c’est l’INCOMPETENCE.
    Tout autre type de débat n’a pas lieu d’être…Et avant de faire de la politique il faut d’abord que tu sois un peu cartésien et que tu te poses de bonnes questions.
    En toute amitié mon frère…

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